Difficile de faire plus court comme patronyme :
PACT. Ce nom qui claque est idéal pour ce groupe américain qui se veut percutant et direct. Il l’est d’ailleurs depuis ses débuts et son premier album sorti en 2012 continue de faire frémir les petites filles, ne serait-ce que pour sa pochette belle à provoquer l’incontinence urinaire des plus faibles :
Ça c’est un visuel qui a l’avantage de coller au contenu de la rondelle et qui ne risque pas d’être confondu avec un album de relaxation forestière. Bon, c’est dommage qu’ils aient décidé de changer un peu de style et qu’ils délaissent le « démonikitch » pour quelque chose de plus sobre, mais une fois encore ça a une odeur de bouc.
Et comme il fallait s’y attendre les 9 nouvelles incantations sont sans concessions. On est loin des tendances américaines actuelles, reculez fans de post BM !, mais très proche de tout ce qu’a pu engendrer
MARDUK jusqu’à présent. Ah ça, ceux qui aiment les Suédois pourraient bien trouver leur compte satanique dans cet album. Oui, je ne dis pas plus que « pourraient », parce que la ressemblance n’entraine pas nécessairement l’efficacité ! Alors c’est vrai que les compositions de
PACT sentent bon la passion et l’implication mais elles ont du mal à se rendre indispensables. L’album déboite bien mais pas de manière continue et traine même en longueur. Ça commence pourtant terrifiquement bien avec un « The Hell of Supernal’s » survolté, un poil plus démoniaque que les autres, mais voilà, « l’important est de partir à point ». Le reste matraque bien, mais on manque un peu de moments forts sur ces 47 minutes.
Au bout de quelques morceaux on a envie d’appuyer sur stop car on sent qu’on a fait le tour des possibilités du groupe. Il s’efforce pourtant de varier autant qu’il peut, mais sa marge de manœuvre est trop faible. Il propose donc du
MARDUK, beaucoup de période
Nightwing, un peu de période Mortuus avec des plans plus accessibles aux mélodies incisives (« The Great Serpent of Tehom »). Ensuite on peut sentir quelques petites infidélités, dont une incursion dans le monde de
DARK FUNERAL sur « Pactmaker Lucifuge » et des clins d’œil furtifs à
BESATT tout du long. Le groupe y ajoute de petits samples, mouches par-ci, loups par-là, et hop, il crée une ambiance. Suffisant en surface mais vite répétitif à la longue.
Ainsi c’est bien dans la veine de ce que s’acharne à proposer Moribund Records ces temps-ci, un album costaud prêt au combat, qui démontre que ses créateurs ne sont pas des branquignoles mais qui n’a pas les arguments suffisants pour être préféré à une autre sortie. Il tient du coup quelques écoutes avant d’être laissé de côté et uniquement ressorti après une longue période, histoire de se rappeler à quoi il ressemblait.
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