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Motocultor Festival 2016 - Jour 2

Live report

Motocultor Festival 2016 - Jour 2 Agnostic Front + Agressor + Amenra + Cult of Luna + Fange + Furia + Get The Shot + Giuda + Gorod + Hypno5e + Infest + Neurosis + Pipes And Pints + Regarde Les Hommes Tomber
Le 20 Août 2016 à Saint-Nolff, France (Site de Kerboulard)
Ça commence mal pour le temps puisqu'il se mettra à pleuvoir et venter fort dès le matin au réveil, si tant est que j'ai pu dormir avec les "apéro" et "à poil" typiques du public metal français lambda toujours aussi lourd à gueuler toute la nuit. Par chance, ça se calmera par la suite (je parle de la météo évidemment, pour le reste il n'y a rien à faire). (Keyser)


AGRESSOR (Supositor Stage, 13h35-14h15)

Quoi de mieux que commencer son après-midi par du bon gros death metal old-school des familles? Je serais bien allé voir REGARDE LES HOMMES TOMBER sur la Massey Ferguscène mais l'appel de la mort a été plus fort, surtout quand on sait que l'on va assister à un bon show. AGRESSOR, c'est l'assurance d'une bonne claque sur le coin de la tronche et dans la bonne humeur, une bonne rasade de death metal à l'ancienne tantôt thrashisant sur les vieux morceaux tantôt plus blasté sur les récents.Sans oublier la classe du chanteur-guitariste gaucher Alex Colin-Tocquaine, toujours un plaisir à regarder jouer. À noter le son plutôt satisfaisant, double plaisir! (K)


REGARDE LES HOMMES TOMBER (Massey Ferguscène, 13h35-14h15)

La quantité de festivaliers amassée sous la tente attendant avec impatience la prestation des Français m'impressionne. Même certaines têtes d'affiche telles CULT OF LUNA n'ont pas réussi à ameuter un tel public. Gage de qualité peut-être, d'une popularité importante et d'une promotion parfaitement assurée, pour sûr. Ma dernière expérience avec le combo français remonte à un festival lyonnais, et j'avais été soufflé par la puissance des compositions. D'autant plus qu'entre temps, l'album Exile est sorti, plus axé sur le black que son prédécesseur, et plus à mon goût, aussi. Toutes les conditions étaient ainsi réunies pour passer un excellent moment et pourtant, REGARDE LES HOMMES TOMBER a eu peine à me transporter. La faute, pour commencer, à un son qui ne mettait pas vraiment en valeur les morceaux du groupe. Le son des guitares, en particulier, s'est avéré décevant, manquant de ce tranchant qu'on attendait dans les compositions. Ce détail sonore n'est pas le seul responsable. J'ai eu cette désagréable sensation d'un concert en pilotage automatique, exécuté avec brio mais sans le supplément d'âme qui fait toute la différence. Rien à redire sur les pistes, efficaces et toujours aussi bien écrites, ni sur la prestation de Thomas, que je voyais pour la première fois sur scène et dont le jeu me semble bien plus dans l'optique black metal que celui de son prédécesseur. Mais je ne peux m'empêcher de penser que ce set aurait pu être nettement supérieur, et que je suis passé à côté de quelque chose. Les sensations vécues il y a deux ans n'ont pas été retrouvées. Peu importe, malgré ce concert en demi-teinte, c'est avec grand plaisir que j'irai revoir REGARDE LES HOMMES TOMBER, convaincu que l'alchimie fonctionnera la prochaine fois. Le rendez-vous est pris. (AtomicSchnitzel)


INFEST (Dave Mustage, 14h20-15h00)

Vous prendrez bien une tranche de grind de Bayonne? Oui mais une petite alors! Je ne suis en effet resté que quelques minutes devant les Français (soit une dizaine de morceaux), juste ce qu'il faut pour se manger une grande rasade de blasts saupoudrée de bonne humeur et d'accent du Sud-Ouest, sans que cela tourne à l'indigestion. C'est que ça fait du bien par où ça passe mais du grind en festival plein air, même sous chapiteau, ça a vite tendance à lasser, le style se prêtant plus aux petites salles intimistes suintant la sueur et la bière. (K)


GET THE SHOT (Supositor Stage, 15h10-15h50)

Oh bah non pourquoi?! Pourquoi les gars finissent bien avant l'heure prévue?! Est-ce qu'ils ont commencé en avance? Quoiqu'il en soit c'est bien dommage car à en juger par le peu que j'ai pu voir de nos cousins québécois, leur hardcore envoyait du lourd avec un public au taquet. Énergique, efficace, entraînant, fédérateur... du hardcore quoi! (K)


