Alastor - Waldmark
Chronique
Alastor Waldmark
Et voilà un groupe qui me fait passer un très bon moment à chaque écoute. Il a surtout le don de me replonger entre 10 et 15 ans en arrière, avec un black metal qui n’est ni celui des débuts, ni celui qui a subi des influences trop déformantes. Non pas que les uns ou les autres soient mauvais ou inutiles, mais je regrette souvent que certains styles soient désormais sous-représentés.
Alors je suis d’autant plus satisfait que je ne connaissais pas cet ALASTOR là. D’autres formations ont déjà choisi ce patronyme qui fait référence à la mythologie grecque et à ce démon lié à la puissance et à la vengeance, mais celui qui nous intéresse aujourd'hui est autrichien et fête en 2016 son vingtième anniversaire. Il aurait dû faire plus parler de lui, surtout qu’il a fait un passage par la case No Colours Records en 2007 pour son deuxième album ! Mais bon, il n’a peut-être pas été assez productif et actif pour aller plus haut. Waldmark met fin à une absence de 9 ans, due entre autres à un line-up souvent remanié. Il ne reste d'ailleurs aucun des membres originels, et seul Rambeer, arrivé en 2004, a participé à tous les albums. Ce guitariste est désormais accompagné de I.F.S au chant et de Slavetrader à la batterie, deux compagnons qui se retrouvent également dans le line-up live de AZAHEL'S FORTRESS, formation à peine plus connue, mais qui a elle aussi des charmes recommandés.
Pour revenir à ALASTOR, les huit titres de cet album sont une véritable mine à orgasmes. Les vocaux tout d’abord sont un délice, un venin à 90% garanti pur black metal cracheur. Les 10% restants ? Des murmures, une voix plus stridente, une voix qui déclame... On en trouve plusieurs sur « Alpine Obscurity », mon morceau préféré.. jusqu'à ce que j'écoute une autre piste. Car c'est terrifiant mais à chaque titre on se dit la même chose : "Il est génial celui-là !". Cela prouve au moins que l'album n'est pas en dents de scie ! Dur de sortir un morceau plus qu'un autre.
La faute aux mélodies qui rendent les compositions complètement folles. Chaque piste détient le petit passage qui tue. Ou le gros d’ailleurs, parce que ces plaisirs ne sont ni ponctuels ni éphémères, mais bien présents d’un bout à l’autre. De « Old Glacial Lake » à « Longing for the Winter Kingdom » tout s’enchaine très vite et le temps s’oublie. Je vous préviens, vous allez avoir envie de réécouter cet album à plusieurs reprises ! Là, il faudrait être un détracteur du style pour avoir à redire.
Ou alors être particulièrement exigeant ou blasé. Personnellement, ce qui m’empêche de mettre une meilleure note à cette gaufrette, c’est juste le manque d’hymne imparable. On a une jouissance instantanée, c’est un album terriblement efficace, terriblement rare dans un sens vu le peu d’éléments « moderne » qu’il incorpore et sa touche « à l’ancienne », mais qui a encore une légère marge de progression., Il manque un tout petit quelque chose qui vienne enfoncer le clou pleinement pour le transformer en pur joyau.
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