The Gloomy Radiance of the Moon - Hidden in the Darkness of Fallen Mastery
Chronique
The Gloomy Radiance of the Moon Hidden in the Darkness of Fallen Mastery
Mais qu’est-ce que c’est que ça ! Un OVNI ! Ça fait du bien des OVNI, surtout quand on ne s’y attend pas vraiment. The Gloomy Radiance of the Moon a un nom à coucher dehors, sous l’éclat sombre de la lune, mais une musique vraiment originale. Il vient des Pays-Bas, il est tenu par un homme seul et sorti de nulle part se faisant appeler J.M.K.P., et il avait sorti son premier album en 2022, avec un nom encore plus à rallonge que le nouveau : When the Nameless Stars Serenade Your Ravenous Usurpation of the Blackness. Il aime faire long apparemment dans les noms, que ce soit celui du groupe, celui des albums, ou encore celui des morceaux. Le deuxième opus, sorti à nouveau sur New Era Production, s’intitule Hidden in the Darkness of Fallen Mastery. Et pour donner un exemple du nom des pistes, prenons le premier : « The Sempiternal Pestilent Wind Carries the Begrieved Whispers of Death »... Est-ce que ce goût pour les descriptions sans fin ne vous rappelle pas un vieux groupe anglais ? Si ! BAL-SAGOTH ! Et principalement son album Starfire Burning upon the Ice-Veiled Throne of Ultima Thule sur lequel on pouvait trouver entre autres « In the Raven-Haunted Forests of Darkenhold, Where Shadows Reign and the Hues of Sunlight Never Dance ». Eh bien, ce n’est pas l’unique point commun, car il va effectivement y avoir d’autres ressemblances le long de ces 38 minutes.
Et c’est tout de même assez surprenant de retrouver en 2023 autant de groupes ouvertement influencés par un groupe qui a longtemps fait sourire la scène, qui s’est fait moquer, qui a été considéré comme kitch très rapidement... A part THE GLOOMY RADIANCE OF THE MOON, nous avons eu le premier album de ARGENTHORNS en avril, mais également le quatrième de GRAND CELESTIAL NIGHTMARE fin septembre. Ces trois groupes s’inspirent en partie de BAL-SAGOTH, mais en y ajoutant chacun des éléments différents, ce qui évite de penser à des copies pures et simples. Le groupe qui nous intéresse aujourd’hui rappelle les Anglais principalement par l’utilisation de claviers assez grandiloquents, d’escapades furtives mais pas continues dans l’espace, et par quelques vocaux déclamés de la même manière. Mais ce ne sont donc que des passages plutôt rares, qui ne permettront pas non plus de définir correctement la musique et les ambiances du groupe. Les 8 compositions sont marquées par une batterie emballée particulièrement folle, sur laquelle une voix stridente hurle sans se ménager. Des claviers sont ajoutés mais ils forment plus une cascade sonore plutôt que des mélodies. Des chœurs, souvent féminins sont ajoutés en fond... Cela constitue un ensemble chargé, mais finalement bien réussi, comme si ELEND avait décidé de faire du black sympho joué en accéléré.
Cet album est assez tordu. Assez addictif aussi. J’ai vraiment beaucoup accroché à ce qu’il propose, même si la formule risque de ne pas être convaincante si elle restait la même la prochaine fois encore. En tout cas, ça fonctionne très bien ici, et j’ai adoré écouter ces morceaux en boucle, qui m’ont donné l’impression de plonger dans un enfer apocalyptique majestueux.
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