Borgtårn - Sorte Makt
Chronique
Borgtårn Sorte Makt
Il y a de la concurrence ! Le style commence vraiment à être bouchonné ! Mais bon, pour certains, l’adage « plus on est de fous plus on rit » reste apprécié dans le domaine du black metal cradouille ténébreux, alors ils seront ravis de découvrir un nouveau groupe qui rivalise avec les formations les plus sombres du Portugal. Oui, BORGTÅRN fait dans le raw black metal froid et rugueux, et il n’a pas volé ses comparaisons avec BLACK CILICE et autres comparses. Bon, il a apparemment envie qu’on le compare à des ténors d’autres pays comme DROWNING THE LIGHT, LAMPIR ou GROGALDR, alors faisons-lui plaisir et acceptons. D’autant plus que ce n’est pas le Portugal qui a inventé ces sonorités. Il s’est juste emparé de cette tendance et a bien profité d’une demande évidente pour un genre bien basique, bien hermétique, mais finalement terriblement immersif.
BORGTÅRN est d’origine norvégienne au fait. Il est tenu par le mystérieux Hávarðr, qui fait tout de lui-même, et qui ne semble pas affilié à un autre groupe pour le moment. Ou alors c’est qu’il le cache pour donner l’impression que cette formation est sa toute première expérience. Le nom du groupe est dans sa langue maternelle et il signifie « La tour du château ». Tiens, ça tombe bien puisque c’est aussi ce qui est montré sur la pochette. Les ambiances collent, même si de mon côté j’ai plutôt l’impression d’être directement envoyé dans les sombres recoins d’une grotte humide.
L’album est plutôt court, avec seulement 26 minutes au compteur, mais cela s’explique par le fait qu’il s’agit à la base d’une démo, parue en 2023, et reproposée cette fois-ci par le label Humanity's Plague Productions. Il y a tout de même 7 pistes, dont une intro et une outro de moins de deux minutes chacune qui imposent des atmosphères hantées. Les 5 autres compositions correspondent exactement à ce qu’on peut attendre des groupes du style, très raw, très tendu, avec des vocaux nasillards et criards. C’est bien exécuté, mais terriblement fidèle à un genre et donc prévisible, d’autant qu’il n’y a aucune valeur ajoutée. J’ai plus été touché par BRAKEL par exemple, chroniqué très récemment dans ces pages.
Le groupe fait donc l’affaire pour avoir une petite dose de raw black metal froid, sale et vilain, mais sans se démarquer.
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