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Napalm Death - Enemy Of The Music Business

Chronique

Napalm Death Enemy Of The Music Business
Nous sommes en 2000, le tournant du nouveau Millénaire est amorcé et le monde va encore plus mal qu'avant : même le prix du chocolat a augmenté (il parait que c'est la faute à l'arrivée de l'euro ma bonne dame). Pour contrer la révolte du petit peuple qui gronde et menace de détruire l'industrie chocolatière mondiale, il fallait un groupe, un album qui puisse exprimer toute la frustration, la rancœur et la rage crée par l'augmentation intolérable du prix d'un pain au chocolat… et c'est là que Napalm Death se dressa contre la morosité ambiante, en proposant avec « Enemy of the Music Business » l'album le plus défoulant de l'année.

Sortie d'une longue période deathcore et de quelques expérimentations plus ou moins réussis, la Mort au Napalm reprend du poil de la bête et revient à ses premiers amours grindesques, avec une énergie et une rage qu'on savait toujours présente mais qui s'exprimait de façon presque trop « intellectuelle » depuis quelques albums. Car « Enemy of the Music Business » est direct, simple sans être simpliste, et constitue une vraie attaque frontale qui laisse pantois, qui fracasse, déchiquette et atomise sans aucun compromis. Typiquement le genre d'album qu'il est impensable d'écouter en dessous d'un volume sonore faisant au minimum hurler à la mort le chien du voisin (le volume maximum étant laissé à votre discrétion à celle de votre ORL).

Déjà, rien que les titres des chansons sont d'une agressivité franche et saine, c'est limite si les mots ne semblent pas vouloir vous sauter à la gorge derrière le boîtier plastique du cd : « Vermin », « Thanks for Nothing », mon chouchou « Can't play, Won't pay », « (The Public Get) What the Public Doesn't Want », « Taste the Poison », on est loin d'un album de HIM vous en conviendrez…ensuite évidemment, il y a la musique : du death / grind, mené par ce Barney dont le chant incarne pour moi la « boeuitude » parfaite, le genre de voix qui me fait dire « voilà pourquoi j'écoute du bourrin »…Secondé par les hurlements grind / black de Mitch Harris, on est assailli sans répit par ce duo vocal de haute volée. Les chansons s'enchaînent à une vitesse infernale, et prouvent que quand Napalm Death est en forme cela donne toujours des riffs d'exceptions : le tubesque « Necessary Evil » (un clip a même été tourné pour ce titre), le break mortel de « Can't Play, Won't Pay », le coté abrasif d'un « Blunt against the Cutting Edge » ou encore l'ambiance fin du monde de « Taste the Poison ». Aucun titre n'est à jeter, et sur 14 chansons ça veut dire qu'on prend vraiment son pied tout du long, ce n'est pas donné à n'importe qui…

Sur les précédents albums de Napalm, on pouvait s'amuser à compter sur les doigts d'une main les chansons ou il y avait un passage blasté : vous aurez le plaisir d'apprendre qu'ici c'est le nombre de chansons non blastés qui se comptent sur la main d'un manchot ! Un gage de qualité certes pas toujours, mais dans le cas de Napalm c'est toujours un pur bonheur d'entendre les éructations convaincues de Barney sur des BPMs endiablés, perso je suis plus que fan ! Que dire de plus sur une telle décharge d'adrénaline, un véritable coup de poing musical, une vraie attaque frontale qui laisse pant….ha merde je l'ai déjà dit ça.

Alors oui messieurs les « la Mort au Napalm », je tiens à m'associer à la confrérie des boulangers-pâtissiers pour vous remercier de cet album qui a sauvé en 2000 un pan entier de notre économie actuelle. Sans vous nous voyions déjà d'ici les saccages de boulangeries, les mises à sac de chocolateries, et le pillage de pots de Nutellas est une scène que mes yeux ne sauraient supporter davantage. Le Grand Capital nous bouffera tous, mais on pourra toujours au moins lui rendre la digestion difficile…Rien que pour ça, merci Napalm Death !

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Napalm Death
Grind / Death
2000 - Dream Catcher Records
notes
Chroniqueur : 9/10
Lecteurs : (18)  9/10
Webzines : (14)  8.16/10

plus d'infos sur
Napalm Death
Napalm Death
Death Metal - 1981 - Royaume-Uni
  

écoutez
tracklist
01.   Taste The Poison  (01:49)
02.   Next On The List  (03:36)
03.   Constitutional Hell  (02:37)
04.   Vermin  (02:18)
05.   Volume Of Neglect  (03:20)
06.   Thanks For Nothing  (02:45)
07.   Can't Play, Won't Pay  (03:25)
08.   Blunt Against The Cutting Edge  (03:03)
09.   Cure For The Common Complaint  (02:44)
10.   Necessary Evil  (02:56)
11.   C.S. (Conservative Shithead) (Part II)  (02:18)
12.   Mechanics Of Deceit  (03:21)
13.   (The Public Gets) What The Public Doesn't Want  (03:15)
14.   Fracture In The Equation  (03:47)

Durée : 41:14

line up
parution
25 Septembre 2000

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