Eh bien, cela faisait un long moment qu’on l’attendait cet album ! Non, non, pas nécessairement l’album de
ANGUIS DEI en lui-même, même si effectivement c’est il y a déjà 5 ans que son premier album était annoncé ! Souviens-toi. 2016. Je chroniquais
Ad Portas, la demo de 2 pistes qui faisait à peine 12 minutes. Une version agrémentée de deux morceaux supplémentaires sortait l’année suivante chez Svart records, et ensuite plus rien. L’attente. Juste quelques informations que je glanais directement auprès du génie caché derrière les paroles et les vocaux : Monsieur
ARKHA SVA. Il m’avait expliqué ques les compositions étaient prêtes, que le groupe japonais avait trouvé le label : Drakkar Productions, que tout était prêt, mais que parfois ça n’avance pas aussi vite qu’on le souhaite… Donc, oui, cela faisait un long moment qu’on l’attendait cet album d’
ANGUIS DEI, mais ce n’est pas ce que voulait dire ma première phrase. En fait, c’est carrément un album de black metal sympho de haute voltige que les amateurs du style attendent depuis trop longtemps, et qu’ils vont enfin trouver grâce à
ANGUIS DEI ! Enfin, un album qui fait honneur au style, au vrai.
Sakrifiss se plaint fréquemment des étiquettes et des rapprochements parfois hasardeux entre des groupes de black metal qui incorporent du clavier. Pour moi,
CARACH ANGREN et
THE BISHOP OF HEXEN font du black théâtral.
VARGRAV et quelques autres nouveaux venus mettent du clavier de façon plus atmosphérique que symphonique ou orchestrale.
A FOREST OF STARS fait du black avantgardiste victorien… Donc quand on me les présentait comme d’excellents groupes de black sympho, je faisais tout de même la moue. Non pas la description soit le plus important dans une musique, mais elle est censée donner des indices et des idées du contenu d’un album. Donc même si la qualité des groupes cités à l’instant est à saluer, mon envie de black sympho ne s’y retrouve pas rassasiée ! J’attendais donc. Et c’est
ANGUIS DEI qui est parvenu à satisfaire ma faim ! Normal en quelque sorte puisque l’une des dernières sensations dans le genre m’avait été procurée par l’autre groupe japonais
JUNO BLOODLUST - qui en 2012 avec son
The Lord of Obsession m’avait rappelé
ANOREXIA NERVOSA – tenu par Juno qui est... qui est... qui est le compositeur ici !
Car oui,
ANGUIS DEI est la réunion de noms qui font plaisir. On a dit que les vocaux sont au compte de U.:È.:Œ.: d’
ARKHA SVA. Les compositions, guitares et clavier c’est Juno. Et il y a aussi le très respecté Hakuja à la basse, ainsi que le fidèle Summum Algor, à la batterie. Une équipe talentueuse qui ne pouvait que se transcender en alliant ses forces. Et les promesses ont été respectées. Dès les premières secondes, le résultat est là avec tout de suite une mélodie typique du style, et surtout les vocaux toujours aussi libérés, personnels de notre idole. Ceux qui se souviennent d’
ARKHA SVA comprennent, l’homme n’hésite pas à monter dans les aigüs déchirés sur quelques notes. Voix rauques, graves, hautes... Grognements, susurrements... Voix black metal, voix d’opéra..., Il a tellement de timbres à son arc que les philatélistes sont en sueur ! Et pourtant il a demandé du renfort pour un titre, en demandant à notre star nationale, omniprésent depuis quelques mois dans la scène black metal : Hreidmarr ! On imagine comme Juno devait être tout foufou de la nouvelle tellement il paraît fan des albums d’
ANOREXIA NERVOSA !
Les vocaux si particulier de U.:È.:Œ.: permettent toujours de donner des saveurs originales à ses morceaux, mais les compositions sont aussi excellentes, avec un équilibre réussi entre les passages agressifs et les éclaircies qui ne sont pas toutes au clavier, mais parfois amorcées par des solos de guitare. On retrouve un véritable black sympho galopant, qui fait un gros ménage ! C’est extrêmement jouissif d’écouter ces 8 pistes, qui ne se mettent aucune frontière. Juno se fait tellement plaisir ! Sur « The Darkenbound », intermède qui sert auss d’intro à « L’autre Serpent », il nous montre son visage X Japan en sortant le piano et jouant une balade mélancolique !
Aaaaah, ça fait du bien.
ANGUIS DEI va satisfaire les oreilles de tous ceux qui ont encore envie d’aimer le black symphonique / orchestral, et pourrait même convaincre ceux qui n’ont jamais vraiment plongé dedans !
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