Opeth 2005

2005. Il aura fallu presque 15 ans au groupe de Stockholm pour atteindre un succès plus que mérité. La preuve en est ces dates aux quatre coins du monde (parfois même à guichet fermé) et le nombre en pleine croissance de leurs détracteurs qui reste un des indicateurs les plus significatif pour mesurer le succès. Après la faillite de leur ancienne maison de disque (Music For Nations) et leur nouveau choix de label, on les croyait vendus. En effet, Opeth est allé s'acoquiner avec le géant américain de marketing (néo)metallique, Roadrunner Records, provoquant déceptions, désollation et inquiétude auprès des fans du monde entier. Et ça n'est sûrement pas l'arrivé officielle de Per Wilberg (claviers) au sein du groupe qui aurait pu apaiser les esprits.

Durant toutes ces années, sans relache, Opeth s'est efforcé de produire des albums presque tous aussi bons les uns que les autres. 2005, plus que n'importe quelle autre année, allait marquer un tournant décisif pour la carrière des suédois face à un public au scepticisme grandissant. Succédant à l'expérience "Damnation" arrive finalement leur très attendu huitième album sous le rectangle rouge de Roadrunner. Deux ans d'attente, de doutes parfois, pour que "Ghost Reveries" viennent enfin réaffirmer le talent et le génie de cette formation si singulière, à tel point qu'on en vient à se demander quelles furent les raisons de ces interrogations...

Même si je ne peux nier que leur musique a moins d'impact sur moi qu'auparavant, j'ai été touché par ce dernier album. Et ne serait-ce que pour rendre hommage au groupe qui a le plus marqué ma vie de metalleux, voici un petit dossier qui vous propose une photographie à cet instant t de leur carrière, en espérant que vous y trouverez votre bonheur. Bon surf !

Le dossier

	Ghost Reveries La chronique de leur huitième album
	L'interview Avec Peter Lindgren
	Le TKA! Version Peter Lindgren
	Le review du concert de Lyon Le 11 décembre au Transbordeur
	Les photos Prise durant leur prestation du 11 décembre à Lyon
	Le review du concert de Paris Le 6 décembre à la Locomotive