FANGE (Massey Ferguscène, 15h15-15h50)

Tu sais qu'une prestation s'annonce sous les meilleures auspices quand le groupe entre en scène sur fond de Gradur, avant de balancer à la face du monde son sludge qui ne fait aucune concession. Les Rennais de FANGE, qui comptent dans leurs rangs le chanteur des excellents Calvaiire et le bassiste de Huata (ici à la guitare), ne font aucune concession et leurs morceaux ne laisseront pas indifférent : soit on adhère, soit on déguerpit. Première option choisie pour ma part, que je n'ai pas regretté l'espace d'un instant. La prestation était exactement comme je l'attendais : un son crade qui renforce l'atmosphère étouffante souhaitée par le quatuor, un chant agressif porté par un frontman totalement habité par la performance et une section rythmique dénuée de basse mais appuyée par un machiniste qui fait son officie sans accrocs. Aucune communication envers son audience? Tant mieux, cette volonté de ne pas s'épancher en paroles inutiles permet de ne pas couper le groupe dans son élan et de continuer à s'enfoncer de plus en plus dans ce miasme, l'issue apparaissant au fil des morceaux comme toujours plus inaccessible. De quoi combler de bonheur tous les amateurs du genre, et moi le premier. Une expérience à retenter au plus vite, pour un groupe qui gagne à être connu. (AS)


GIUDA (Dave Mustage, 15h55-16h40)

J'avais très fort envie que ces mecs dont je n'avais jamais entendu parlé viennent des Pays-Bas mais non, ce sont des Italiens. Pas de brutal death symphonique pompeux pour eux par contre, plutôt une sorte de hard rock qui sonne très 70s et qui passe tranquille. Assez étonnant de voir ça au Motocultor, pas vraiment connu pour son amour du hard/heavy/rock! GIUDA a su toutefois faire souffler un vent de fraîcheur sur le festival et conquérir le public grâce à sa bonne humeur (on sentait les mecs vraiment contents d'être là), au charisme de son sympathique chanteur métisse ainsi qu'à sa musique bien sûr, taillée pour le live et se déhancher sous le chapiteau violet. C'est un peu répétitif sur la longueur mais ça fait du bien d'entendre ces vieilles sonorités! (K)


PIPES AND PINTS (Supositor Stage, 16h50-17h35)

Les Dropkick Murphys tchèques? Quelque chose comme ça puisque les Slaves balancent une sorte de punk/hardcore celtique et festif sur lequel vient se greffer une... cornemuse!? Original et surtout bien efficace, surtout en live! De quoi faire bouger le public du Motocultor, de toute façon toujours prompt à pogoter et slammer. Ça me plait bien mais il y a un autre groupe que j'aime bien qui joue en même temps alors j'ai partagé mon temps entre les deux. Du coup, direction la Massey Ferguscène.... (K)


HYPNO5E (Massey Ferguscène, 16h50-17h35)

... pour HYPNO5E. Cela peut paraître étonnant que j'apprécie ce groupe de metal moderne mais j'ai appris à les aimer petit à petit. En écoutant leur dernier album et en les voyant en live plusieurs fois. Notamment la semaine d'avant au Brutal Assault où ce fut comme la révélation pour moi pendant un concert poignant au son cristallin. Je garde ma préférence pour les passages calmes et "émotionnels" du combo français comparés aux moments de furies saccadées et hurlées (quoique ça sonne bien mieux que beaucoup d'autres groupes qui s'y adonnent aussi) mais voilà un groupe intéressant qui essaye de développer son propre univers en mêlant sa musique tantôt tendre tantôt énervée à des extraits de films. Cinematic Metal qu'ils appellent ça et ça colle plutôt bien. Encore un bon concert de HYPNO5E, accueilli par de nombreux fans satisfaits, même si leur show tchèque restera au-dessus pour moi, notamment grâce à un bien meilleur son. On pourrait aussi reprocher aux gars un manque de communication avec les spectateurs. Mais le groupe dégage suffisamment de choses sur scène pour qu'on leur pardonne ce côté un peu distant. À la prochaine! (K)


FURIA (Massey Ferguscene, 18h30-19h20)

