Ma parole, ils y sont parvenus… Un an après un
Bloem qui a convaincu tout le monde, et qui avait déjà surpris en parvenant à surpasser le très bon Luwte de 2015, les Chuchotteurs hollandais sont de retour avec un album court mais intense. Aussi intense que le précédent ? Eh bien encore plus justement ! Alors heureusement que je lui avais mis 9/10, et pas plus, car la petite marge était nécessaire ! Peu y croyaient, mais si, on pouvait faire encore mieux donc ! Alors lâchons-le, lâchons le 9.5/10, note rare, mais objectivement méritée.
FLUISTERAARS est au sommet, et la prochaine étape, c’est la perfection totale, c’est le 10/10.
Qu’est-ce qui est si ultime dans cet album ? Les mots ne vont pas suffire à l’expliquer. Mais il a tout : le jeu, les sensations, les ambiances. Et de l’intelligence. Les compositions sont extrêmement malines. Il n’y en a que trois d’ailleurs, mais comme la dernière dépasse les 20 minutes, l’album est un album, pas un EP. Et ce qui est malin, c’est d’avoir placé en 1ère et 2ème positions deux morceaux qui vont tout de suite au coeur des choses. Pas de petite introduction, rien qui essaie de rallonger inutilement les titres, et du talent dès les premières secondes. C’est ce qui est fou sur « Het overvleugelen der meute ». 4 secondes que l’album est lancé, et déjà on est sur le cul, pris en traître par la batterie emballée surmontée de vocaux déchirants qui envahissent l’espace. En 4 putains de secondes, on a déjà des râles de plaisir. Et le morceau va évoluer et nous en faire sortir d’autres, de tels râles. La mélodie à la 2ème minute par exemple ! Déjà culte. Et ça se poursuit ainsi tout du long, avec de réelles variations, car
FLUISTERAARS n’est pas du genre à se reposer sur une mélodie hypnotique qu’il répète à l’envi. On jouit pendant 8 minutes, jusqu’à ses deux minutes finales, instrumentales, qui joue sur des ambiances à la fois spatiales et tribales. Cette fin en douceur premet de redescendre un peu en attendant le deuxième coup de semonce. Lui aussi commence sur les chapeaux de roue. Et sa magie opère tout autant. C’est même éprouvant de se retrouver devant autant de qualités. Musicales, vocales, d’ambiances. C’est la complète !
Et justement, voilà la troisième piste, qui va sublimer encore tout cela. Ce morceau va cette fois-ci prendre tout son temps et développer une épopée magistrale de 20 minutes. Chaque instrument va avoir son moment de gloire, voire « ses » moments de gloire, comme la batterie qui est mise à l’honneur comme on l’a rarement vue jusqu’à maintenant. Des solos de batterie qui déchirent sur un album de black torturé, ça donne de l’indescriptible. De la 9ème minute à la 12ème, c’est son festival. Près de 4 minutes qui vont rester dans les mémoires, et bien entendu tout en s’imbriquant parfaitement dans ce qui précédait, et dans ce qui suivait. Je pense que les surprises et la découverte sont aussi nécessaires pour savourer cet opus, donc je me retiens d’en parler trop, et le principal a été dit ! Il faut absolument aller jeter ses oreilles sur
Gegrepen door de geest der zielsontluiking pour comprendre ce qu’une description verbale ne pourrait de toute façon pas retranscrire fidèlement !
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