Burning Skies - Murder By Means Of Existence
Chronique
Burning Skies Murder By Means Of Existence
Lifeforce Records nous sort vraiment des groupes de metal/hardcore à une cadence infernale, après le bon « Destiny » et le très bon « Fear My Thoughts » (et plein d’autres en fait), un groupe anglais pointe le bout de son nez. On regarde donc la pochette avec encore un sublime artwork signé par Seth de Septic Flesh : “Think of Stampin Ground or Hatebreed teaming up with At The Gates, Dissection and Dismember”. Mais çà m’a l’air très bon tout çà! A la vue de la biographie, on constate que le groupe est très jeune, à peine deux ans d’existence, mais c’est dès les premières notes jouées qu’on comprend ce qu’on va endurer…
Après une intro instrumentale nous dévoilant le talent du batteur un peu à la manière d’un Black Dahlia Murder, vient le premier titre (titre éponyme disponible en téléchargement). Ouille aux oreilles, on découvre le point majeur du skeud : un grogneur tout simplement exceptionnel appuyé par ses deux gratteux, les hurlements sont tout simplement bluffants, passant du chant hardcore/death traditionnel aux couinements black ainsi qu’à une voix death/grind tout droit sortie d’outre-tombe : impressionnant… Pour les septiques d’une telle éloge, écoutez donc « Narcoleptic Suicide Attempt », le vocaliste n’a vraiment rien à envier au chanteur d’un Aborted ou d’un Dying Fetus. Batterie « mitrailleuse », hurlements inhumains, gros breaks, riffs massacreurs, basse très lourde, mosh-parts d’une efficacité monstre…Voilà ce qui vous attend jeunes auditeurs, clairement l’un des groupes de metalcore les plus violent : la combinaison death/grind, thrash et hardcore crée un album d’une brutalité hors paire.
12 titres pour 50 minutes de pure folie, heureusement qu’une piste instrumentale vient calmer tout çà car effectivement le nombre d’écoutes nécessaire pour cerner l’album est très grand. Là où les autres groupes nous pondent des albums d’une demi-heure de brutalité à tout casser (à écouter d’une traite) et bien avec ce « Murder By Means Of Existence » il faut vraiment s’accrocher, une certaine linéarité se fait sentir malgré des compos très bonnes, des titres aux tempos plus modérés (« Symptons Of Perversion ») ainsi que quelques rares mélodies et solos parsemés ici et là (« Forever Endeavour », « Emo Assassination »).
Malgré tout l’album reste assez unique et se démarque largement du tas dû à sa brutalité assez éprouvante pour les non initiés, un jeune groupe très prometteur à ranger entre Cannae et The Red Chord, à conseiller donc à tous ceux qui veulent se défouler en rentrant des cours ou du taff.
| Mitch 5 Septembre 2004 - 1742 lectures |
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