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Happy Face au Hellfest 2006
Interview
Happy Face au Hellfest 2006 Entretien avec Julien (batterie) et Guillaume (chant) (2006)
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Happy Face, est ce que vous pouvez présenter le groupe ?
Julien : On a commencé en 2002 à quatre (guitare, batterie, basse, chant). On a enregistré deux démos, et le premier album sorti en avril 2005. Actuellement nous sommes entrain d’enregistrer notre deuxième album qui devrait sortir vers septembre. Pour le premier album, on a fait deux tournées en Angleterre, on a tourné à Malte, et aussi quelques concerts en France pour promouvoir l’album.
Quand je vous ai jouer tout à l’heure, je me suis rendu compte que Happy Face brasse différents styles de Métal : un peu de death, de grind, de hardcore. Quel est, en quelque sorte, l’objectif musical du groupe ?
Julien : En fait, on essaie d’être ouvert au maximum. On cherche pas à faire que du death ou à se revendiquer hardcore. Les étiquettes et nous, c’est pas trop ça. On écoute beaucoup de musique extrême au sens large, et c’est ce qui ressort dans Happy Face. On joue ce qui vient, ce qui nous plait, sans s’enfermer dans un style. Ca me fait justement plaisir que tu me dises que c’est assez varié !
Pour quelles raisons Gilles (chant) a-t-il quitté Happy Face ?
Julien : Il a voulu arrêter complètement la musique parce que ça l’intéressait plus vraiment de continuer. Il voulait passer à autre chose.
(à Guillaume) Ton chant est dans une veine hardcore, tandis que celui de Gilles était plutôt un chant porcin. C’est ta manière de chanter ou bien tu as décidé de changer de type de voix ? Le nouvel album sera-t-il justement orienté dans ce sens ?
Guillaume : Pas vraiment. Six des neufs compos du prochain album étaient déjà prêtes avant mon arrivée, c'est-à-dire jouées avec l’autre chanteur. Sinon, oui j’ai un chant entre guillemets plus hardcore, mais c’est comme ça. Donc c’est sûr qu’à partir de là, il faudra compter sur un changement au niveau de la voix.
Julien : Ca n’a rien à voir avec avant, c’est clair. Le chant guttural, il y en a quasiment plus. Pas par choix, mais parce que c’est la manière de chanter de Guillaume. Nous ça nous va aussi, on est ouvert là dessus ; par contre, ce sera très différent du premier album, ça c’est clair.
Bah tiens, le nouvel album justement. Qu’est ce qu’il en est ? Y’a-t-il un concept derrière en rapport à votre imagerie originale pour ce style de musique, par rapport au tigre, etc ?
Guillaume : Sur ce nouvel album, on a gardé le tigre, qui se trouve également dans les textes ; c’est un personnage qui revient souvent. Donc oui, à ce niveau, on peut parler de concept qui revient dans l’imagerie et dans les textes.
Julien : Musicalement, c’est l’évolution du Tigre. Mais je dirais que c’est quand même plus posé, plus maîtrisé. Le premier était très brut, très speed mais pas vraiment posé. Là, on prend plus le temps de faire mieux les choses, surtout en studio.
Les morceaux sont plus longs ?
Julien : Un peu plus long oui. Sur le premier, on avait 14 titres pour 25 minutes ; là, on fait les 25 minutes en 9 titres ! C’est donc un peu plus long, et aussi un peu plus construit.
Revenons sur l’artwork. Il parait très influencé « japonais », limite Visual Kei. D’où ça vient ?
Julien : Graphiquement, tout l’aspect « jeux vidéo », « films de genre », tout ça, c’est ce qu’on kiffe. Cette espèce d’imagerie orientale, asiatique, colle avec le tigre.
[Intervention des mecs de Trepalium complètement bourrés : « Hey le chanteur il dit rien lô »]
*blanc*
Julien : Ca nous fait kiffer justement, cette imagerie jeux vidéo.
[Mecs de Trepalium : « ouh yeah, mais ça maman n’est pas là »]
Julien : Ca change des clichés gore ou sérieux du genre, c’est différent.
