Et bien oui, comme je le dis toujours, « tout vient à qui sait attendre ». Et la joie de voir une réédition de l’unique demo de
STERNATIS est enfin palpable. Mais elle ne sera pas disponible bien longtemps vu que seuls 300 exemplaires de ce CD dans un digipack format A5 ont été tirés. J’ai le numéro 193, youpi.
STERNATIS ne doit pas parler à grand monde. Par contre, des noms tels que
BRANIKALD,
FOREST ou
NITBERG, oui. Tous des groupes qui avaient en commun Kaldrad, le chanteur, guitariste, bassiste, compositeur, parolier de la plupart des formations membres à l’époque du Blazebirth Hall.
STERNATIS faisait partie des amis, acolytes restés un peu plus dans l’ombre. Le dos du CD le rappelle d’ailleurs, avec l’apparition de la mention
« Blazebirth Hall », juste sous la dédicace à Ulv Gegner, l’ancien chanteur de
FOREST décédé en 2005 qui participait ici avec un passage à la guitare acoustique, sur « Ramming with Maelstorm of Will ». Un autre invité connu surtout pour ses pochettes (
ABSURD,
THRONE OF KATARSIS,
GHOST !!!...), il s’agit de Njard, au chant clair sur la piste déjà citée plus haut. Et puis il y a bien entendu Kaldrad, à la basse.
Ce petit monde, complété par le batteur sans surprise issu de
FOREST,
NITBERG,
VARGLEIDE,
RAVEN DARK, ne surprend pas et on reconnaît tout de suite l’affiliation.
STERNATIS, c’est effectivement dans la même mouvance musicale, plus même, les ambiances y sont similaires en tous points. Les vocaux d’abord sont des dégoulis implacables. On les doit à Moroth, parfois appelé Wolffeuer, qui est également la tête pensante du projet et qui s’est chargé des guitares. Il les accorde à la Blazebirth Hall, et elles viennent donc déchirer l’air glacé comme un cutter tranche une artère. Les atmosphères sont continuellement brumeuses, mystérieuses, et malfaisantes. On se régale sur les trois réelles pistes de ce petit album de 37 minutes. Oui, six pistes au total, mais trois avec chant, et trois instrumentales.
L’ensemble nous plonge dans une dimension où le temps n’existe pas.
STERNATIS, c’est intemporel, impossible à déterminer. L’enregistrement a d’ailleurs été fait en 2000 mais la demo première version a dû attendre 2006 pour sortir, en cassette. Nous sommes beaucoup à l’écouter pour la première fois en 2017, il ne sonne pas vieux. Il sonne très bien.
Cet album est une petite pierre précieuse parmi toutes celles du Blazebirth Hall, et il vaut le coup d’être acquis. Vu la difficulté de trouver certaines productions du collectif russe, ne trainez surtout pas !
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