Visuel très engageant pour le 7ème album des malfaisants Suédois de
DARK FUNERAL ! J’aime bien ce dessin parce qu’il est détaillé tout en restant sobre. Le groupe ne l’a pas toujours été, aimant toujours être plus satanique que Satan lui-même. J’aime bien aussi les différentes nuances de bleu. D’autant qu’elles rappellent évidemment le travail de Necrolord, qui avait accompagné les débuts du groupe en réalisant la pochette de
The Secrets of the Black Arts. Il avait d’ailleurs repris du service plus de 20 ans après pour le 6ème album, en 2016 :
Where Shadows Forever Reign. Entre les deux époques, le bleu avait aussi été choisi pour le deuxième album,
Vobiscum Satanas, fait par Guerilla Art) alors que sur les trois suivants c’est le rouge qui avait pris le pouvoir, faisant crépiter les flammes de l’enfer grâce aux mains diaboliques de l’Italien Morbid. Il a par la suite travaillé pour
MAYHEM au fait. Pour l’album d’aujourd’hui,
We are the Apocalypse, c’est une nouvelle fois une pointure qui a fait parler son talent, en la personne du Brésilien Marcelo Vasco. On lui doit également des pochettes pour
SLAYER (
Repentless),
BORKNAGAR,
1349,
MACHINE HEAD… Une valeur sûre donc pour accompagner le retour de
DARK FUNERAL après 6 ans d’attente !
Mais d’ailleurs, où en est le groupe culte ? D’un point de vue du line-up déjà, il ne reste plus qu’un seul membre des origines, le guitariste Lord Ahriman. Bon, il a plus ou moins toujours été le vrai visage de la formation et ses plus anciens comparses ont quitté le navire très tôt Niko Kaukinen et Draugen était partis avant même le premier album, puis Themgoroth et Equimanthorn n’ont été membres que jusqu’en 1995, et Blackmoon jusqu’en 1996… Ce dernier s’est d’ailleurs suicidé en 2013… Du coup, le membre actif le plus longtemps ancien après Lord Ahriman n’est là que depuis 2003 et c’est papy Chaq Mol, Le guitariste de 56 ans ! Il y a ensuite au chant, pour le deuxième album d’affilée, le chanteur emblématique de
GRÁ : Heljarmadr, avec une voix toujours aussi chaleureuse et implacable. Et enfin il y a deux têtes toutes deux débarquées en 2018 : Jalomaah à la batterie, et Adra-Melek à la basse. Lui, il a joué dans les années 90 pour
THERION et par la suite pour
GRAVE... Voilà, ce sont les 5 membres actuels, longue vie à eux Passons à l’album.
We are the Apocalypse arrive donc 6 ans après
Where Shadows Forever Reign. Comme son prédécesseur, il sort sur le label allemand Century Media. Il contient 9 titres qui ont une durée assez homogène, entre 4:20 et 5:46 pour une durée totale d’opus qui avoisine les 44 minutes. La sortie a été annoncée des mois à l’avance, et afin de titiller et satisfaire la curiosité des fans trois clips sont parus sur YouTube à raison d’un par mois. Le premier a été « Let the Devil In », un bon petit apéritif, qui permettait avant tout de constater que le groupe était resté le même, très chaud et enragé, mais avec tout de même suffisamment de mélodies pour capter l’oreille. Il lui manquait peut-être un élément fort pour montrer que
DARK FUNERAL était encore au sommet de son art, mais il rassurait sur les intentions. Le clip en lui-même était un peu too much, mais fidèle à ce que tout le monde attend de lui : du spectacle. Car comme le disent les mauvaises langues : « ça pose pas mal
DARK FUFU ! ». Oui mais bon… c’est nos bons vieux vétérans de
DARK FUNERAL, alors on accepte ! On les connaît bien et on sait que ce n’est pas du sérieux. Ils jouent avec l’imagerie et ils en font des tonnes. C’est aussi leur personnalité...
Le deuxième titre sorti en avance a été « Nightfall », et entre nous, c’est peut-être bien celui qui, après avoir écouté le reste, m’a le plus botté de tout l’album. La rage est là. Le morceau dévaste tout avec des cavalcades sans fin, avec des riffs entraînants, avec le cri « Nightfall » qui résonne longtemps dans les oreilles. C’est très jouissif comme morceau ! Et puis enfin c’est « Leviathan » qui a été dévoilé juste avant la sortie de l’album. Un morceau qui montre un peu plus de nuances : il débute et finit par une guitare acoustique, il est coupé par un léger break, ses riffs ont un petit accent oriental... oui, petit... petit. Tellement petit qu’on va me dire que je suis le seul à y croire, rahahaah !
Trois morceaux qui font du bien, mais bonne nouvelle cependant, ils ne sont pas nécessairement meilleurs que les 6 restants, qu’il faudra découvrir sur l’album. Le niveau est particulièrement homogène sur cet album, et l’on retrouve
DARK FUNERAL tel qu’on l’espérait. Lui-même n’essaie même pas de se renouveler ou de nous surprendre. Il joue ce qu’il a à faire et on est content d’avoir notre ration ! Il met de bonnes baffes, il a une énergie très contagieuse, et il remplit donc son contrat : nous tirer vers le haut avec des compositions endiablées qui boosteraient les morts ! Pas de déception, et même des riffs qui font ultra plaisir, dans la voie tracée depuis maintenant des décennies !
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