Alors que GOATWHORE tentait vainement de nous distraire sur la Supositor Stage, l'idée brillante de changer de scène et d'aller rigoler devant DALRIADA m'est venue à l'esprit. Et je ne me remercierai jamais assez d'avoir fait un tour de l'autre côté du festival car à ma grande surprise, ce ne sont pas les Hongrois mais bien les Polonais de FURIA, ayant déjà joué la veille sous une pluie torrentielle, qui donnaient leur concert. J'en profite à l'occasion pour souligner le manque d'organisation au niveau des changements de running-order, n'ayant trouvé qu'une affichette mal collée sous l'une des scènes pour avertir de cette modification d'emploi du temps. Très certainement la raison pour laquelle je n'ai pas pu voir le set complet de FURIA ce jour-ci. Disposant d'un son correct sans être excellent, le groupe n'a pourtant aucune difficulté à nous convaincre pleinement, le côté atmosphérique des compositions équilibrant parfaitement la balance par rapport aux instants plus agressifs. La formule bien rodée de la formation permet de ce fait de ne jamais être ennuyé par les morceaux, possédant tous leur propres qualités distinctives et évitant ainsi une impression de trop grande uniformité d'un bout à l'autre du concert. Le public semble ravi d'avoir pu assister à ce concert, en témoignent les applaudissements au moment où les Polonais quittent la scène. Et second coup de gueule contre l'organisation, qui après le set ne remercie même pas FURIA d'avoir fait ce remplacement au pied levé, et ne parviendra pas, non plus, à prononcer correctement le nom de DALRIADA. Professionnalisme jusqu'au bout. (AS)


GOROD (Dave Mustage, 19h25-20h15)

GOATWHORE à 18h30 sur la Supositor Stage aurait dû être mon concert suivant mais le rhum au camping c'est bien aussi. En conséquence, retour sur le site un peu plus tard que prévu pour GOROD, groupe que j'aime toujours voir sur les planches même si le meilleur est derrière eux malgré un dernier album très convenable qui fait un peu oublier le précédent. Malheureusement, je ne sais pas si c'est le son brouillon, la fatigue ou les excès éthyliques qui embrument mon cerveau (probablement un mélange des trois) mais impossible de rentrer dans le show des Bordelais. Même si la musique de GOROD n'est pas à la portée du premier clampin venu vu la technicité de son death metal moderne, il y a pourtant ce côté groovy efficace qui te prend d'entrée, normalement. Sans oublier le charisme des membres toujours de bonne humeur, notamment le chanteur même si je ne suis pas fan de sa voix moins gutturale que son prédécesseur. Ça n'a toutefois pas suffi en ce début de soirée pour me faire apprécier le set. (K)


AGNOSTIC FRONT (Supositor Stage, 20h25-21h15)

Pas de problème par contre pour prendre son pied devant celui d'AGNOSTIC FRONT. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas vu ce groupe emblématique de la scène hardcore new-yorkaise (Hellfest 2006?) et je me demande pourquoi je n'avais pas cherché à les revoir avant tant ça bute sur scène. Je m'étais déjà éclaté l'année dernière devant Madball et Sick Of It All et voilà que le Motocultor ramène une autre légende de la côte est pour une bonne leçon de hardcore à l'ancienne menée par l'incroyable Roger Miret et son éternel bandana. Quelle énergie, quel groove, quel charisme! Et la reprise de "Blitkrieg Bop" des Ramones, si c'est pas la vie, ça?! Le public est en ébullition et on passe un putain de bon moment, encore une fois sur la Supositor Stage, la meilleure scène et de loin! (K)

Après une telle mandale, il aurait été difficile de passer à un autre groupe et de toute façon, l'affiche du reste de la journée ne me passionnait pas. NEUROSIS, CULT OF LUNA, CARPENTER BRUT, AMENRA, très peu pour moi! À la rigueur MAYHEM, JELLO BIAFRA & THE G.S.M. ou au pire SOILWORK aurait pu me motiver un peu plus. C'est donc tôt que je finirais cette deuxième journée assez light mais c'était prévu vu l'affiche qui me parlait moins. J'ai cela dit passé une bonne journée entre concerts fort sympathiques (AGRESSOR, GIUDA, HYPNO5E, AGNOSTIC FRONT) et levages de coude au camping (et au fest). Niveau son par contre, on reste en-dessous de mes standards mais rien qui ait vraiment gâché les prestations. Demain devrait être une autre histoire. Moins de postcore et plus de metal extrême! (K)

CULT OF LUNA (Massey Ferguscène, 22h30-23h20)

