FAIT DIVERS / Un aide soignant provoque la mort de centaines de personnes âgées en diffusant du nuclear metal dans la radio de l'établissement.
L'INTERMINABLE AGONIE DES 666 SENIORS DU PÔLE SANTE DE ST GELY DE LA FRESCOULE.
Que s'est-il réellement passé, dans la journée de dimanche à St Gely de la Frescoule, dans la maison de repos du pôle santé
Franck Michael? Un établissement de renom, qui accueille plus de mille résidents à l'année, spécialisé dans la gériatrie, transformé l'espace de 14 titres et 38 minutes en gigantesque mouroir par l'acte inqualifiable d'un déséquilibré.
Peu après 16h30, les sapeurs pompiers de St Gely sont alertés par Sylvie et Janine, deux assistantes médicales revenue sur les lieux après être passées chez le coiffeur. Arrivés sur les lieux, les pompiers découvrent un spectacle épouvantable : partout, dans les chambres individuelles, les couloirs et surtout la cafétéria, s'entassent les corps sans vie de centaines de résidents. « On ne s'est absenté qu'une petite heure, juste le temps de se faire faire une couleur » déclare Janine, catastrophée devant les enquêteurs. « Je n'ai rien remarqué d'anormal avant mon départ » renchérit Mr. Laurent, directeur de l'établissement qui, ce jour là, avait piscine.
Il voulait régler le problème des retraites.
Sylvie, Janine et Mr. Laurent absents, il ne restait plus que Rams* (
pour épargner à la famille une souffrance supplémentaire, nous avons changé le prénom du responsable, que nous appelerons Rams), infirmier en formation, pour venir en aide aux aînés de la commune et des environs. Quatre personnes dont un directeur en slip de bain, n'est-ce pas un peu juste pour gérer un millier de personnes dont un bon quart de grabataires? « Nous avons un budget à respecter » précise Mr. Laurent, qui s'abstiendra de tout autre commentaire. Dès lors, les soupçons des enquêteurs se portent sur Rams, d'autant qu'avec ses longs cheveux noirs, son teint blâfard et son collier à clou, le jeune homme n'inspire guère confiance.
Toute la journée, les enquêteurs de la brigade des homicides de masse tentent, sur la base de témoignages épars et de propos recueillis auprès de rescapés, de reconstituer le déroulement des faits. Manifestement inquiet à l'idée de devoir se délester des trois quarts de son modeste salaire pour accompagner des
nuisibles en fin de vie* (*dixit l'intéressé, avant d'être conduit en QHS), le jeune infirmier décide de passer aux actes en début d'après midi, après avoir assisté au lancement de l'émission
Vivement Dimanche. Se sachant seul dans l'établissement, il pénètre dans la salle de contrôle vidéo, pousse le niveau sonore de la radio à son paroxysme et introduit l'arme du crime dans la platine : « Pro Patria Finlandia » des finlandais IMPALED NAZARENE.
Sauvée par des bouchons d'oreille.
Les évènements qui s'en suivent relèvent de l'insoutenable : tirés de leur sieste par l'électrochoc « Weapons To Tame A Land », qui propulse le successeur de
« All That You Fear » sur des bases rythmiques très élevées, les malheureux tentent bien de porter leurs mains à leurs oreilles pour mettre un terme à cette orgie de blasts et de riffs en acier trempé, mais leur bourreau a sanglé les bras de la plupart d'entre eux. Pris au piège, les seniors tombent les uns après les autres, comme au champ d'honneur de « For Those Who Have Fallen », qui reprend le riff de « Victim Of Fate » (HELLOWEEN) en multipliant par quatre sa vitesse d'exécution. En misant sur le caractère excessivement violent et sinistre du nazaréen empalé, Rams, qui a tout planifié depuis des jours, pensait mettre ces morts soudaines sur le compte de la canicule. C'était compter sans Henriette, 117 ans et trois dents un quart, devenue sourde depuis 1944 suite à un bombardement aussi intensif que le tempo inhumain de “Something Sinister”, soit le meilleur du punk, du death et du black réunis sous la même bannière sanglante.
