chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Mephistopheles - Landscape Symphonies

Chronique

Mephistopheles Landscape Symphonies
Black metal et romantisme… deux termes qui n’ont a priori strictement rien à faire dans la même phrase (si tant est qu’on veuille que cette phrase ai un sens). Et bien c’est désormais chose faite avec ce Landscape Symphonies. Mephistopheles, formation jeune à l’époque (le batteur à tout juste 16 ans), frappe très fort pour un premier coup grace a un album fin et raffiné, beau et intense, d’une spontanéité et d’une naïveté presque touchante, mais surtout à 1000 lieus de tout idéologie foireuse et de concept satano-mongolien…

Déjà concernant le côté extra musical de la chose, c’est somme classique mais fort prometteur : un pays d’origine plutôt bercé par le heavy, une présentation au dos du cd plus que déjà vu (un portrait de chaque membres, comme sur les premiers Emperor, Dissection et Sacramentum), du corpsepaint, une pochette splendide (une photo de Neuschwanstein, un des plus beau châteaux de Bavière – vous voyez déjà l’inspiration…).

Dès les premières secondes de l’introduction, Mephistopheles nous déploie des nappes de claviers totalement féeriques et majestueuses, renvoyant vers des immensités verdoyantes entourant le fameux château qu’on peut voir sur la pochette. Des sons de cloches viennent renforcer l’atmosphère baroque et lumineuse qui s’échappe de cette entrée en matière, présentant une mélodie tout à fait sublime et qui colle le frisson.

Puis quand démarre le premier véritable morceau, changement de registre ; les guitares on un son assez cru, la batterie est super mal produite et ce défaut de production gâche un peu les parties black (mais par contre, met encore plus en valeur les claviers et les atmosphères). Au niveau des guitares, les mélodies sont très très biens faites et vous squatteront le crânes des jours et des semaines durant.

La voix black est assez agressive, mais une voix féminine très pure et très douce est là pour renforcer (comme si cela n’était pas déjà suffisamment beau) la poésie et l’onirisme de l’ambiance générale du disque.

Qu’il soit mid tempo ou blasté, le black de Mephistopheles navigue entre mélancolie, beauté, puissance et sombre. Mais surtout… il est entrecoupé de passages atmosphériques absolument sublimes ; hypnotiques, féeriques et tout simplement bouleversants (Cosmos, Dark Clouds Rise Above The Kingdom); et de nombreux passages de cet album sont les plus beaux que j’ai pu entendre dans ce type de black.

Autre point fort du disque ; l’instrumental Destiny’s Call, un peu moins de 6 minutes d’un black metal mid tempo, parsemé de soli et de claviers des plus touchants et rêveurs. Les mélodies sont mélancolique à souhait, et véritablement bouleversantes (oui, je radote, mais ce mot est adéquats, là !) ; y’en a une qui m’a particulièrement mis en vrac, c’est celle qu’on entend vers 04’21, puis vers la fin du morceau. Quant à l’ambiance qui ressort du morceau… c’est indescriptible tellement c’est beau.

Les morceaux qui suivent cet instrumental sont légèrement un ton en dessous des précédents, bien que toujours dans cette même veine opposant un black mélodique directes et des passages synthétiques aux mélodies enchanteresses.
The Overture Of The Night est le morceau le plus "agressif", mais possède un bon riff épique après une minutes. Pas beaucoup de claviers ici, mais My Throne Of Wisdom relève le niveau à la quatrième minute avec son passage complètement enchanteur, cristallin voir enfantin, d'une pureté et d'un naïveté flirtant tellement avec nos sentiments que ça en devient presque honteux.

Piste 7. Infinite Dreams. Voila un nom des plus explicite… et encore un morceaux qui fout en l’air par sa beauté. Encore un mid tempo très calme, très mélancolique (voir triste), qui a idéalement sa place en dernier véritable morceau. Et les claviers d’une rare mélancolie, la voix féminine semblant vous appeler à la suivre et l’aura crépusculaire et romantique de ce morceau risque fort de vous décrocher une chtite larme…

Pour clôturer cette chronique, je dirais que Landscape Symphonies est tout simplement un chef d’œuvre de spontanéité, fait par de jeune gens qui sont des maîtres pour ce qui est de créer une atmosphère unique en son genre.

Et si vous aimer les beaux paysages, les parcs où les jardins de châteaux, c’est la seule choses qui vous sautera à l’esprit en écoutant ce disque. Vous voyagerez beaucoup et les effets s’en feront sentir longtemps après.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Mephistopheles
Black symphonique
1996 - Adipocere Records
notes
Chroniqueur : 9/10
Lecteurs : (4)  8.25/10
Webzines : (3)  7.11/10

plus d'infos sur
Mephistopheles
Mephistopheles
Black/Death - 1994 † 2003 - Allemagne
  

tracklist
01.   A Landscape Symphony (introduction)
02.   Cosmos...
03.   Dark Clouds Rise Above The Kingdom
04.   Destiny Calls (instrumental)
05.   The Overture Of The Night
06.   My Throne Of Wisdom
07.   Infinite Dreams
08.   I Will No Forget... (outro)

line up
voir aussi
Mephistopheles
Mephistopheles
Death Unveiled

2003 - Remedy Records
  

Essayez aussi
Emperor
Emperor
Live Inferno (Live)

2009 - Candlelight Records
  
Abigail Williams
Abigail Williams
In The Shadow Of A Thousand Suns

2008 - Candlelight Records
  
Ephel Duath
Ephel Duath
Rephormula

2001 - Elitist Records
  
...and Oceans
...and Oceans
Cosmic World Mother

2020 - Season Of Mist
  
Sigh
Sigh
Hangman's Hymn
(Musikalische Exequien)

2007 - Osmose Productions
  

Nervosa
Downfall of Mankind
Lire la chronique
Terminal Violence
Moshocalypse
Lire la chronique
Mass Disorder
Hupokrisis (EP)
Lire la chronique
Oozing Wound
We Cater To Cowards
Lire la chronique
Lifeless Dark
Forces Of Nature's Transfor...
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Refore
Illusion of Existence
Lire la chronique
Dunkell Reiter
Thrash Never Dies
Lire la chronique
Agressor
Towards Beyond
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
The Black Dahlia Murder
Servitude
Lire la chronique
Prestige
Reveal the Ravage
Lire la chronique
Witches
The Fates
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
La photo mystère du 1 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Deceased
Children Of The Morgue
Lire la chronique
Enforced
A Leap Into The Dark (EP)
Lire la chronique
Muscadeath 2024
Lire le biographie
Ireful
Agents Of Doom
Lire la chronique
Muscadeath 2024 Jour 2
Aborted + Ad Patres + Disfu...
Lire le live report
Scumripper
For A Few Fixes More
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Morbid Saint
Swallowed By Hell
Lire la chronique
Machete Law
Chains of Despair (EP)
Lire la chronique
Scolopendra
Citadel Of Torment (EP)
Lire la chronique
Aggressive Perfector
Havoc At The Midnight Hour
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Armoros
Pieces
Lire la chronique
Laceration
I Erode
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Überserker
Ineffable Force of Will
Lire la chronique