Selbst - Relatos de angustia
Chronique
Selbst Relatos de angustia
Il est temps de révéler l’un des mes secrets. Pourquoi et comment Sakrifiss peut-il rester à jour et découvrir de nouvelles choses. Eh bien c’est un travail de tous les jours mon petit. Ou plutôt une passion de tous les jours. Afin d’être sûr de ne pas rater quelque chose qui vaut le coup parmi la multitude de sorties, je m’organise. Avant tout, pour scruter les sorties des groupes que je connais je fais une recherche approfondie sur Metal-Archives en filtrant par date de sorties, et je complète par la barre de nouveautés sur rateyourmusic. Ensuite, pour découvrir des albums, je me fie aux commentaires laissés par des personnes sélectionnées soit sur le forum de Thrashocore soit sur d’autres sites. Ils ne savent sans doute même pas que je les espionne, mais je leur chaparde leurs bons plans ! Ensuite, il y a les labels et les distros habituels. Je vais faire mon marché au pif chez ceux et celles en qui j’ai confiance. Ça ne marche pas toujours.
SELBST, je l’ai découvert d’une autre manière. L’une de mes dernières cartes : Google. Ma curiosité me pousse à taper dans la barre de recherches : « meilleur album 2020 », et là, parmi d’autres que je connaissais déjà, j’ai vu cette formation d’origine vénézuélienne très bien placée. Le Vénézuéla ! Rare. Sauf qu’en fait désormais, N, unique membre du groupe, vit au Chili. Il s’y est fait un nouvel ami qui s’occupe de la batterie : JCP. C’est presque l’unique contribution extérieure acceptée par N, qui a cependant également invité Rogger Canonico pour apporter un chant clair sur le morceau final : « Let the Pain Run Through ». Mais c’est bien le seul moment de l’album où le mot « clair » pourra être utilisé, car comme la pochette le montre parfaitement, on n’est pas parti pour une promenade au volant d’un nuage. SELBST est puissant et douloureux, fort et carré. Carré et convaincant. Il faut l’être pour signer chez le Français de Debemur Morti, pour sûr.
Les sept morceaux de Relatos de Angustia tapent là où il faut, proposant un black orthodoxe un poil basique, mais tellement évident, tellement bien délivré. La batterie, les vocaux, les riffs froids m’ont parlé. Et j’ai particulièrement apprécié l’effort fait pour que chaque titre se démarque des autres dès les premières notes ! Riffs dissonants sur « Deafining Wailling of the Desperate Ones », cavalcade de la batterie sur « The Depths of Selfishness », Batterie et guitare qui vibrent ensemble sur « Silent Soul Throes », petit effet sur « The Weight of Breathing », mélodie douce sur « Sculpting the Dirtiness of its Existence », petit larsen pour « Let the Pain Run Through ». Chaque morceau a sa trouvaille ! Excellent point !
Pas grand chose à critiquer du coup sur cette galette. Les compositions sont réussies, tout est bien en place, les ambiances sont là également. Ne manque peut-être qu’un petit grain de folie, comme on en trouve sur le dernier morceau qui a des mélodies presque progressives, pour monter encore d’un cran.
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