chargement...
Remontez pour accéder au menu
295 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer
Indian Night... » Diocletian -... »

At The Gates + Behemoth + Wolves In The Throne Room

Live report

At The Gates + Behemoth + Wolves In The Throne Room Le 17 Janvier 2019 à Lyon, France (Transbordeur)
J’avais gardé un bon souvenir du dernier passage de BEHEMOTH au Transbordeur. Accompagné d'une bonne première partie, que dis-je, d'une légendaire première partie comme AT THE GATES, la nécessité d’investir 34 € dans un billet de concert avait du sens. J’avais aussi comme objectif de m’intéresser à WOLVES IN THE THRONE ROOM qui ouvrait les hostilités, ayant une curiosité naturelle pour ce groupe.

Malheureusement, mon premier objectif fut vite pulvérisé par un aléa inattendu : j’avais convaincu un collègue de m’accompagner, que j’ai retrouvé à l’entrée du Transbordeur, démuni devant un problème de panne informatique chez Digitick qui indiquait que son billet était non valide. J’entendais au fond de la salle WOLVES qui avait démarré, mais il n’aurait pas été très fair play de ma part de le laisser seul à l’entrée. Nous avons patienté un bon quart d’heure et finalement le staff a accepté de le faire rentrer : il semble que Digitick soit victime de problèmes de base de données épisodiquement ; il n’était pas le seul concerné ce soir là.

J’ai donc eu, à défaut de voir WOLVES IN THE THRONE ROOM, le temps de revoir quelques vieilles connaissances et d’attraper une Carlsberg avant de me placer tout devant la scène, dans une salle bien remplie mais sans que la circulation d’un point A à B soit difficile, pour les maitres du Melodeath. J’avais vu les Suédois cet été au SYLAK Open Air, et avait été un peu déçu de l’ambiance, le public en festival n’étant pas toujours le plus enthousiaste pour ce type de prestation. Mais ce soir, alors que Tompa et consorts débarquaient sur scène sur l’entame de « To Drink from the Night Itself », ma crainte fût vite envolée, à l’écoute des vivats du public Lyonnais. Timidement au départ, puis avec davantage d’entrain, la fosse du Transbordeur s’anime au fil des morceaux, notamment sur les titres de « Slaughter of the Soul » dont les tempos rapides ne pouvaient que convaincre même les Lyonnais les plus amorphes en ce soir de Janvier. Mais on ne vient pas voir AT THE GATES seulement pour mosher un bon coup, le groupe ayant toujours marqué ses compositions d’une touche mélodico/mélancolique typiquement Scandinave, et à ce titre des titres tel « Heroes and Tomb », « Daggers of Black Haze » ou en guise de conclusion « The Night Eternal » furent davantage propice à un bon headbang des familles, ou du clap clap dans tes mains sur les parties en son clair. Les musiciens, concentrés sur leurs parties mais disponibles pour le public, assuraient le show de façon très convenable, mais pour réveiller une salle engourdie par le froid de l’extérieur il fallait bien toute l’énergie d’un Tompa, attrapant à bras le corps son pied de micro pour mimer un Elvis du Death Metal, ou harranguant le public pour marquer les tempos des différentes rythmiques. L’interprétation, elle, fut sans faille, et la qualité des titres, panachant le contenu des 3 derniers albums et faisant une part belle à « Slaughter of the Soul », a fait le reste. C’était la première fois qu’AT THE GATES jouait en territoire Lyonnais, et à l’écoute des applaudissements lorsque les Suédois se réunirent sur scène pour saluer le public avec un « Night Eternal » de conclusion, on peut objectivement observer qu’un second round entre les 2 parties serait fort apprécié.

A peine les Suédois retournés en loge qu’un immense rideau noir est dressé entre la scène et le public, indiquant que BEHEMOTH va prendre d’assaut la scène autrement que musicalement. Je leur laisse volontiers le temps de s’installer proprement et retourne parler/commander une seconde bière (on regrette vite les concerts au Ninkasi ((qui fait aussi brasserie de bières)) quand on est au bar du Transbordeur..). Un mouvement de foule et des clameurs dans la salle principale me font aux alentours de 21h40 faire chemin inverse, et arriver dans la grande salle. Le rideau noir déployé sert en fait de support pour une projection d’un court film animé, censé mettre dans l’ambiance occulte voulue par les Polonais. On retiendra surtout l’image animée de la France, sur laquelle apparait en surimpression une croix renversée, alors que « Solve », titre introductif du dernier album, est plaqué en fond sonore. A l’instar de leur dernier album, c’est enchainé avec « Wolves ov Siberia » que démarre le set. Ce qui frappe de prime abord, c’est le son hyper massif de la batterie, chaque coup de cymbale, chaque roulement, est parfaitement audible. Les guitares sont un peu noyées dans le mix, au contraire du chant, devrais-je dire, des chants, car les 3 musiciens donnent de la voix sur certains passages (la fin apocalyptique de « Slaves Shall Serve » en est l’exemple parfait). La setlist fera un mix très sympa entre les différents albums récents du groupe, avec quelques grosses impasses (il est où mon « As Above So Below » de « Zos Kia Cultus » ?) regrettables tout de même. Mais les nouveaux morceaux passent très bien sur scène, et me feraient presque retenter l’aventure d’écoutes qui ne m’avaient pas convaincu de prime abord. Autre point essentiel, l’imagerie qui est évidemment importante chez BEHEMOTH, et je pense que le budget « costume » du groupe doit être assez proche du budget « vodka » (#clichéculturel). Les Polonais iront régulièrement entre les transitions des morceaux en loge pour changer d’apparence : des masques vénitiens sur le début du set, une coiffe à la GHOST pour Nergal sur quelques morceaux et une perruque de plumes (si vous avez une meilleure description je prends) pour le bassiste sur « Lucifer ». Ajoutez à cela des machines à fumée très sollicités (qui crachent leur jet de façon croisée à angle droit, simulant une croix renversée là aussi) de chaque côté de la scène, des projections régulières de jets d’étincelles, un écran animé derrière le batteur, des pieds de micro sorties d’une brocante infernale, un jeu de lumières très dynamique, et vous obtenez un set visuellement étincelant. Il me reste à vous parler de l’attitude des musiciens, on se connait on va se parler franchement, on ne va pas voir BEHEMOTH pour autre chose qu’une grosse attitude de poser, ça se la joue à mort, c’est Hollywod à tous les étages, et Nergal fait plus de grimaces qu’un gamin de 3 ans, mais qu’importe ça passe bien. La grosse heure de show passe très vite, signe d’un set sans temps fort, et bien que la setlist se termine sur le très faible « We Are the next 1000 years » du dernier album, l’apparition surprise des Polonais derrière les jets de fumée, équipés de percussions pour battre le rythme de l’outro martiale du set, fait facilement oublier cette faute de gout. Visuellement impressionnant, ce show de BEHEMOTH aura marqué mon début d’année, et qu’on aime ou pas leur folklore, force est de constater qu’ils tiennent une formule qui fonctionne. Couplé à une prestation d’AT THE GATES à la mesure de mes attentes, j’aurais passé une excellente soirée, indéniablement.

