Drowning / Misgivings - Requiem For Gods Perdition
Chronique
Drowning / Misgivings Requiem For Gods Perdition (Split 10")
Meme si je suis un grand amateur de splits en général, je sais ne pas en avoir chroniqué des masses. Mais j'ai choisi de présenter celui-ci, non seulement parce que c'était prévu, mais également afin de donner un petit coup de projo à ces groupes. Je ne dirais pas qu'ils en ont besoin - après tout il est ici question d'underground pur et dur et chacun des deux groupes mène parfaitement sa barque -, mais tout simplement parce qu'ils le méritent. Non mais.
Le premier de ces messieurs à se partager ce "Requiem For Gods Perdition" est Drowning, "vieux" groupe ayant jadis donné dans le hardcore (si, si !, allez consulter la page FB consacrée à leurs vertes années, vous verrez ce que je veux dire). Ils plongèrent ensuite corps et ames dans un Art sombre aux bonnes odeurs de soufre. Evil jusqu'au bout des ongles, les deux groupes présentés ici ne s'en laissent pas conter, et Drowning le prouve bien, avec une musique puisant plutôt ses inspirations outre-Atlantique (influence encore plus criante sur le second titre, le bien-nommé "Slaughter Ceremony"). Formé autour de Georges Balafas (Eibon) ou encore de Gael Barthelemy (ex Svart Crown et ex-Diabolic siouplait. Quand meme ? Ah oui quand meme), le groupe s'en donne à cœur joie et lamine tout sur son passage, flirtant parfois avec des accents Angelcorpsiens. Puissance et dévotion donc.
Le second groupe est un peu plus "âgé" et confidentiel (à tort d'ailleurs, comme nous allons le voir). Emmené par Esteban, également chanteur chez Impureza, Misgivings aura sorti trois démos durant sa première décennie, et donné un certain nombre de concerts avant de disparaître des écrans radars...et de réapparaître avec ce split. Soyons rassurés : le groupe est non seulement dans une forme olympique mais encore, les deux titres proposés sont d'une qualité rarement égalés.
Puisant ses inspirations du coté polonais de la force, on se retrouve vite plongés dans leur monde au son de l'intro ouvrant "Yezzidis": ambiance digne du premier Exorciste, puis à la "old" Behemoth (enfin, période "Demigod" ou "Zos Kia Cultus"). Portés par une voix caverneuse à souhait, les blasts sont légion (oui, elle est facile), et le niveau, inattaquable. En un mot comme en 666, ce bien bel objet, tout de noir ou de splatter vêtu et encore disponible chez Osmose, est la synthèse parfaite d'une passion commune pour le Metal de la mort de tradition, les deux cotés d'une même pièce maudite, réservée au passeur d’âmes en vue du Styx.
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2 COMMENTAIRE(S)
citer | Purée, j'avais complètement oublié Drowning! A l'époque j'avais choppé leur premier EP lors d'un concert, bien hardcore-metal d'ailleurs. Mais j'ai plus vraiment suivi par la suite. Je ne savais même pas que le groupe avait été actif jusqu'en 2017 (d'après Metal Archives il l'est toujours d'ailleurs). Je vais écouter ce que ça donne ce split. |
citer | Ah DROWNING, excellent groupe malheureusement passé trop inaperçu et qui semble avoir totalement arrêté ces activités, dommage car ces deux albums sont excellents ! |
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2 COMMENTAIRE(S)
16/09/2020 09:19
15/09/2020 19:12