La sainte-trinité du post-metal était pour moi une raison suffisante de venir à ce festival, et si l'un des groupes était particulièrement attendu par votre serviteur, c'est bien les Suédois de CULT OF LUNA. La claque magistrale administrée au Roadburn n'avait pas suffit à calmer mon enthousiasme et ma seule hâte était de reprendre encore une dose du culte. A contexte différent, setlist différente et cette fois-ci, exit Somewhere Along the Highway. Tant mieux ou tant pis, tout dépendra des goûts de chacun mais j'avoue être heureux d'avoir pu assister à un concert bien plus axé sur l'excellent Vertikal, probablement l'un des meilleurs disques des Scandinaves. Et quitte à faire les choses comme il faut et à enfoncer le clou dès les premières minutes du concert, l'ouverture n'est autre que « Vicarious Redemption », composition culminant à presque vingt minutes. Rien que ça, ouais. Et c'est là que le voyage commence. On ferme les yeux, en se laissant peu à peu emporter par les mouvements de la musique. Un démarrage progressif, en douceur, peignant des paysages stellaires avant d'entraîner dans des dimensions inconnues, que seul l'esprit peut imaginer. Les riffs lourds et percutants du post-metal des Suédois vous frappent tels des massues mais la sensation procurée est plaisante. En dépit d'un son un peu brouillon au départ qui se réglera plutôt rapidement, l'ensemble approchait la perfection. Même « Ghost Trail », issue d'Eternal Kingdom, album que j'apprécie le moins des six musiciens, est propice à cet envol et nous fait perdre pied. L'atterrissage s'effectue au bout de quatre morceaux, mais c'est comme si le temps s'était arrêté. Comme si, pendant un instant, nous étions ailleurs, notre esprit détaché de notre corps. « In Awe Of », parfaite conclusion, est interprétée avec brio, avant de laisser place au silence, puis à NEUROSIS. CULT OF LUNA n'aura peut-être pas touché tout le monde. Mais les moments que j'ai passés devant ce concert resteront certainement gravés en moi pendant longtemps. Je ne demande qu'à revivre ça. Toujours avec cette même impatience. (AS)


NEUROSIS (Dave Mustage, 23h25-00h20)

L'épisode II de la sainte-trinité du post-metal se poursuit avec NEUROSIS, que j'attendais avec hâte et crainte. N'ayant pas été touché par leur concert du Graspop 2014 et gardant en moi cette peur de ne pouvoir rien apprécier après l'excursion proposée par CULT OF LUNA, j'espérais que NEUROSIS n'en ferait pas les frais. À mon plus grand bonheur, il n'en sera rien, que du contraire même, et les claques se suivent avec cette même intensité qui me fait comprendre à chaque instant la raison pour laquelle je suis venu. Les titres cultes du groupe américain sont interprétés, et leurs albums clefs ainsi mis à l'honneur. Que ce soit par le biais de morceaux tels « Times of Grace » en introduction ou « Locust Star » tiré de Through Silver in Blood en guise de conclusion, aucun titre ne méritait d'être ôté de ce concert. Scott Kelly et Steve Von Till se livrent à cet échange vocal dont ils ont le secret, cette confrontation qui donne ce cachet bien particulier à NEUROSIS. L'un comme l'autre a sa signature, son timbre qui lui est propre et apporte sa pierre à l'édifice. L'ennui? Jamais il ne viendra me guetter, du moins cette fois-ci. Bien à l'inverse, il m'est difficile de ne pas fermer les yeux et de me plonger dans un état cathartique, pour vivre pleinement ces sensations que me procurent ces morceaux. Ce set est l'occasion rêvée pour les cinq musiciens de présenter de nouvelles pièces, issues de l'opus Fires Within Fires à paraître en septembre. Et autant vous dire que cette sortie augure du bon, tant les pistes s'insèrent à merveille parmi les morceaux plus anciens. De quoi faire grandir mon impatience quant à la sortie prochaine de cette nouvelle œuvre. Une claque, puis une autre, c'est pour ça que la sainte-trinité s'est imposée en tant que référence dans le genre. Difficile d'en ressortir indemne. Et de se dépêtrer de cette inlassable envie d'y revenir. Cercle vicieux. (AS)


AMENRA (Dave Mustage, 01h25-02h25)