5 COMMENTAIRE(S)

the gloth citer
the gloth
18/01/2019 19:02
"La grosse heure de show passe très vite, signe d’un set sans temps fort"

...lapsus révélateur ?
Jean-Clint citer
Jean-Clint
18/01/2019 14:30
Fabulon a écrit : Ou Zizi Jeanmaire...

Ahah oui ! Bientôt BEHEMOTH au Lido ? Mort de Rire
Fabulon citer
Fabulon
18/01/2019 14:12
Jean-Clint a écrit : je pense que le budget « costume » du groupe doit être assez proche du budget « vodka » (#clichéculturel). Les Polonais iront régulièrement entre les transitions des morceaux en loge pour changer d’apparence : des masques vénitiens sur le début du set, une coiffe à la GHOST pour Nergal sur quelques morceaux et une perruque de plumes

Quand j'ai lu ça j'ai pensé à un show de Mylène Farmer ou Madonna Mr Green


Ou Zizi Jeanmaire...
Jean-Clint citer
Jean-Clint
18/01/2019 13:26
je pense que le budget « costume » du groupe doit être assez proche du budget « vodka » (#clichéculturel). Les Polonais iront régulièrement entre les transitions des morceaux en loge pour changer d’apparence : des masques vénitiens sur le début du set, une coiffe à la GHOST pour Nergal sur quelques morceaux et une perruque de plumes

Quand j'ai lu ça j'ai pensé à un show de Mylène Farmer ou Madonna Mr Green
Sagamore citer
Sagamore
18/01/2019 11:44
Même impression quand j'avais vu Behemoth au CCO il y a quelques années, on y va comme on va voir un gros film d'action ricain au cinéma : pour en prendre plein les yeux, quitte à ce soit bien beauf. Mais musicalement, c'était impeccable, carré et hyper violent. Dommage pour Wolves in the Throne Room, si leur dernier album est effectivement un peu chiant, sur scène ça doit être très chouette !

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
At The Gates + Behemoth + Wolves In The Throne Room
plus d'infos sur
At The Gates
At The Gates
Death Metal Legend - 1990 - Suède
  
Behemoth
Behemoth
Black Death - 1991 - Pologne
  
Wolves In The Throne Room
Wolves In The Throne Room
Black Metal - 2002 - Etats-Unis
  

S.D.I.
80s Metal Band
Lire la chronique
Urn
Demon Steel
Lire la chronique
Sacrifice
Volume Six
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Avril 2025
Jouer à la Photo mystère
S.O.D.
Live at Budokan (Live)
Lire la chronique
Frightful
What Lies Ahead
Lire la chronique
Doomsday
Doomsday (EP)
Lire la chronique
Hirax
Faster Than Death
Lire la chronique
Sarcator
Swarming Angels & Flies
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Avril 2025
Jouer à la Photo mystère
Entretien avec Brokenheads
Lire le podcast
Entretien avec Repurgator
Lire le podcast
Burning Dead
Into the Abyss
Lire la chronique
Radiation
Reactor Collapse
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Mars 2025
Jouer à la Photo mystère
Gozer
This Is Gore
Lire la chronique
Surgical Invasion
Death Before Dishonor
Lire la chronique
High On Fire
Cometh the Storm
Lire la chronique
Necrodeath
Arimortis
Lire la chronique
Under Assault
Deadly Experiments
Lire la chronique
High On Fire
Death Is This Communion
Lire la chronique
La photo mystère du 2 Mars 2025
Jouer à la Photo mystère
Destabilizer
Monopoly on Violence
Lire la chronique
Herakleion
Necroverse (EP)
Lire la chronique
Synaptic
Enter the Void
Lire la chronique
Obscura Tour 2025
Gorod + Obscura + Skeletal ...
Lire le live report
Colisevm European Tour 2025
Iceland + Light of Dark + P...
Lire le live report
Pandemic
Phantoms
Lire la chronique
High On Fire
Blessed Black Wings
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Février 2025
Jouer à la Photo mystère
Hazzerd
The 3rd Dimension
Lire la chronique