chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
180 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Dementor - God Defamer

Chronique

Dementor God Defamer
Ah Dementor ! Pris au hasard lors de ma seule et unique commande à la VPC d'Osmose, je ne regrette pas l'achat de ce « God Defamer », qui au coté d' « Enslave the Weak » (son prédécesseur, dont vous aurez peut être la chronique un jour), m'a procuré mon quota de brutalité nécessaire à l'époque.

Chez Dementor, on joue vite, on joue fort. La thématique de cet album est simple : NOUS DEFONCER LES TYMPANS JUSQU'A PLUS SOIF. Ici, pas de mid-tempo de tarlouze, pas de soli mélodeath : cette petite teigne d'album est brutale du haut de sa tignasse en bataille jusqu'à la pointe de sa Doc Marten's, qu'elle nous colle d'ailleurs bien profond là ou il faut.
Pas besoin d'être 15 pour faire du bruit : c'est un trio de musiciens qui anime cette entité Slovaque, mené par un guitariste vocaliste qui boude les growls typiques du brutal death, et leur préfère des éructations à la Krisiun, c'est-à-dire intelligibles dans leur discours anti-chrétien (et ouais, un de plus qui n'occupe pas ses dimanches matin à se gaver d'hosties !) et tout aussi brutales. Dementor partage avec ses collègues Brésiliens un amour immodéré pour l'aspect martial de certaines rythmiques (« Harvester of Christian Souls » aurait pu figurer sans souci sur l'un des derniers albums) ; mais il emprunte aussi, et c'est là un gage de qualité, ce coté « relentless », jusqu'au-boutiste qu'un « King of All Kings » d'Hate Eternal avait superbement illustré en son temps. Dementor ne relâche pas la pression une seconde, et vous tenez là un vrai album de Brutal Death, qui n'a signé aucun compromis sur l'intensité de ses 9 compositions. Certains passages blastés semblent sans fin, car animés par un riff un peu linéaire et sans chant, à tel point qu'au bout d'une dizaine de secondes le cerveau tique : le CD est rayé ? Non, c'est juste notre trio des ex-pays de l'Est qui essaye de repousser un peu plus loin la dose de souffrance sonore qu'ils feront subir au prochain cul béni qui passe à leur portée. Et ce n'est pas la pochette qui me fera mentir : aussi laide que dérangeante, on ne peut pas dire qu'il y ait tromperie sur la marchandise. La virulence du propos ne faiblit pas jusqu'à la dernière minute : je m'attendais à ce qu' « Unholy Hordes of Rot » baisse un peu le ton, en guise de conclusion d'album, quitte à pardonner au groupe de succomber aux sirènes du mid-tempo un peu malsain histoire de soulager les bras de leur pauvre batteur ; mais arrivé au dernier titre c'est tout simplement l'un des plus portés sur les BPMs à 3 chiffres qui se dévoile à nos esgourdes Le plus appréciable dans ce déferlement de blastitude assumé est que Dementor arrive à se faire accrocheur par moments : « Slaying Grace » et surtout « The Mighty Evil » (mis en avant sur leur Myspace) ont leur lot de riff dévastateur, signe de lendemains douloureux au niveau des cervicales. On en prend plein de partout, mais au moins l'esprit peut s'évader sur un riff ou deux, peut être une étincelle de pitié a-t-elle surgie au sein de ces esprits dérangés au moment de finaliser cette boucherie ?
Certes, tout cela est fortement influencé par l'Ange Morbide et ses innombrables incarnations, certes tout cela n'est pas bien neuf, ni bien original, ni bien fin (mais est-ce ce que vous cherchiez en venant lire cette chronique ?). On pourra argumenter que la production d'Andy Classen donne un son un peu plastique à la batterie, bien qu'elle soit déjà de meilleure qualité qu' « Enslave the Weak » ; mais dans l'absolu je prend juste mon pied à me vider la tête avec cette petite teigne dont je vous parlais précédemment, et de sa courte durée de 33 mn elle arrive à faire effet juste avant de devenir lourde ou inconvenante. Un bon défouloir sans prétention, mais fait avec passion et volonté de défoncer l'auditeur, personnellement j'adhère.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Dementor
Brutal Death
2004 - Osmose Productions
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs : (2)  7.75/10
Webzines : (10)  6.07/10

plus d'infos sur
Dementor
Dementor
Brutal Death - 1988 - Slovaquie
  

écoutez
tracklist
01.   Slaying Grace
02.   God Defamer
03.   The Mighty Evil
04.   My Ally Anger
05.   Devilish Obsession
06.   Harvester of Christian Souls
07.   Power of Crucifixion
08.   To Taste Divinity
09.   Unholy Hordes of Rot

line up
Essayez aussi
Amongst The Deceit
Amongst The Deceit
Tribulations Of Man

2011 - Autoproduction
  
Virvum
Virvum
Illuminance

2016 - Autoproduction
  
Trauma
Trauma
Determination

2006 - Unique Leader Records
  
Benighted
Benighted
Carnivore Sublime

2014 - Season Of Mist
  
The Last Felony
The Last Felony
Too Many Humans

2010 - Lifeforce Records
  

Arsis
A Diamond For Disease (EP)
Lire la chronique
Terminal Violence
Moshocalypse
Lire la chronique
Mass Disorder
Hupokrisis (EP)
Lire la chronique
Oozing Wound
We Cater To Cowards
Lire la chronique
Lifeless Dark
Forces Of Nature's Transfor...
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Refore
Illusion of Existence
Lire la chronique
Dunkell Reiter
Thrash Never Dies
Lire la chronique
Agressor
Towards Beyond
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
The Black Dahlia Murder
Servitude
Lire la chronique
Prestige
Reveal the Ravage
Lire la chronique
Witches
The Fates
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
La photo mystère du 1 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Deceased
Children Of The Morgue
Lire la chronique
Enforced
A Leap Into The Dark (EP)
Lire la chronique
Muscadeath 2024
Lire le biographie
Ireful
Agents Of Doom
Lire la chronique
Muscadeath 2024 Jour 2
Aborted + Ad Patres + Disfu...
Lire le live report
Scumripper
For A Few Fixes More
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Morbid Saint
Swallowed By Hell
Lire la chronique
Machete Law
Chains of Despair (EP)
Lire la chronique
Scolopendra
Citadel Of Torment (EP)
Lire la chronique
Aggressive Perfector
Havoc At The Midnight Hour
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Armoros
Pieces
Lire la chronique
Laceration
I Erode
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Überserker
Ineffable Force of Will
Lire la chronique