La dernière fois que j’ai dû écouter de la musique instrumentale c’était en… Bon, j’en écoute encore un peu, je ne vais pas citer inutilement des références car ce n’est pas le sujet mais, là, avec
Xavier Boscher, nous sommes déjà plus sur le
guitar hero qu’autre chose et mes souvenirs de «
Surfing with the Alien » sont déjà bien loin, d’autant que c’est à peu près mon seul point de comparaison… Ainsi, il n’est pas évident pour moi de parler d’un disque tel que ce «
Starseeds IV » où le mec fait absolument tout : écriture, interprétation, production, il a même peint la pochette. Un artiste complet donc, qui a joué aux côtés des plus grands (
MISANTHROPE,
Michael Romeo,
Per Nilsson,
Fabio Lione, etc.), autant te dire que ce n’est pas le premier manche à couilles venu qui fricote avec ces gens-là.
Et cet album alors c’est quoi ? Le dix-neuvième ? Le vingtième ? Plus encore ? Le Niçois est une boule d’idées, tu sens bien que composer lui est aussi naturel que respirer ou faire ses lacets. Tellement naturel que l’on en oublie que ce disque n’est fait que pour les guitares, par un guitariste. Ce que j’essaie maladroitement d’exprimer avec ces petits mots de tous les jours qui ne disent rien de la musicalité de ces dix titres, c’est qu’en tant qu’auditeur je retiens plus les ambiances, l’atmosphère, que la démonstration d’un talent virtuose, même si « Avian » pose très solidement les choses. Sous ma plume, c’est un compliment car, n’étant pas moi-même musicien à proprement parler, je ne peux pas réagir à des éléments techniques, les décrire, expliquer en quoi les partitions sont dingues ou encore l’apport de
Xavier à cet instrument. Au contraire, je trouve justement que ses compositions mettent à la portée du premier quidam venu la possibilité d’écouter une musique intelligente mais jamais pédante qui s’apprécie aussi bien dans une posture analytique qu’au cours d’une après-midi
chill. L’album est traversé de mélodies sublimes, subtiles, qui permettent plusieurs niveaux de lecture sans pour autant avoir le sentiment d’être face à un casse-tête chinois. J’ai été trop souvent bluffé par la simple technique, perdant de vue le plaisir qu’il peut y avoir à écouter quelque chose de simplement beau.
Enfin, je redécouvre avec «
Starseeds IV » la joie simple de pouvoir admirer de beaux solos, de laisser ma fibre
heavy metal prendre l’air un instant (« Cygnus »), cela faisait tellement longtemps que ça ne lui était pas arrivé… Ok, peut-être qu’il faudrait que je m’engouffre la totalité de la discographie de ce monsieur pour mieux comprendre où se situe ce LP mais, même sans cela, mes oreilles ne m’envoient que des signaux positifs : plaisir, bien-être, relaxation, je dis merci, sans rien attendre en retour chantait l’ami Florent. Et même si « Annunaki » rompt un peu avec la virtuosité de l’ensemble pour laisser plus de place à la basse, qui suis-je pour y trouver quoi que ce soit à redire ?
Par Jean-Clint
Par gulo gulo
Par Sosthène
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Par Lestat
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Par Keyser
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