Nefarious Dusk - The Wanderer of the Cold North
Chronique
Nefarious Dusk The Wanderer of the Cold North
Ah oui ! Mais alors ça explique tout. Bah non, parce que dit comme ça, on allait se poser des questions hein. « NEFARIOUS DUSK sort un premier album ! ». On imagine des petits jeunes. On imagine que c’est encore maladroit. On se dit que la fougue des débuts va envahir l’atmosphère. Mais en fait, non seulement le groupe existe depuis plus de 12 ans - formé en 2007 -, non seulement il a déjà proposé plusieurs démos et une compilation qui en reprenait certaines, mais en plus les trois membres qui le forment actuellement sont de grands habitués de la scène BM.
Ah si ! Le personnage central de NEFARIOUS DUSK est l’Anglais Dominus. Il se démène déjà dans plus de 10 formations différentes (!!!), parmi lesquelles ÚLFARR, THY DYING LIGHT, SKIDDAW ou encore ATRA MORS. Il est ultra pote avec Azrael, au point qu’ils jouent ensemble dans la totalité que je viens de citer ! sauf qu’Azrael est un poil plus connu puisqu’en fait il s’agit de Mac Hoyland, celui qui jouait en 1993 pour 13 CANDLES et son album sorti chez Cacophonous Records : Angels of Mourning Silence. Du coup on est loin des petits débutants jouant dans le garage de papy ! Un dernier larron complète le trio, et lui est grec : c’est le fameux batteur Fog, celui d’ISOLERT et SORDID DOGS. Pas du tout, mais vraiment pas du tout un nouveau venu lui non plus.
Du coup, on comprend pourquoi ce premier album de NEFARIOUS DUSK est si bien ficelé. The Wanderer of the Cold North est l’œuvre de petits malins démoniaques qui sont habitués à faire jouir des oreilles. Et s’ils ont tous diverses facettes selon le groupe pour lequel ils jouent, ils ont choisi ici de faire dans un black metal somme toute classique mais parfaitement arrosé de mélodies décapantes, et de vocaux raclés ultra convaincants. La formule qui sait toujours faire mouche quand elle est bien employée ! D’autant que par moments il y a des petites touches de claviers légères et en retrait qui rajoutent un côté mystique bien senti !
Par contre, il y a trop de pistes sur l’opus. Oui, je le crie d’un coup comme ça, sans crier gare. BIM, reproche qu’on sentait pas venir. 10 morceaux qui ont au final un peu trop de similitudes pour réussir à nous garder en place. Il y a des albums qui font comme celui-ci une heure et qu’on peut s’écouter sans se lasser, mais pas celui-ci. Il y a un signe qui ne trompe pas : en vérifiant le nombre d’écoute que j’avais pour chaque piste, je voyais que j’avais à plusieurs reprises arrêté l’écoute au bout du 6ème morceau ! Ce n’est pas nécessairement un défaut si l’on fait l’effort d’écouter des albums en plusieurs fois, mais d’une traite il ne passe pas vraiment. Heureusement tout de même que la 8ème piste, "Doll Tor" a un rythme plus lent, et des ambiances un peu plus introspectives, qui nous replongent la tête dans l'eau froid. Très beau morceau, appuyé aussi par de délicieux chœurs.
Au final NEFARIOUS DUSK est bon, mais ne se démarque pas plus que cela. Il fait vraiment du bien aux oreilles, mais sans s’imposer comme indispensable.
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