NITHING m’ayant complètement explosé la cervelle avec son
« Agonal Hymns », j’ai eu envie d’explorer sa discographie plus en profondeur, en commençant par ce split datant de 2020 réalisé avec un autre
one-man band américain,
SYPHILIC, dont
Keyser nous avait parlé en 2007 lors de la sortie d’
« Erotishock Therapy », premier LP d’une formation qui en compte désormais dix, le dernier remontant à 2023.
Si l’on pourra déplorer l’extrême brièveté de cette collaboration, à peine deux titres pour dix minutes, cela ne remet absolument pas en cause la qualité incroyable de son contenu. Nous retrouvons chez
NITHING toute la démesure de son unique album à ce jour mais, pris ainsi isolément, ce morceau me semble encore plus délirant. Difficile, voire réducteur, de parler uniquement de
brutal death metal car, s’il en possède toutes les caractéristiques vocales ainsi que l’intensité quasiment physique, le
riffing et le son des guitares me rappellent surtout la complexité arythmique d’un
mathcore radical, ou du
djent (le final notamment), ce mélange des genres rendant l’approche de
Matt Kilner assez unique en son genre. Par conséquent, si vous ne connaissez pas le groupe, cette chanson sera une parfaite entrée en matière pour se familiariser avec ce monstre absolu de l’
underground californien.
Du côté de
Brian Forgue, nous cheminons sur des terrains davantage balisés pour peu que
PUTRID PILE soit chez vous l’équivalent de l’ami Ricoré, celui qui vient toujours au bon moment, avec ses gros pains dans la tronche. En cinq minutes, le mec est parvenu à me convaincre qu’il fallait que je fasse un sort à sa discographie, en commençant par les LP dont le nom me fait le plus marrer : «
Toylets ‘R’ Us », «
…and Justice for None ». Bien que la batterie soit ici programmée, cela n’enlève rien à la dimension charnelle de ce titre aussi virulent que sanguinaire, on entend bien que ce musicien respire le
death à plein poumons, il a d’ailleurs une jolie collection de groupes à son actif :
SAPROGENIC,
GUTROT, que des trucs qui buttent et dont
Thrashocore vous a déjà parlé.
Inutile de tergiverser et de se perdre en longueurs inutiles pour seulement six cent secondes de barbarie, des splits de ce niveau nous aimerions en écouter tous les jours tant son degré d’inspiration est inversement proportionnel à sa ridicule durée et, concernant
NITHING, c’est désormais pour moi devenu une obligation que de m’intéresser à son EP «
Fetid Reek of Interminable Existence » (2015) car si le style est approchant de cette composition, ce doit être un monstre que je ne peux ignorer plus longtemps. Affaire à suivre.
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