Novembers Doom - The Pale Haunt Departure
Chronique
Novembers Doom The Pale Haunt Departure
Novembers Doom est un groupe sur lequel je posais de grand espoir avant de jeter une oreille sur leur musique. L'achat et l'écoute de « The Knowing me laissa une impression assez mitigée, voir de la déception, et c'est sans grande conviction que j'appris la sortie de leur dernière offrande, The Pale Haunt Departure. J'ai quand même acheté la chose, attiré par une chronique élogieuse et un artwork absolument somptueux (c'est pas du Travis Smith, c'est de Attila Kis, mais du même niveau esthétique).
Si The Knowing empruntait pas mal de chemins musicaux sans trop savoir où aller et pour finalement arriver nulle part, The Pale Haunt Departure m'a prouvé que j'aurai eu tort de juger Novembers Doom trop vite : car ce dernier album est un très grand album de doom/death…
Proposant des morceaux très riches et variés mais conservant une unité entre chacun d'eux (aussi bien musicalement que qualitativement), The Pale Haunt Departure offre un large panel d'émotions fortes, certes pas très réjouissantes, mais d'une grande sensibilité.
Gorgé d'un feeling mélancolique très My Dying Bride mais tellement Novembers Doomesque, identifiable à ses jolies parties acoustiques planantes couvertes de chant clair magnifique dans Swallowed By The Moon, In The Absence Of Grace, et dans les deux magnifiques ballades que sont le ben nommé Autumn Reflexion et The Dead Leaf Echo, The Pale Haunt Depature sait également se faire plus lourd et désespéré…
En contrepartie de ces échos acoustiques résonnants comme un coucher de soleil lors d'une chaude et nostalgique soirée d'été (le contexte dans lequel j'ai découvert l'album, par-dessus le marché…), on retrouvera des parties plus lourde avec de gros riffs empathiques et les vocaux ultra gutturaux et particulièrement expressifs de Paul Kuhr, qui beugle vraiment comme pas deux.
Ces parties puissantes dignes des passages les plus prenants de nos suédois préférés d'Opeth ne sont que complémentaires des émotions nostalgiques que nous évoquent les passages les plus planants et reposants du disque, apportant leur dose de détresse et de colère à un édifice de doom émotionnel déjà bien fourni. Le monstrueux et très puissant Swallowed By The Moon et le morceau titre en sont les parfaits exemples. D'autres morceaux de cette trempe sont un peu plus rapides comme Dark Worlds Burden (terminé par un très joli solo signé Dan Swanö) et In The Absence Of Grace.
Le morceau Through A Child Eyes, entièrement acoustique, nous décrochera presque une larme, commençant sur des rires d'enfants et instaurant presque un côté cérémonial, l'atmosphère crépusculaire et champêtre du l'album atteignant ici son apogée.
Le final très doom Collapse Of The Falling Throe (Mourning Beloveth et My Dying Bride ne sont pas très loins...) débute sur de très belles harmonies de guitares, et dont la rythmique lancinante nous conduit tout doucement vers la fin du disque, avec un dernier hommage à toute les émotions que l'album aura pu susciter chez l'auditeur.
On se retrouve au final avec sûrement l'album de la maturité pour Novembers Doom ; des compositions riches et prenantes, des influences digérées, des textes et un livret magnifiques et une atmosphères personnelles, tantôt sombre, tantôt plus reposantes.
The Pale Haunt Departure en trois mots ? Solitude, nostalgie et introspection…
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