Il encule une chèvre au sous sol.
La doyenne, qui assiste sans moufter au petit manège meurtrier de l'infirmier, suit discrètement celui ci jusqu'au sous sol où, dans un rituel d'accomplissement sanguinaire, il se rend coupable d'attouchements sexuels agravés sur Biloute, la chèvre naine de l'établissement. Des assauts fulgurants et répétés à peine ralentis l'espace d'un break d'une vingtaine de secondes, la pauvre bête manquant de succomber à une salve de double pédale exterminatrice à 1:46. Le témoignage d'Henriette, le prélèvement d'échantillons de sperme sur Biloute et l'arme du crime, un digipack de chez Osmose Productions, constituent autant de preuves accablantes pour un Rams recouvert de tatouages sataniques au niveau des fesses.
Du death black finlandais haineux teinté de punk.
Et si l'on s'interroge sur ce qui a pu provoquer le coup de folie d'un jeune homme sans histoire, le choix de “Pro Patria Finlandia” obéit lui à une logique implacable. L'inspecteur Johansson, chargé de l'enquête : “Autant “Absence Of War Doesn't Mean Peace” bastonnait gentiment là où l'excellent “All That You Fear” pilonnait par séquences –
en s'adonnant à quelques attouchements heavy et cyber du plus bel effet - , autant IMPALED NAZARENE poursuit avec “Pro Patria Finlandia” dans la lignée d'un album live qui avait laissé tout le monde sur le carreau. Parfait dans l'optique d'un massacre à grande échelle, cet album ne laisse guère de répits aux auditeurs, sinon sur le
metal anthem “Leucorrhea”, qui fait bien ressortir l'ultra-violence d'une “Kut” qui s'impose comme un des temps forts de “P.P.F.”. Enfin, si tant est qu'on puisse considérer la légère chute de BPM de “Neighbourcide” ou “One Dead Nation Under Dead God” (deux titres terrifiants de noirceur) comme de véritables temps faibles. Par bien des aspects, “P.P.F.” se rapproche donc d'un album de grindcore. Du blast à outrance, une production ultra abrasive qui ramone les conduits avec de la paille de fer, des titres qui ne dépassent pas la minute (“Cancer”, un chef d'oeuvre à part entière) ou presque (“Contempt”), des solis hystériques dont l'apport mélodique reste à démontrer, un Mika Luttinen plus haineux qu'une vache folle nourrie au porc mexicain, sans parler d'une certaine difficulté à faire la différence entre chaque morceau, aucun titre n'ayant l'envergure tubesque d'un “Armaggedon Death Squad”. Homogène dans sa capacité d'anéantissement du système immunitaire, “P.P.F.” est donc un album à écouter d'une traite, abdos contractés et poings serrés, que seuls les plus endurcis de la feuille seront capables de tenir sans mettre un genou à terre”.
Une mystérieuse lettre d'adieu.
Sur le meurtrier, qui envisageait de mettre fin à ses jours avant d'apprendre que l'adaptation ciné de GIE JOE sortait moins d'une semaine plus tard, la police trouve un mot (dont nous reproduisont un extrait en fin d'article) griffonné à la hâte avec du sang de bouc, à moins que ce ne soit du Ketchup de chez McDo, des restes de McBacon ayant été prélevés sur sa blouse. Autres questions, inévitables dès que survient un drame aussi abominable : le jeune homme était-il accroc aux jeux vidéos et s'adonnait-il aux jeux de rôles? Y a-t-il un lien entre lui et la profanation d'un cimetière juif à quelques kilomètres à peine de St Gely? Une prise de sang a été effectuée sur le jeune infirmier. Les premières analyses devraient être connues aujourd'hui.
Loud fake laughter fills the room
Cancer has entered the scene
You think you have samba in your blood
In fact you have H.I.V.
Disgusting snuffling sub-human
You infect all with your disease
You think you have samba in your blood
In fact you are dying from A.I.D.S.
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