Gloom - Rider of the Last Light
Chronique
Gloom Rider of the Last Light
Ça y est, je crois avoir découvert le secret des groupes finlandais ! On se demandait tous ce qui pouvait les pousser à faire du black metal hargneux aux mélodies claires et bondissantes... Et bah c’est le renne ! Ça ne peut être que ça ! Ce renne qu’il bouffe en sauté ! Ou alors c’est leur pâtiserie au rhum ! Le Runebergintorttu : alcool et framboise. C’est crédible, c’est crédible ! Sauf qu’on ne les mange qu’à partir du début du mois de janvier et jusqu’au 5 février...
Non, mais on est vraiment en droit de se poser ce genre de questions, parce que les similitudes dans l’approche d’une frange du BM finlandais sont bien flippantes. GLOOM sort un premier album qui sent très fortement GOATMOON. 8 titres déchainés qui ne laissent aucun répit à l’auditeur ! Le but est vraiment de trucider celui-ci en 8 leçons. Et pour que ce soit clair, la première piste commence carrément par la détonation d’une arme à feu après avoir été rechargée. « Eh, petit gars, viens là, je vais t’en mettre un coup ! ».
Les noms des pistes aussi sont assez éloquents : « Bleed », « Fuck your Faith », « Murder Yourself ». Simple, clair, précis. Et chaque piste est donc lancée au galop, avec en sus des vocaux râclés qui ne changent jamais de ton. Une formule efficace. Mais une formule éculée. Mais une formule qui peut vite lasser... Oui, tout à fait, et c’est bien de cela que souffre ce premier essai ! L’énergie, le dynamisme de nos compères n’empêchent pas la monotonie de pointer au bout de quelques pistes. Et finalement l’album ronronne trop.
Le fait que les pistes ne soient pas longues évitent tout de même se vouloir arrêter en cours de route. 2 font moins de 4 minutes, 3 autres ne dépassent pas les 5 minutes. Deux font environ 5 minutes 30, et c’est finalement « By Your Own Hands » qui s’étend jusqu’à près de 7 minutes. La raison en est simple : GLOOM a peut-être voulu lui donner un petit quelque chose en plus et il l’a agrémenté d’une longue partie instrumentale. Pas un break, mais un long passage du même acabit que le reste, déchainé, mais tout smplement sans vocaux. Bof, ce n’était pas vraiment nécessaire, on ne comprend pas trop pourquoi. Peut-être pour que le chanteur puisse aller faire pipi en concert. Cela lui laisse presque 4 minutes pour finir son affaire...
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