chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
115 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Bongzilla - Amerijuanican

Chronique

Bongzilla Amerijuanican
Décidemment, Bongzilla n’est vraiment pas un groupe abonné à la finesse, et c’est même tout le contraire. Si Apogee et Gateway ont permis au groupe de s’imposer comme une des références du sludge/stoner, Amerijuanican va à coup sûr poser définitivement le groupe dans les incontournables de la scène. Première chose qui saute aux yeux, la pochette : un titre qui-a-la-classe, un militaire défoncé, et un stars and stripes détourné (même si pour des raisons de censure évidentes, les feuilles de cannabis ont été replacées par des feuilles d’érable… enfin du cannabis il y en a au dos, ne vous inquiétez pas), le ton est donné, Bongzilla n’est pas là pour faire dans la dentelle. Toujours le même leitmotiv : produire une musique qui vous clouera à votre canapé, vous collera un joint dans la bouche, et vous mettra une grande paire de claques. Bongzilla aime l’herbe, mais encule les hippies, qu’on ne se méprenne pas.

On remarquera toutefois que certains aspects jusqu’alors inhérents à l’univers de Bongzilla ont disparus sur ce nouvel album, ainsi point de samples de discours sur la drogue, et plus de gros larsens sludgy dégeulasses. Dommage diront certains, pas trop grave pour ma part, car l’essentiel est toujours là. Le premier titre déboulle ainsi sournoisement, pataud et groovy, pour bien vous attraper… et ne plus vous lacher. Amerijuanican va vous faire taper du pied et vous faire mosher au ralenti pendant presque toute la durée du disque. A l’écoute du disque, on a l’impression de se bastonner avec quelques personnes imaginaires, tout en étant sous Valium… ou d’autre substances qui vous donneront l’impression que le temps a ralenti autour de vous. Des riffs stoner jouissifs, l’album est est plein. De voix criardes (à la limite de la rupture de cordes vocales) et de rythmes crades et lents sludge, il l’est aussi. Du monstrueux Cutdown au très rock n’ roll Weedy Woman, en passant par l’halluciné Stonesphere (qui porte très bien son nom d’ailleurs), il n’y a presque rien à jeter. La production, massive, contribuera à vous coller encore plus à votre siège, en vous laissant l’air hagard et béat.

Insérez le disque dans votre platine, branchez votre lava-lamp, allumez un joint (ou ouvrez quelques bières… ou ne prenez rien, comme vous voudrez, le fait d’être défoncé n’étant pas une condition impérative pour apprécier pleinement la musique), et prenez votre pied.
Si vous aimez les productions proprettes, les ambiances « regarde, je met des mélodies partout », les compos hyper-structurées, que vous n’aimez pas les gros riffs poilus et sales, ou encore que vous n’aimez pas mettre mollement des coups de pieds dans les murs en ayant l’air bête, vous n’aimerez peut-être pas ce disque.
Mais si l’œuvre des américains enfumés vous faire tâcher votre pantalon, si vous n’aimez pas vous laver trop souvent, si vous aimez la bière pas fraîche, si vous aimez conduire en ligne droite le coude à la fenêtre en vous grattant les couilles, alors il y a fort à parier que vous aimerez Amerijuanican.

Ce disque vous foutra un sourire niais en travers de la figure, vous donnera envie de descendre dans la rue donner des coups de pieds dans des hippies, vous fera bouger fortement la tête, et vous fera danser seul au milieu du salon de façon aléatoire et non-rapide.

Bongzilla n’est pas là pour de la barbe à papa, t’entend pute ?

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Bongzilla
Sludge / Stoner
2005 - Relapse Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (4)  8.88/10
Webzines : (18)  7.03/10

plus d'infos sur
Bongzilla
Bongzilla
Sludge / Stoner - 1995 - Etats-Unis
  

tracklist
01.   Amerijuanican
02.   Kash Under Glass
03.   Tri-Pack
04.   Master
05.   Cutdown
06.   Weedy Woman
07.   Stonesphere
08.   Champagne & Reefer

voir aussi
Bongzilla
Bongzilla
Weedsconsin

2021 - Heavy Psych Sounds Records
  

Essayez aussi
16
16
Dream Squasher

2020 - Relapse Records
  
16
16
Bridges To Burn

2009 - Relapse Records
  
Drawers
Drawers
All Is One

2011 - Slow Burn Records
  
Drawers
Drawers
This Is Oil (Démo)

2009 - Deadlight Entertainment
  
Melvins
Melvins
Bullhead

1991 - Boner Records
  

Shadowspawn
Blasphemica
Lire la chronique
Suicidal Angels
Profane Prayer
Lire la chronique
Fatal Collapse
Fatal Collapse
Lire la chronique
Reavers
Violator (EP)
Lire la chronique
Forbidden
Twisted Into Form
Lire la chronique
European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Forbidden
Forbidden Evil
Lire la chronique
Brodequin
Harbinger Of Woe
Lire la chronique
Invocator
Excursion Demise
Lire la chronique
Necromanteum EU/UK Tour 2024
Aborted + Carnifex + Revoca...
Lire le live report
Headless Hunter
The Undertaker
Lire la chronique
Exa
Left in Shards
Lire la chronique
Master
Saints Dispelled
Lire la chronique
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Deliver the Suffering
Unleash the Chaos (EP)
Lire la chronique
Dissimulator
Lower Form Resistance
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
No Return
Self Mutilation
Lire la chronique
Campaign for Musical Destruction Tour 2024
Master + Napalm Death + Pri...
Lire le live report
Monolyth + Përl + Nemost
Lire le live report
Electrocutioner
False Idols
Lire la chronique
Kaos 696 Winter War 2024
Helldrifter + Impiety + Nihilo
Lire le live report
Acid Force
World Targets In Megadeaths
Lire la chronique
Eradikated
Descendants
Lire la chronique
Bilan 2023
Lire le bilan
The Bleeding
Monokrator
Lire la chronique