Soilwork - Steelbath Suicide
Chronique
Soilwork Steelbath Suicide
Il y a des jours comme çà où l’envie vous prend de réécouter un cd tout plein de poussières, caché dans votre pile sacrée de skeuds. Après quelques titres passés, on se rappelle de vieux souvenirs de l’époque où on écoutait en boucle l’album… Mais on se rend compte aussi par la suite de l’évolution vraiment notable du groupe en question. Ici je parle de Soilwork (même si je pourrais faire une liste de groupes dans le même cas), le groupe stakhanoviste suédois qui aura fait couler beaucoup d’encre avec ses derniers albums. Cependant ici nous ne parlerons que de leur étonnant premier album, j’ai nommé Steelbath Suicide. Petit retour dans l’histoire : la moyenne d’âge des membres du groupe de Gothenburg est de 20 ans et après avoir sorti une démo en 1997, Soilwork se fait remarquer par le fameux label français Listenable, qui leur permit de sortir leur premier album studio un an plus tard.
Soilwork pose directement ses bases : un death/thrash avec une pincée de heavy « made in Gothenburg » très influencé At The Gates, Arch Enemy et In Flames, accompagné d’une touche de modernité qui fait tout le charme du groupe. Malgré le peu de maturité du groupe, on se retrouve au final littéralement sur le cul, que ce soit par rapport au niveau technique des zicos ou aux compos relativement impressionnantes dignes de vrais vétérans du style. Soilwork nous largue une pléiade de titres bien rapides d’une efficacité assez déconcertante qui se démarquent largement de tous les autres groupes qui agissent plus ou moins dans le même rayon.
Cette efficacité se résume par une moyenne de titre qui ne dépasse pas les 3 minutes et qui vous laissent scotchés par des mélodies ultra accrocheuses offertes par des riffs hyper mélodiques ou des soli bien techniques sur des hits comme « Sadistic Lullabye », « Skin After Skin », « Wings Of Domain », « Demon In Veins », « The Aardvark Trail » ou bien sur les pistes instrumentales entraînantes comme le titre d’introduction ou le jouissif « Centro De Predominio ».
Seulement voilà, on est maintenant en 2005 et la comparaison avec les albums récents du groupe ou bien d’autres, reste inévitable. Compte tenu du manque d’expérience du groupe, on ne chipotera pas tellement : la technique y est ; la voix elle, étonnera les jeunes initiés à Soilwork, car on est bien loin des capacités de Speed que ce soit au chant hurlé ou au chant clair (d’un Disarmonia Mundi par exemple) inexistant encore ici. Pour un premier album le son reste plus que correct (studio Fredman oblige), mais on reste tout de même éloigné de la puissance d’aujourd’hui (mamamia « Like The Average Stalker » !).
Les bases du style du groupe n’y sont qu’à un état embryonnaire ici et ne se développeront réellement qu’à partir du génialissime A Predator’s Portrait et çà malgré quelques titres qui restent des hymnes de Soilwork et bien chers aux fans.
Au final çà reste assez générique, il manque ce petit quelque chose qui en ferait un album ultime (il faut noter que cet album est passé assez inaperçu et n’a été réédité qu’en 2001).
Steelbath Suicide est toujours aussi plaisant à réécouter et demeure un album très honorable, ébauche d’un groupe au potentiel plus qu’impressionnant et qui en laissera un grand nombre sous le charme.
| Mitch 5 Janvier 2005 - 2789 lectures |
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5 COMMENTAIRE(S)
citer | mon premier acheté de Soilwork...trop bon!! |
citer | un bon album mais pas mon préféré, j'ai eu beaucoup de mal a accrocher, enfin le niveau technique des guitaristes n'est plus a démontrer |
citer | Hmm gros premier album quand même. Ca ressemble bcp à Arch Enemy mais quels débuts !! |
citer | bjorn streed c'est vremens un putain de chanteur !!! |
citer | c clair que meme à l'époque ce disque n'était pas une révélation, mais niveau technique, sens mélodique (raah ces solos sur les instrumentaux!!) et aggressivité c'était déjà du tout bon! et perso j'adore ce chant ultra pas maitrisé de Strid, il s'arrachait les cordes vocales à chaque chanson et ça donne un certain charme à l'ensemble...
enfin le blème c qu'il y a ici bcp de chansons passables, et seulement deux chefs d'oeuvres (en dehors des instrumentaux): "Wings of Domain" et la sublime "Demon in Veins" avec son refrain ou Strid donne tt ce qu'il a en hurlant encore et encore "Demoooon"... |
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5 COMMENTAIRE(S)
21/02/2005
15/01/2005
09/01/2005
05/01/2005
05/01/2005
enfin le blème c qu'il y a ici bcp de chansons passables, et seulement deux chefs d'oeuvres (en dehors des instrumentaux): "Wings of Domain" et la sublime "Demon in Veins" avec son refrain ou Strid donne tt ce qu'il a en hurlant encore et encore "Demoooon"...