chargement...
Remontez pour accéder au menu
144 visiteurs :: Invité  » se connecter
Seth » 1349 - The W... »

Strivers - Precious Core

Chronique

Strivers Precious Core
Bon sang, une pochette pareille, même pour une sortie estampillée metalcore, il fallait oser. C’est qu’il a drôlement grandi My Little Pony, il est devenu le Cheval pâle (quatrième cheval, portant la Mort) mais tout en restant coquet avec sa crinière couleur prune ainsi que la garniture fleurie… Je l’avoue, le visuel de ce « Precious Core », premier album des Toulousains de STRIVERS après un EP (« Overcome) sorti en 2018, m’a donné envie de taquiner mais, au moins, le quatuor ne pourra pas être accusé de masculinisme. Ah si, parce qu’il n’y a pas de femmes dans le groupe mais l’heure n’est pas au débat stérile, on se fiche de savoir qui a pris rendez-vous pour une vasectomie. Je ne devrais pas écrire pendant l’apéritif ? Peut-être, seul Dieu peut me juger disait la philosophe Kenza, du Loft 1, à qui voulait bien la lire.

Et après tout, on s’en branle un peu non de l’artwork ? Bah non, pas vraiment en fait, parce que souvent ça finit sur un t-shirt et que je ne suis psychologiquement pas prêt à arborer une licorne, ma copine non plus d’ailleurs car si nous faisions le test H/F de Stéphane Edouard, elle aurait probablement plus de H que moi… Allez, ma vie privée, ça en revanche, on s’en branle copieusement. Par conséquent, ils valent quoi ces huit titres pour un peu moins de trente-cinq minutes ? Hé bien, étonnamment, le contenu est bien plus couillu que ce que laissait craindre l’emballage. Metalcore certes mais, d’une, avec un sacré niveau technique qui peut venir concurrencer sans problème quelques solides formations de heavy metal traditionnel, de deux le seuil de brutalité est au-dessus de ce que l’on attend généralement de ce genre musical. Par conséquent, nulle nausée à l’horizon causée par un excès de chant clair noyé dans les larmes de la frustration adolescente, zéro clavier, ici ça joue sérieusement, avec des musiciens carrés, un frontman efficace et une certaine facilité pour écrire des morceaux accrocheurs.

Comme en plus le groupe a la bonne idée de ne pas chercher à engorger son disque avec des compositions de seconde zone, des reliquats de répétition, on se retrouve avec un album plutôt solide, certes brut de décoffrage comme on le disait il y a vingt ans, pas transcendant non plus mais pour un résultat très honorable. Pour tout dire, je n’ai eu à aucun moment l’envie d’appuyer sur « stop » et je l’ai écouté plusieurs fois, cela me suffit amplement pour dire que c’est du bon boulot. Après, est-ce que c’est suffisant pour signer avec une Major ? A ce stade, j’ai des doutes, cela manque encore de hit single, certains effets vocaux sont un peu moisis (je pense à un SNAKESKIN du pauvre, le projet solo d’un des mecs de LACRIMOSA) mais heureusement rares (une seule occurrence il me semble), et il manque encore ce petit supplément d’âme qui permettra de faire basculer une écoute de « plaisante » à « incroyable ».

Il reste que pour un premier jet, STRIVERS parvient déjà à montrer de très belles choses, notamment en ce qui concerne le professionnalisme indéniable de sa démarche : bonne production, jeu irréprochable, chant juste qui reste dans le strict périmètre de l’extrême, nous partons donc sur des bases solides pour construire l’avenir.

L’air de rien, dans cette chronique, il y a tous mes encouragements pour la suite.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Strivers
Metalcore
2024 - Indépendant
notes
Chroniqueur : 7/10
Lecteurs :   -
Webzines :   -

plus d'infos sur
Strivers
Strivers
Metalcore - 2013 - France
  

formats
  • Digital / 04/05/2024 - Indépendant

tracklist
01.   Echoes of Atlas  (01:08)
02.   Sands of Time  (04:33)
03.   Gods Unleashed  (05:36)
04.   My Curse  (03:40)
05.   Eve of Strife  (04:22)
06.   Feed the Hate  (05:08)
07.   Crusade  (05:44)
08.   Painful Premonition  (04:20)

Durée : 34:31

line up
parution
4 Mai 2024

Essayez aussi
Misery
Misery
We Will Be Brave (EP)

2015 - M&O Music
  
Unearth
Unearth
The Stings of Conscience

2001 - Eulogy Recordings
  
All That Remains
All That Remains
The Fall Of Ideals

2006 - Prosthetic Records
  
The Agonist
The Agonist
Once Only Imagined

2007 - Century Media Records
  
Bleeding Through
Bleeding Through
This Is Love, This Is Murderous

2003 - Trustkill Records
  

Death Angel
Killing Season
Lire la chronique
Surgical Invasion
Death Before Dishonor
Lire la chronique
High On Fire
Cometh the Storm
Lire la chronique
Necrodeath
Arimortis
Lire la chronique
Under Assault
Deadly Experiments
Lire la chronique
High On Fire
Death Is This Communion
Lire la chronique
La photo mystère du 2 Mars 2025
Jouer à la Photo mystère
Destabilizer
Monopoly on Violence
Lire la chronique
Herakleion
Necroverse (EP)
Lire la chronique
Synaptic
Enter the Void
Lire la chronique
Obscura Tour 2025
Gorod + Obscura + Skeletal ...
Lire le live report
Colisevm European Tour 2025
Iceland + Light of Dark + P...
Lire le live report
Pandemic
Phantoms
Lire la chronique
High On Fire
Blessed Black Wings
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Février 2025
Jouer à la Photo mystère
Hazzerd
The 3rd Dimension
Lire la chronique
Bomber
Cages and Windows
Lire la chronique
Violent Definition
Progressive Obsoletion
Lire la chronique
Cattle Decapitation + Revocation + Vulvodynia + Shadow of Intent
Lire le live report
Bilan 2024
Lire le bilan
Entretien avec EXOCRINE
Lire le podcast
La photo mystère du 1 Février 2025
Jouer à la Photo mystère
Entretien avec CIRCLES OV HELL
Lire le podcast
Entretien avec Julien Truchan (BENIGHTED)
Lire le podcast
Donor
Triangle of the Lost (Rééd.)
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Janvier 2025
Jouer à la Photo mystère
DeadlySins
Age of Revelation
Lire la chronique
Deadspeak
Plagues Of Sulfur Bound
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Janvier 2025
Jouer à la Photo mystère
Disarray
Religious Disease
Lire la chronique
Loudblast
Altering Fates And Destinies
Lire la chronique