Dalkhu - Lamentation and Ardent Fire
Chronique
Dalkhu Lamentation and Ardent Fire
Avant de commencer la chronique de cet album de DALKHU, un hommage. Un hommage en l’honneur de notre regretté Høsty, dont la dernière chronique remonte à janvier 2017, mais il s’était déjà fait rare en ne publiant que deux chros en une année. Et son avant-avant dernière était pour DALKHU. Qu’il avait fortement apprécié. Je reprends alors le flambeau pour parler de ces Slovènes, en espérant que notre scribouillard viendra tout de même nous donner son ressenti, nous faire savoir s’il a été à nouveau impressionné, ou au contraire déçu par Lamentation and Ardent Fire. Ou tout simplement s’il s’en bat royalement les coquillettes.
De mon côté, je n’étais pas encore tombé dans l’univers de DALKHU. Les références au death metal dont parlait Høsty ne pouvaient pas me donner envie de m’y intéresser : j’aime pas le death, même noyé dans le black. Ou si peu. Mais voilà, d’énièmes changements de line-up et ma curiosité légendaires m’ont donné envie de découvrir les nouvelles compositions du trio à nouveau remanié. Il y a évidemment l’éternel J.G., guitariste des origines qui fait aussi la basse désormais, le batteur Kalki qui revient après avoir laissé la main sur le deuxième album, et un tout nouveau chanteur, Lucerus, que les amateurs de black connaissent dans CVINGER. Enfin... les plus curieux parce que cette formation est encore assez confidentielle...
Eh bien la musique du groupe refait la part belle au black. On n’est pas encore dans le Trve, même si c’est DALKHU, mais l’étiquette black metal est bien justifiée. On ne dira plus que c’est du death trempé dans le black, mais bien un équilibre entre les deux styles. Et il y a des moments forts. Et d’autres totalement ennuyeux. Mais je le répète, je suis un très mauvais client en termes de musique death, donc dès que cette influence est trop mise en avant sur cet opus, j’ai des boutons qui apparaissent sur le gland. Et ce sont alors principalement - voire uniquement - « Rime » et « The Dead Sleep with their Eyes Open » qui arrivent à me convaincre. Le premier pour ses riffs aux ambiances martiales et héroïques, le deuxième pour son aspect froid, son rythme faussement soutenu et des chœurs masculins inattendus. Là, je relève la tête.
Je relève la tête du reste. De ces autres pistes qui m’ont la plupart du temps glissé dessus. Ça ronronne trop pour me convenir parce que ça veut bouriner, et que même si ça le fait bien, cela ne me procure pas beaucoup de sensations. C’est vilain pour être vilain, mais sans qu’il n’y ait grand chose derrière. Et alors que c’est exécuté correctement, proprement, et énergiquement, je n’éprouve pas le besoin d’approfondir, d’y revenir. Peut-être qu’avec un peu plus d’éléments ajoutés, comme le côté ésothérique sur les 30 dernières secondes de « Profanity Galore », j’y aurais trouvé mon compte. Résultat insuffisant pour mes oreilles...
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