1. Salut! Pour commencer, pourrais-tu nous présenter le groupe et nous résumer votre carrière pour ceux qui ne vous connaîtraient pas encore ?
Je m’appelle Jesse et je suis batteur au sein de DAYLIGHT DIES. Nous avons sorti deux albums, notre premier “No Reply” sur Relapse Records en 2002 et “Dismantling Devotion” sur Candlelight Records au mois de mars cette année.
2. Comment définirais-tu votre musique et quelles sont vos influences ?
Nous jouons une musique sombre, mélodique et toujours mélancolique. Une introspection exprimée d’une façon extrême et passionnée. Barre (guitare) et moi-même avons grandi au début des années 90 écoutant du metal européen et spécialement scandinave – toute la scène No Fashion Records, Avantgarde Music et le Wrong Again Records original. Alors naturellement, les groupes de cette époque ont eu une influence sur nous, des groupes comme Sentenced, Anathema, Katatonia, Opeth, les premiers In Flames, Eucharist, This Empty Flow, les premiers Dissection, Unanimated etc. Aussi des groupes américains comme Death et les premiers Metallica.
3. Vous vous apprêter à sortir votre second album "Dismantling Devotion". Peux-tu nous en dire plus à propos de votre premier album et ce que tu en penses aujourd’hui ?
Nous sommes fiers de la musique de notre premier album, “No Reply”. En se basant strictement sur la musique présentée, nous pensons que c’est un bon début. Le problème majeur que nous voyons tous concerne la production. Malheureusement nous avons fait l’erreur d’essayer de mixer l’album nous-mêmes. Nous avons enregistré l’album nous-mêmes (comme nous l’avons fait aussi pour “Dismantling..”) mais après avoir passé plusieurs mois à enregistrer, tes oreilles ont perdu leur discernement. Alors nous avons tous été frustrés que la production ne rende pas justice à la musique.
4. Comment as évolué le groupe entre ces deux albums ?
Il y a eu une forte évolution entre “No Reply” et “Dismantling Devotion”. Nous avons vu ce qui avait marché et ce qui n’avait pas marché et nous ne nous sommes pas cantonné à peaufiner ce que nous faisions, mais avons essayé de nouvelles choses. Notre précédent chanteur est parti après la tournée de "No Reply", et nous avons eu quelques propositions de label, alors les délais nécessaires à la résolutions de ces propositions nous accordèrent plus de temps pour continuer à mûrir en tant que compositeur.
5. Que peut-on attendre de "Dismantling Devotion" ? Peut-il être comparé à votre précédent album ?
Bien sûr, l'album sonne toujours comme du DAYLIGHT DIES. Nous n'étions pas intéressés par la conquête radicale d'un nouveau style musical - nous sentons que nous pouvons nous exprimer émotionnellement très clairement avec ce que nous faisons. Cependant, tu peux t’attendre à plus de dynamiques mais aussi à quelques lignes de chant clair, de meilleures compositions et des chansons qui sont globalement plus matures, comme on peut s’attendre. Nous avons utilisé de nouveau éléments musicaux cette fois, comme le ebow, la contre-basse, etc. Nous sommes satisfaits de notre production grâce à Jens aux studios Fascination Street et The Cutting Room.
6. Qu’aimes-tu dans ce nouvel album ? As-tu une chanson favorite ?
Je trouve que toutes les chansons sont vraiment fortes – il n’y a pas de remplissage. Alors ma chanson favorite change de semaine en semaine, ce qui est bon signe. Pour l’heure, c’est probablement All we Had.
7. Comment s’est déroulé le processus d’écriture et combien de temps a-t-il duré ?
Nous avons enregistré la batterie et les guitares acoustiques dans un studio approproé qui était littéralement à quelques pas de notre salle de répétition. Nous avons passé à peu près 4 jours à ça. Toutes les guitares électriques, basse, chant, claviers, la contre-basse, etc ont été enregistrés à divers endroits – notre salle de répétition, chambres, salles de bains, salons. Ca nous a pris à peu près 2 mois.
8. Où trouvez-vous l’inspiration pour écrire des chansons aussi tristes ? Comment êtes-vous dans la vie de tous les jours ?
Nous ne sommes pas toujours malheureux, c’est notre but d’avoir une vie agréable et amusante comme pour tout le monde. Mais écrire ces chansons est une catharsis pour nous. En étant capable d’exprimer ces pensées et ces émotions dans une chanson, nous pouvons les sortir de nous-mêmes et être de meilleures personnes grâce à ça. Je ne crois pas que quiconque sur Terre ait besoin d’inspiration pour la tristesse, malheureusement c’est un fait naturel et inévitable pour l’être humain.
9. A-t-il été difficile de mener ce projet à terme ? Comment s’est déroulée la collaboration avec Candlelight Records?
Jusqu’à maintenant, nous sommes satisfaits de Candlelight. Nous n’avons pas été signés depuis longtemps mais jusqu’à présent, c’est bien.
10. Y a-t-il une tournée de prévue pour promouvoir votre nouvel album ?
Nous travaillons sur les détails de la tournée à l’heure où nous parlons. Espérons que ça ne passera pas à travers et que nous pourrons annoncer ça dans les prochaines semaines ou le moins prochain.
11. Que fais-tu en dehors du groupe ?
Je suis producteur web pour une compagnie de film basée à Los Angeles, centrée sur les changements sociaux et politiques.
12. Qu’écoutes-tu en ce moment ? De bons albums de metal (ou non) à recommander ?
Mynjun “Receding Strengths”, Bay Laurel “Where Pain Comes to Die”, Katatonia “The Great Cold Distance”, Tenhi “Maaäet”, Fields of the Nephilim “Mourning Sun”, Jesu “Jesu”, Scar Symmetry “Pitch Black Progress”, Roky Erickson “I Think of Demons” entre autres.
13. Que penses-tu des webzines metal ? En es-tu lecteur ?
Lorsque c’est fait professionnellement, ils peuvent être une ressource de valeur - malheureusement, Internet est submergé par des webzines totalement non-professionnels lancés par des gamins naïfs de 15 ans qui n’apportent rien à la scène. Je lis les plus pros quand le temps me le permet – Thrashocore semble de qualité. Merci.
14. Merci pour l’interview. Je te laisse conclure !
Si l’on observe comment certaines personnes savent analyser leurs expériences (leurs expériences insignifiantes de tous les jours) afin qu'elles deviennent un terrain qui porte ses fruits 3 fois par an; alors que d'autres (et combien d'entre eux) se laissent guider par les vagues des tournants les plus excitants du destin, des courants les plus divers de leur temps ou pays, et restent encore toujours légèrement à la surface, comme le liège: alors on est finalement tenté de divisé le genre humain entre une minorité de gens qui savent comme faire plus avec peu et une majorité qui ne savent tirer que le peu du beaucoup; en effet, on rencontre ces sorciers pervers qui, au lieu de créer le monde à partir de rien, ne créent rien du monde.
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Traduction par
Dead
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