Tuatha De Danann - Trova di Danú
Chronique
Tuatha De Danann Trova di Danú
Rah, le Brésil ! Ses plages, ses rues, ses jolies filles en maillots de bain évident, son trafic de drogue (euh ?...)… la destination rêvées des vacances pour beaucoup… c’est dans ce contexte déjà assez coloré et réjouissant qu’une bande de joyeux drilles nommées Tuatha De Danann (qui dans les légendes celtes signifie « Ceux de la déesse Danu ») nous peaufine sa seconde offrande longue durée en 2005 : Trova Di Danu.
Comme en attestait leur précédent album, Tingaralatingadun, Tuatha De Danann se bâtie un réputation de groupe joyeux, mais sais brasser bon nombre d’émotions allant du rêve à la mélancolie. Si cet album variait sur une base mettant en avant le côté festif/médiéval du groupe, Trova Di Danu accentuera le côté folk.
Toujours marchant sur le mur séparant le heavy et le prog, le tout bourré jusqu’à la panse d’instruments folklorique (flûte, mandoline, cornemuse sur une chanson) et de guitares acoustiques, Tuatha De Danann nous offre un sentiments que leur précédent album ne comptait pas : un sentiment de liberté, mêlé de rêve et d’hédonisme. Et ce dès le premier titre, avec ses nappes de synthés aériennes (à l’image des nuages présents dans l’artwork), sa flûte enchantés, ses rythmiques entraînantes, ses mélodies joyeuse et son chant tout aussi entraînant et puissant. Un éloge à Dame Nature ? Elle sera sûrement contente ; c’est très réussi pour une entrée en matière. C’est beau, joyeux, ça filera presque le nœud dans la gorge…
Si le second titre rappel un peu l’album précédent par ses notes médiévales et son refrain épiques, le reste de l’album restera très orienté folk (Tin Nan Og, dans la même veine que Bella Natura, Spellboundance ave ses parties Jethro Tullienne, sa flûte presque sensuelle et son refrain très Peace & Love…)
Notons aussi un Believe : It’s True très metal, mélodique et plutôt heavy par rapport aux autres titres. The Arrival commence comme une ballade et qui fini en tuerie speed – folk énorme (le seul titre qui contient des grunts, d’ailleurs) avec un solo rappelant les 1ers album de Children Of Bodom. Oghma’s Rheel est un court instrumental folk à mort , mais dont les echos nostalgiques tranchent un peu avec le reste de l’album..
Les morceaux 100 % folk que sont le très court The Danann’s Voice et le morceau titre nous offre des chants féminins qui nous transporte directement dans la clairière irréelle pleine de lutin dans le milieu du livret (bien que je dispose de la version promo, j’ai la chance d’avoir le très joli livret)… et pour couronner le tout, le disque comporte un excellent titre bonus en piste 12. Ce morceau est celui qui sonnera le plus metal du disque, (l’ambiance joviale et rêveuse des autres titres n’apparais ici que très peu.
Pour finir, je dirais que Tuatha De Danann a été encore plus loins que sur Tingaralatingadun en offrant une ambiance plus touchante, tout en restant dans son style folk/celtique dont ils sont les seuls à détenir le secret. C’est toujours une surprise de redécouvrir la musique de ce groupe qui reste pour moi la référence en matière de musique enjouée et pleine de vie. Dame Nature peut être fière de ses enfants.
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