Irrlycht - Wolfish Grandeur
Chronique
Irrlycht Wolfish Grandeur
Oh, un album presque parfait ! Ça faisait longtemps non ? Comment ça, c’est subjectif ? Tu ne vas pas commencer à me gâcher mon plaisir hein ! Si Sakrifiss dit que le deuxième album d’IRRLYCHT, qui sort tout juste 10 ans après le premier, est parfait ou presque, c’est qu’il est parfait ou presque. Il ne te posait pas une question, mais il te donnait son merveilleux ressenti. Confiance maximum, et arguments plus ou moins pertinents à venir !
D’abord du côté du line-up, une surprise. Il n'est plus là, mais pendant un temps, un Français se cachait dans le groupe allemand, et il n’était pas le premier venu. Il s’agissait de Sorghal, l’ancien guitariste de NEHEMAH ! BIM, déjà là tu t’en prends une sur le bout du nez ! Mais le bonhomme, également vocaliste de NAHAR se se chargeait ici de la basse. Plus là, mais on peut avoir la curiosité de découvrir cette formation dont il était proche ! Trois membres s'y activent désormais, des noms plus ou moins connus de la scène germanique, mais qui vont très vite être éclipsés par. IRRLYCHT. Ce groupe est voué à devenir leur projet référence parce qu’ils pondent là de l’excellent ! Le titre de l'album parle de la magnificience du loup, mais ce n’est pas que celle de l’animal qui est atteinte, c’est celle du black metal. Oui, rien que ça !
Sakrifiss exagère ? Peut-être, mais... non ! Car quel album ! Et même sa durée était presque parfaite puisqu’il totalise 66 minutes et 4 secondes. Deux secondes de plus et c’était la perfection satanique ! Alors qu’est-ce qui a autant marqué ce petit fou de Sakrifiss ? L’énergie, la puissance, la fureur et la capacité à faire sauter les murs. Pas d’hésitation à ajouter du clavier tout en restant ultra agressif, pas d’hésitation à lancer un rire démoniaque sans que cela soit ridicule, pas d’hésitation à mettre en avant des gros vocaux en allemand. Et tout ça, c’est payant. Et tout ça, ça fait très fortement penser à... FUNERAL MIST. FUNERAL MIST est un groupe extrême, et pourtant il arrive toujours à placer des surprises dans ses compositions, à les rendre toutes uniques, et à ne pas donner l’impression de broder éternellement autour du même élément. IRRLYCHT, c’est pareil. Et ce qui est impressionnant c’est qu’il arrive à maintenir l’attention constamment, même lorsqu’il se lance dans des pistes à rallonge ! « Drohende Schatten » fait 10 minutes. Ah bon ? J’ai beau l’écouter plusieurs fois je ne vois pas où passent ces 10 minutes ! « Leuchten der roten Stille » en fait carrément 17 ? Bon, elle est en fait composée également d’une outro à l’album, mais sincèrement, non, je n’ai absolument plus la notion du temps quand je me tartine les oreilles des crachats d’IRRLYCHT.
Les guitares sont folles, le chanteur est fou, tout est fou ! Les 7 pistes sont folles. Elles détruisent, elles reconstruisent, elles redétruisent à nouveau. Comment s’ennuyer ? En trouvant que les similitudes avec FUNERAL MIST sont trop fortes ? Oui, bon bah demandez alors à Arioch de sortir plus d’albums, ou moins avec MARDUK, mais là, vu son rythme, il me semble qu’il y a beaucoup de place pour un groupe qui y ressemble agréablement !
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