Kult - The Eternal Darkness I Adore
Chronique
Kult The Eternal Darkness I Adore
12 ans ? Naaaaaan !? 12 ans ont passé depuis le premier album de KULT ? Mais bordel, c’est vrai. Winds of War date de 2006. Je m’en souviens très bien, il était sorti chez Debemur Morti, le label français qui vient de fêter ses 15 ans récemment, et qui a réussi a être l’un des plus importants de chez nous, avec un bon paquet de groupes et albums cultes à son actif maintenant. Au fil des années il s’est ouvert à des sonorités plus variées, plus matures, et on lui doit l’année ces temps-ci des INFESTUS, AU CHAMP DES MORTS, WHITE WARD, WALLACHIA, THROANE... Très peu de black classique, beaucoup de groupes à la personnalité forte. On comprend donc que KULT n’aurait plus grand chose à faire chez lui. Dès le deuxième album d’ailleurs, sorti en 2013, le groupe italien a rejoint les rangs de l’Allemand Folter Records. Il avait mis 7 ans à proposer de nouvelles compositions, il lui en a fallu 5 pour revenir avec le troisième opus, que l’on chronique aujourd’hui : The Eternal Darkness I Adore.
Et ce qu’il faut tout de suite souligner, c’est la persévérance de nos âmes démoniaques à servir le Maître des Ténèbres. Car le temps ne change rien aux convictions de KULT. C’est toujours le black metal satanique pur et direct qui s’impose dans ses compositions. Enfin... sur la première moitié de l’album en tout cas. « The Eternal Darkness I Adore », « Pandemonium », « Reaping the Flock » et « Black Drapes » proposent des enchainements démoniaques ! Ce dernier est d’ailleurs le grand moment de l’album. Lorsqu’il résonne, le feu se déclare tout autour de nous. Des murs de flammes viennent tout réduire en cendres. Des textures punk sont très présentes dans ces morceaux déchainés, et nous rappellent les influences principales du black metal.
Et puis voilà, les quatre dernières pistes ralentissent subitement le rythme. Mais on ne s’en rend pas nécessairement compte de suite, parce que les ambiances, elles, restent dans la même veine. La veine de Satan. Sauf qu’au lieu de bouillir, le sang du Maître est devenu plus froid. Les ambiances restent black metal, mais sinueuses, vicieuses et rampantes. Et ce visage de KULT lui va bien aussi. Sur « Gruesome Portrait », il a l’idée de refaire repartir la machine à fond vers la 2ème minute, puis de revenir à un mid-tempo malsain. Ça fonctionne très bien aussi.
Mais attention, les compositions de KULT respectent les codes, à un point tel que tous les blasés auront du mal à se satisfaire de l’album. On les entendra rouspéter que c’est du déjà entendu, du réchauffé, du statique. Certes, mais au final, même si cet album n’est pas indispensable, il est nécessaire. Il est néceassaire parce qu’il est de ceux qui font vivre une tradition black metal. Nous avons des groupes qui essaient d’inover, et d’autres qui prennent le relais d’un style qu’on aime aussi ne pas voir évoluer par moments. The Eternal Darkness I Adore est de ceux là. Il présente un black metal sans concessions, avec tout de même ce qu’il faut de variations de rythme pour ne pas verser dans le bête et méchant lassant.
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