Une performance des Belges en plein air me faisait craindre le pire. Dernier membre de la sainte-trinité, AMENRA s'est forgé une réputation solide en l'espace de quelques années, au point de devenir une figure emblématique du genre. Pourtant, à l'inverse des deux autres membres de ce saint trio, plus je vois le groupe en concert, et moins l'enthousiasme est palpable en moi. Sans doute cette impression un peu désagréable d'avoir droit à un concert usant des mêmes codes à chaque occasion, garantissant toujours de passer sous le rouleau compresseur belge avec grand plaisir, mais sans la magie de la découverte, ou celle encore de la consécration. Ce soir-là encore, je suis resté sur ma faim. Rien de mauvais à déplorer, tant le groupe s'est s'y prendre. Et d'ailleurs, si je suis aussi souvent présent à leurs concerts, c'est qu'il y a bien une raison. Mais pour cette performance du Motocultor, AMENRA souffre de la comparaison avec ses prédécesseurs et n'en ressort pas gagnant. D'autant plus avec une setlist que je termine par ne connaître que trop bien. Soulignons tout de même l'implication des musiciens, toujours aussi investis dans la prestation, et en particulier celle du frontman Colin E. Van Eeckhout qui ne cesse de m'impressionner. Ses vocaux menaçants vous font trembler, vous broient de l'intérieur et ces images projetées sur un écran géant ne font qu'accentuer cet impact visuel déjà important par le jeu de scène du chanteur. « The Pain. It Is Shapeless. », « Razoreater » ou « Silver Needle. Golden Nail » n'ont de cesse de m'emporter. Et mes critiques sur le groupe n'effacent en rien ces sensations procurées. Mais si l'heure attribuée m'est encore parue courte, un goût légèrement amer vient se mélanger à celui du plaisir. Qui sait quand celui-ci partira. Celui de l'amertume ou du bonheur? Allez savoir. (AS)

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Agnostic Front au Motocultor 2016
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Motocultor Festival 2016
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Octobre 2016
  

5 COMMENTAIRE(S)

AtomicSchnitzel citer
AtomicSchnitzel
21/10/2016 16:51
Haha je confirme ça l'était. Et encore mon excitation était légère par rapport à celle de Momos quand il a appris que Furia jouait le Samedi en remplacement de Dalriada.
Sagamore citer
Sagamore
21/10/2016 16:21
J'ai raté Furia en France, je pensais que c'étaient les autres... Je suis dépité, du coup, haha. En live, ça devait être effectivement très bon.
AxGxB citer
AxGxB
04/10/2016 15:58
Première venue au Motocultor et effectivement, ça ne respire pas le festival ultra-pro. Ceci étant, ça ne manque pas de charme et dans l'ensemble, la qualité est au rendez-vous. Je n'ai fait que le samedi mais car l'affiche était vraiment chouette même si quelques groupes les vendredis et dimanche m'auraient bien bottés.

Quoi qu'il en soit, le samedi était cool. Première fois que je voyais Agressor et c'était vraiment bonnard. J'ai aussi hésité avec RLHT mais pas bien longtemps et j'ai bien fait.

Fange c'était bien gras. Voir Mathias en survet Nike c'était rigolo.

Pips And Pints sympathique avec un bon esprit malgré quelques riffs assez lambda.

Sordid Ship ultra cool dans le genre Punk/Hardcore sans prise de tête et rigolo.

Gorod ça m'a vite soulé...

Mayhem c'était vraiment cool. Le son au milieu/milieu était plutôt bon contrairement à ce que j'ai pu lire ici et là. Setlist évidemment aux petits oignons avec une atmosphère bien noire. Attila assure vraiment sous sa cape avec ses gestes et sa voix de possédé.

Des années que je n'avais pas revu Cult Of Luna et c'était bien cool même si je connais beaucoup moins le groupe depuis "Somewhere Along The Highway". Puissant et hypnotique.

Neurosis toujours aussi impérial. Les nouveaux morceaux sont passés crème. C'était court et je n'ai jamais trouvé le temps long (ce qui n'est pas toujours le cas).
Je préfère Carpenter Brut à Perturbator parce que plus agressif. Et avec la présence d'un guitariste et d'un batteur, ça fait encore plus de différence. Set bien bonnard - un petit coup de frais sur le festival - avec quantité de films de seconde zone en arrière-plan. Cool.

Comme COL, ça faisait quelques années que je n'avais pas vu Amen-Ra et c'était vraiment bien chouette. Le son était vraiment lourd et l'ambiance tout autant.

Keyser citer
Keyser
03/10/2016 12:19
AtomicSchnitzel a écrit : Marrant je pensais pas que tu aimais Hypno5e. Les 10 minutes que j'ai entendu ne m'ont pas emballé du tout pour ma part. Gros sourire

J'aime leurs parties calmes que je trouve touchantes/poignantes, moins les séquences saccadées plus banales mais qui font le taf en live.
AtomicSchnitzel citer
AtomicSchnitzel
03/10/2016 12:13
Marrant je pensais pas que tu aimais Hypno5e. Les 10 minutes que j'ai entendu ne m'ont pas emballé du tout pour ma part. Gros sourire

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