Sludge - Yellow Acid Rain
Chronique
Sludge Yellow Acid Rain
Je dois avouer que je ne suis pas très familier avec tous ces styles de musiques qui gravitent autour du Doom : si j’ai bien suivi, le sludge en est une composante plus groovy et énergique, tout en gardant un coté oppressant assez prononcé. Et quand on a à chroniquer un album d’un groupe s’appellant SLUDGE, on se demande forcément s’il y a un rapport… je ne vous laisse pas dans le doute plus longtemps, oui SLUDGE semble bien faire du….Sludge. Si l’on parle en termes d’influences et de comparaisons musicales, SLUDGE se propose comme un croisement entre ENTOMBED et CATHEDRAL. Ma connaissance du premier groupe étant bien plus développé que celle du second, je peux vous certifier que le son de guitare bien crade des mythiques Sunlight Studios est bel et bien présent. Pas à l’identique bien sur, mais l’idée y est. Pour ce qui est de CATHEDRAL, j’imagine qu’on retrouve la même pesanteur dans le tempo, oserais-je même parler de lourdeur, qui donne à ce style toute son essence.
Des riffs groovy, lourdingues et au son bien baveux sont donc appuyés par une batterie qui abuse un peu trop de la crash à mon goût, on dirait que le batteur ne connaît qu’un rythme qu’il reproduit tout du long…je caricature mais 75% des parties batterie sont à base de crash, on dira que c’est le style qui veut ça.
Pour ce qui est des vocalises, on a droit à un vrai chant bien grognard et au ton monocorde, qui n’est ni death ni hardcore mais très gras c’est sur. La voix du chanteur rappelle dans son phrasé une version plus rauque de celle de son compatriote Vorph de SAMAEL, groupe dont justement le guitariste Makro joue ici de la basse et de la guitare, comme quoi le monde est petit, surtout la Suisse. Les titres ont à mes oreilles un peu tendance à tous se ressembler, je retiendrais donc surtout « Blind Man » (en écoute) et « Red River » dédié à feu-Layne Staley, le regretté chanteur d’ALICE IN CHAINS. Non que les autres titres soient mauvais, mais j’ai du mal à les distinguer de la masse compacte que représente cet album. Lequel album se conclut sur un titre épique de 9 minutes, « The Wheel », un véritable rouleau compresseur aux riffs à la fois mélodique et d’une pesanteur extrême qui plaira sûrement aux amateurs de ce style. L’artwork est agréable, et le mixage de l’album a été réalisé par Fredrik Nordstrom, qu’il est inutile de présenter davantage. Vous avez maintenant toutes les clés en main pour approfondir ou non votre connaissance de ce groupe.
| Chri$ 22 Novembre 2004 - 1781 lectures |
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