Aaaah, nous voilà rassurés ! Enfin le nouvel album de
VARDAN est arrivé ! Nous nous demandions aussi ce qu’il avait pu arriver à son leader - élu sans difficulté à ce poste puisqu’il s’agit d’un one man’s band – vu qu’il avait sorti son énième album le 20 janvier 2015 (
Verses from Ancient Times), le suivant le 17 février de la même année (
The Night, The Loneliness), mais aucun en mars ! Aucune explication n’avait été fournie à propos de cette absence inhabituelle, interminable, dérangeante. Deux mois ont donc passé et enfin, le 28 avril, sort
Despicable Broken Hope. Ne me demandez pas ce qui a pu provoquer ce retard. Dieu seul le sait. Seule hypothèse que je puisse imaginer : Vardan n’a pas pu composer en mars parce qu’il était trop occupé à écouter le nouvel album de
STRIBORG :
This Suffocating Existence, le premier depuis 6 ans. Ça se tient si on se souvient que notre homme semble vouer un culte à l’Australien. Il en a bien copié la quantité déraisonnable de sorties en un temps record mais aussi le style, dans un registre assez proche perdu entre black atmosphérique, ambiances misanthropes et dépressives.
C’est encore le cas sur ces 5 nouveaux titres qui n’ont toujours pas de noms, appelés sobrement I, II, III, IV et V. On se doute que Monsieur ne peut pas réfléchir à de la musique, à un nom d’album, à un visuel et avoir en plus le temps de trouver des noms pour ses morceaux. D’ailleurs ça sert à quoi de nommer des compositions, hein ? Bon, cela peut sembler bâclé, mais c’est seule chose à l’être.
VARDAN garde une nouvelle fois le niveau qu’il maintient depuis 4 albums et arrive à mêler souffrance, mélancolie et mal-être dans sa musique. Les ficelles sont évidemment identiques à celles des albums et à celles de 90% des groupes de dépressif, mais bien qu’il tire fortement dessus elle en rompt pas. Peut-être parce que c’est toujours plaisant d’entendre du BM dépressif pur, qui ne s’embarrasse pas de chants clairs, d’innovation malvenue, de post black fade...
On peut noter que contrairement à ses habitudes
VARDAN mêle les rythmes sur un même morceau. C’est à dire qu’avant il nous faisait un album dépressif « je ne peux plus vivre dans ce monde, ouiiiiin » puis un autre misanthrope « Allez tous mourir, ignobles immondices que vous êtes, bwoaaaar ! ». Ce coup-ci on a les deux en un. « I » et « III » sont plutôt lents, portés par des riffs répétitifs et chargés de planter un décor de désolation. « II » et « IV » sont plus envolés et haineux à la fois, alpaguant l’auditeur. Quant à « V », il propose l’un et l’autre sachant passer efficacement d’un rythme à l’autre, bien entendu avec les mêmes vocaux que sur le reste de l’album : des gémissements de douleur intense...
Alors que tout le monde doit rire de
VARDAN et de sa fâcheuse tendance à sortir un album par mois ou presque, le résultat me plaît, et je dirais même que c’est de mieux en mieux... Il a raison de battre le fer tant qu’il est chaud et d’enchaîner les compos s’il est dans une période si créatrice : « Un petit souci quotidien = une chanson »... Et si vous n’arrivez pas à suivre, ce n’est pas sa faute, c’est la vôtre ! Cet album est très bon et ceux qui ne connaissent pas
VARDAN pourront très bien commencer avec celui-ci.
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