Ragnarok - Psychopathology
Chronique
Ragnarok Psychopathology
« Le lion ouvre son parachute et ses baskets commencent à flamber. »
« Greeiue nshhhu. Roupikokoku »
« J’attendais cet album de RAGNAROK avec impatience parce que je suis fan. »
Deux points communs à ces phrases. Vous ne les avez jamais lues ailleurs et elles n’ont aucun sens. Leurs différences maintenant ? La première pourrait sortir d’un livre pour enfants. La deuxième de la bouche d’un Niktareum encore bourré. La dernière quant à elle serait prononcée par un enfant bourré.
C’est que RAGNAROK, on connaît. Et les chroniqueurs qui ont sur Thrashocore dépecé les deux albums précédents - sur les six existants – ont eu la même réaction. Et je pourrais très facilement recycler leurs commentaires pour parler de Psychopathology.
Malgré les années, malgré les changements de musiciens, malgré tout, ce Norvégien nous refourgue encore et toujours la même chose. Sûrement parce que de plus en plus RAGNAROK est devenu le bébé d’un seul homme. Le seul à être là depuis le début, depuis 1994 : Jontho. Passé par TSJUDER et KHARON, ce batteur est avant tout compositeur, et il a trouvé un filon dont il ne parvient pas à se lasser. Pire, il s’est lassé de son instrument avant de se lasser de sa musique. Du coup il devient pour la première fois le chanteur de son groupe, remplaçant HansFyrste de SVARTTJERN (qui sort d’ailleurs un album en avril), qui aura lui tenu deux albums. Jontho avait déjà poussé la chansonnette en chœurs, mais c’est la première fois qu’il devient le véritable frontman. La batterie est alors confiée à Malignant, petit jeune né en 1991 qui n’avait que 3 ans lorsque RAGNAROK s’est formé. Le trio est complété par Bolverk de IMAGES AT TWILIGHT (dont l’album Kings est chroniqué dans nos pages… 6/10), guitariste né en 1971, plus imposant par sa masse physique que par les succès de ses interventions… Il était déjà présent sur l’album précédent.
Voilà, vous remarquerez que le pavé que vous venez de lire sera le paragraphe le plus long de cette chronique. Il y a effectivement plus de choses à dire sur les membres que sur les titres. Au nombre de 11, ils oscillent comme d’habitude entre 3 et 5 minutes. Et comme d’habitude, ils font dans le black brutal sans cervelle. Et comme d’habitude encore, ils sont carrés, destructeurs et sans un pet de travers.
Comme d’habitude encore, l’album est plus l’occasion de jouer au « Kivatenir » que de se caler dans son canapé avec ses écouteurs. Le « Kivatenir » ! Connaissez pas ? Le jeu est simple. Invitez quelques amis, mettez-vous dans le salon. Vous mettez l’album en route. START. Tous les participants doivent sauter dans tous les sens, hurler, frapper ses adversaires, se jeter contre les murs. Tout est permis. Le gagnant est celui qui tiendra le plus longtemps possible à ce rythme. Le jeu sur ce Psychopathology peut durer 49 minutes. Il serait étonnant que vous alliez jusqu’au bout. Un vainqueur apparaît normalement au bout de 10 minutes.
Je n’exagère pas. C’est ce à quoi cette rondelle est destinée. Et des albums défouloirs de meilleure qualité, on en a connus. Pas de surprise, pas d’originalité, mais le bourrinage en règles. Si vous écoutez l’album une quinzaine de fois, vous rétorquerez qu’il y a des nuances entre les morceaux. Certes. Et puis le travail est là, c’est bien ficelé ! Certes. Mais les lifts ont beau être parfaitement réalisés, il y a un moment où on a envie de voir autre chose. Malgré nous on n’arrive plus vraiment à suivre, on aimerait sentir un peu plus de nouveauté…
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