Deux ans après le très contre versé
Figure Number Five, Soilwork nous revient avec leur 6ème album (hé oui déjà !) Autant dire que ce
Stabbing The Drama était attendu par de nombreux fans du groupe, je parle de ceux qui ont suivi et apprécié l’évolution depuis
Natural Born Chaos car un certain nombre ont lâché le groupe pour son virage un peu trop sec. Cependant certain comme moi s’accrochent depuis le début malgré ce côté « soft » et un
Figure Number Five juste « bon », oui mais voilà il faudra préciser à ceux qui s’attendaient à un tournant, qu'ils vont clairement signer le divorce avec cet album.
Stabbing The Drama suit la route toute tracée par le précèdent album avec un style qui s’adoucit encore plus et une technique qui disparaît presque complètement. En effet ici, place aux refrains tueurs et aux riffs efficaces, le titre éponyme (bien mou tout de même) qui ouvre l’album vous donnera un bon exemple de la chose avec un chant clair de Speed vraiment accrocheur. On arrive au gros point de cet album, le chant devient clairement la force de Soilwork totalement à l’opposé par exemple de
Steelbath Suicide où la musique reposait sur les guitaristes. Car effectivement oubliez les soli qui vous laissent sur le cul, ici ils se veulent vraiment discrets et très succincts. Niveau compos, on sent que le groupe a voulu privilégier un accès direct à leur musique avec des riffs simplissimes mais qui restent bien efficaces à l’instar de
Figure Number Five.
Le nouveau Soilwork laisse place au pilier Speed car malgré des compos bien légères, le chant ultra travaillé de Speed compense le tout. Le chant hurlé se veut beaucoup moins agressif laissant la part belle à son chant clair qui vous caresse les oreilles sur tout l’album. Des titres majeurs comme « Distance » ou « Observation Slave » exposent le chant sublime et accrocheur de mister Bjorn « Speed » Strid déjà excellent sur le précèdent album, mais ici çà reste vraiment impressionnant.
La recette : refrains hallucinants, bon groove, bonne rythmique, gros riffs et tout petit solo se laisse digérer facilement (« The Crestfallen » et « Stalemate » par exemple sont très bons) oui mais sur certains titres seulement car pour le reste un sentiment de « bâclé » se fait sentir. La lassitude commence à arriver même avec un début d’album sympathique et le « zappage » de quelques titres est inévitable avec des passages saoulant au possible où il y a overdose de passages « gentillets » et « molassons »; on vient même à parler de « néo », çà en devient même affreux, je pense notamment à « Fate In Motion ». Mais histoire de se donner bonne conscience, Soilwork nous propose clairement le titre le plus bourrin de leur disco avec « Blind Eye Halo » qui montre que le fameux batteur d’intérim (Dirk Verbeuren de Scarve) sert au moins à quelque chose.
Plusieurs écoutes seront nécessaires pour cerner l’album et se rendre compte que malgré les efforts de Speed (qui en fait vraiment trop parfois) et certains très bons titres, l’album reste médiocre et ne tient vraiment pas la route sur le temps.
Stabbing The Drama n’est pas mauvais en soit mais au vu des capacités musicales extraordinaires des membres de Soilwork on pouvait s’attendre a beaucoup mieux qu’à un album assez mou et chiant. Certes on va pas demander un
Predator’s Portrait bis, l’évolution du groupe est compréhensible mais autant qu’elle soit au minimum travaillée. Bref un album décevant (avec un artwork hideux), certains l’apprécieront (j’attend vos commentaires) et d’autres se rabattront sur l’excellent groupe Disarmonia Mundi ou sur le prochain Terror 2000 qui eux se veulent metal et pas FM.
17 COMMENTAIRE(S)
13/01/2011 12:00
15/12/2005 19:43
26/03/2005 12:22
si est tresté kéblo a l'époque de "chainheart machine" on a des chances de ne pas aimer....voila, moi j'apprécie!!
même si c vrai ke parfois le chant clair est un poil agaçant...
Dirk is god...
03/03/2005 16:22
25/02/2005
24/02/2005
On va quand même pas se mettre à vénéner un CD juste pour toi, seulement pour que tu sois d'accord.
Tu as quand même le droit de dire ce que tu pense du skeud (comme tu l'as fait) mais ne vient pas remettre en question les goûts des autres.
24/02/2005
15/02/2005
07/02/2005
Quant au commentaire mentionnant le mot "pognon", il est tellement cliché que ça en devient débile. Ca devient systématique dès qu'un groupe évolue, c'est forcément pour se faire les couilles en or... pfff
07/02/2005
06/02/2005
06/02/2005
Par contre y a une tres bonne production!!!!
05/02/2005
05/02/2005
05/02/2005
05/02/2005
Le chant clair est en plus ultra-agaçant pour mes oreilles de bourrin!
Je n'ai aucun respect pour ces groupes qui deviennent ultra-mélodiques comme ça par magie, et qu'on ne vienne pas me parler d'évolution, c'est plutôt une question de pognon
m'en vais écouter Usurper moi
05/02/2005
Disco complete.