L’an dernier, le magasine anglais Terrorizer vous a élu parmi les meilleures révélations. Qu’est ce que ça vous a fait ? Ca a eu un impact sur les ventes de vos albums ?
Julien : Pour les ventes, je peux pas trop dire. Personnellement je ne suis pas trop ça de près. Ensuite quand je l’ai appris, c’était la surprise quoi. Tu dis que c’est super encourageant. Après, ça change rien pour le groupe. Ca nous fait juste super plaisir, car c’était vraiment inattendu
Vous avez également tourner avec The Berzerker. Comment s’est passée la tournée, comment est ce qu’ils vous ont choisi ?
Julien : En fait c’était un « tour support ». On était plusieurs groupes sur le plateau, et on a été accepté sur ce plateau là. C’était une très bonne chose pour nous. La tournée fut super enrichissante, parce que tourner à l’étranger (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles) avec un groupe comme The Berzerker… C’était une expérience super quoi, eux ils ramènent plein de monde, on a jouer dans des purs salles et dans de très bonnes conditions. Ca permet de voir aussi un groupe plus connu, avec plus de renomée, voir comment ça se passe, etc. C’était vraiment une super expérience.
Une tournée est-elle prévue ? Car vous n’avez pas beaucoup joué en France…
Julien : C’est plus difficile pour nous de tourner en France, car on a un label Anglais. Tourner en Angleterre, c’est plus facile. Monter une tournée sur 15 jours par exemple, c’est beaucoup plus facile en Angleterre qu’en France. C’est ce qu’on a remarqué sur le terrain en tout cas.
En France c’est moins évident. Là bas, y’a des clubs fait exprès, ils jouent du métal tout le temps, les gens se déplacent… c’est vraiment une autre mentalité. Ici on tourne moins, car c’est beaucoup plus dûr.
Guillaume : Moins d’opportunités aussi.
Julien : Oui voilà. Par rapport au premier album avec lequel on a eu une bonne promo à notre niveau, là bas ça a été plus important qu’ici. Le label développe d’abord les autres pays, mais ça commence à émerger maintenant. Y’aura plus de travail sur la promotion pour le prochain album. Le label progresse petit à petit : on a été le 3e groupe signé par Anticulture Productions, maintenant ils en sont à 10 si je me trompe pas. Y’aura donc peut-être plus de promo, etc.
Vous avez pensé quoi de votre prestation de tout à l’heure ?
Julien : C’est difficile à dire.
Guillaume : Se juger c’est chaud. Maintenant les conditions étaient énormes, le public super, ça a bien remué. Très bon accueil !
Julien : Les techniciens super cool. La prise de plaisir fut grande.
Guillaume : En plus c’était pas mal de nouveaux morceaux, les gens ne connaissent pas forcément, ils ont répondu présent. Ca a fait plaisir. C’était énorme.
Bon, deux petites questions un peu moins sérieuses. Est-ce que le nom « Happy Face » vient d’éjaculation faciale ?
Julien et Guillaume : (rires)
Julien : Non pas du tout, rien à voir (rires).
Ca vient d’où alors ?
Julien : Boah d’une connerie. C’est vraiment anecdotique en fait. On « cherchait » un nom qui faisait pas gore/porn/cliché. On a juste déconné, c’est venu et c’est resté. Ca va vraiment pas plus loin.
Sinon, y’a une rumeur qui court comme quoi Mya Fray serait en guest sur votre prochain album…
Julien : C’est une belle connerie (rires).
Guillaume : Non non, j’ai travaillé mes choré’ tout seul, j’ai pas eu besoin d’elle.
Bon bah, j’ai plus de questions…
Guillaume : J’ai plus de réponses alors !
Le mot de la fin ? Un message aux fans ?
Julien : Merci beaucoup pour l’interview, et puis supportez le métal en France, bougez. On est très content d’avoir la chance d’être ici, c’est une super expérience.
| Krow 18 Juillet 2006 - 1039 lectures |
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