Death Invoker - Necromancy, Damnation, Revenge
Chronique
Death Invoker Necromancy, Damnation, Revenge (Rééd.)
Formé au Pérou, Death Invoker ne fait pourtant pas dans la flute de Pan ou la laine de lama.
Il pratique plutôt un death sale et primitif, à l’époque où celui-ci n’était pas encore forcément sevré de thrash, foncièrement basique et repoussant, et aux titres de chansons laissant transparaitre leur amour du pape.
Le death, tel qu’il devrait toujours l’être.
Même si c’est loin d’être toujours le cas dans la scène actuelle, et ce malgré le revival auquel on assiste depuis un moment, il demeure toujours, ici et là, de ces défenseurs, garants d’une certaine tradition.
Fort de ce constat, il convient d’en établir un second : Death Invoker fait partie de ces groupes qui, paradoxalement à une discographie finalement peu abondante – n’est pas Rogga Johansson qui veut -, donnent du fil à retordre aux collectionneurs compulsifs dont fait partie votre serviteur.
Entre démos, live (le bien nommé « Necromantic Desecration ») et autres splits, on s’aperçoit que tout attraper au vol relève de la gageure (pour preuve, le « Promo 2019 » limité à 33 exemplaires, ne figure même pas dans la disco officielle).
Ce "Necromancy..." est d’ailleurs la réédition d’un 7’’e.p., alors amputé d’un titre par manque de place.
Euh….erreur de casting à l’époque ? Pourquoi alors ne pas avoir opté à ce moment là pour un support plus adapté ???
Quoiqu’il en soit, cette « bizarrerie » est aujourd’hui réparée, et le titre jadis éjecté se retrouve de suite après l’intro.
Et effectivement, il aurait plus que dommage de se priver de ce «Divination through Death Spirits « , au riff d’entrée mémorable et à l’odeur de putréfaction revendiquée.
Primitif donc ? Oui, sans aucun doute, mais en aucun cas dénué de talent, si l’on en croit les deux morceaux suivants, développant – si l’on peut dire-, les atmosphères et sentiments fort justement exposés dès cette seconde piste susnommée.
Bêtement méchant et fier de l’être, dissimulant son savoir-faire sous des atours d’autrefois (on pense à toutes les photos promos des premiers groupes d’extrême en voyant les gaziers et leurs blazes de scène), et assis sur les genoux d’un Sarcofago qui piocherait dans la pinte d’un Sepultura époque « Bestial Devastation », Death Invoker vous adresse un gros « fuck » en vous disant : « c’était mieux avant !!! ».
Comment ne pas leur donner raison ? …
Second paradoxe, temporel celui-ci : en découvrant ce groupe qui préfère regarder dans le rétro, vous apporterez votre support à un chouette petit label qui lui, cherche à aller de l’avant.
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4 COMMENTAIRE(S)
citer | C'est vrai que le format k7 ne plait pas à tout le monde. Et qu'il ne convient pas à tous les groupes. Un peu à l'instar du vinyle il faut trouver le bon compromis entre son et support. Mais certaines versions sont vraiment splendides (même si je favorise le cd). Dans le même ordre d'idées, c'est le support vinyle qui a moins la presse chez moi; non pas que je sois totalement réfractaire - j'en ai tout de même quelques-uns - mais ce sont des achats que j'effectue quand la sortie que je vise n'est dispo qu'exclusivement sur ce support. |
citer | Merci pour la kro de DEATH INVOKER!!
Pour ceux qui voudraient se le procurer, c'est dispo en tape chez moi:
https://nihilisticholocaustrecs.bandcamp.com
|
citer | Ouais, pas mal du tout ce truc. Bon par contre, le format tape, juste beurk ... |
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4 COMMENTAIRE(S)
05/05/2021 19:32
16/10/2020 18:25
15/10/2020 19:26
Pour ceux qui voudraient se le procurer, c'est dispo en tape chez moi:
https://nihilisticholocaustrecs.bandcamp.com
15/10/2020 18:12