Dauþuz - Grubenfall 1727
Chronique
Dauþuz Grubenfall 1727 (EP)
Je crois que ça y est, DAUÞUZ est bel et bien le groupe allemand qui me touche le plus depuis LUNAR AURORA. Il aura bien entendu du mal à remplacer la formation culte dans mon cœur, mais chaque sortie est tellement réussie, tellement indispensable, naturelle à l’écoute et tout de suite implantée dans notre mémoire. Et cette constatation s’est faite à chaque sortie ! Sur les trois albums sortis en 2016, 2017 et 2019, et sur l’EP de 2018. Oui, tout à fait, le groupe a toujours maintenu le rythme d’une sortie par année. Pas assez de matériel pour un album complet, hop, un EP. Mais un EP fourni. Des Zwerges Fluch avait 6 pistes et cumulait 36 minutes ! Ce nouvel essai « court » fait lui 35 minutes, mais il est cependant composé de trois pistes uniquement : « Grubenfall 1727 » dure 7:21, « Kerker der Ewigkeit » 7:57, « Die letzte Fahrt » dépasse carrément les 19 minutes.
Côté musique, on retrouve exactement la même chose que sur les sorties précédentes. Oh oui, pourquoi changer quoi que ce soit quand on est doué dans son domaine ? D’autant qu’il n’y a toujours aucun changement de line-up. Toujours Aragonyth S. aux instruments et Syderyth G. aux vocaux… et à la guitare acoustique… et aux claviers. Attention ! Si c’est la première fois que vous lisez une de mes chros du groupe ne pensez pas que DAUÞUZ est un groupe folk, ou sympho… C’est un groupe qui joue un black metal torturé, agressif, et juste légèrement enduit de guitare acoustique ou de claviers. Un black metal qui donne envie de se révolter, de se redresser pour distribuer les mandales méritées. Les vocaux sont principalement sombres, empêchant les compositions de devenir de vulgaires poussées entraînantes. Ils laissent par moments la place à des chœurs sobres, de fin rais lumineux qui nous rappellent à quel point nous étions perdus dans des lieux obscures.
La première piste est en fait une reprise d’un titre qui se trouvait sur le premier album. Une version légèrement modifiée, avec les « moyens » actuels du groupe. La troisième piste est donc fleuve, mais sans être redondante, ayant ce qu’il faut comme changements pour nous maintenir concentrés. Elle est même plus intimiste que les autres, proposant en plus des passages où le chanteur déclame. Le rythme est certes moins enjoué, la tension est toutefois très forte.
Le verdict est donc une nouvelle fois positif. Cet EP peut fournir une petite porte vers le groupe pour ceux qui ne le connaissaient pas, et une bonne petite récréation pour les fans. Seuls ceux qui réclamaient un renouveau, ceux qui deviennent vite blasés, trouveront que DAUÞUZ n’a plus beaucoup d’intérêt…
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