Candiria - What Doesn't Kill You...
Chronique
Candiria What Doesn't Kill You...
A la réception du promo, j’avais souvent entendu parler de Candiria mais je n’avais jamais entendu un seul de leurs morceaux, je me suis donc soumis à la lecture du « dossier de presse ». Vous qui ne faîtes pas partie de la sphère journalistique comme moi (sic) ne savez peut-être pas de quoi je parle. Pour chaque promo, nous avons le droit à un texte sur feuille blanche (d’où les guillemets autour de « dossier de presse ») censé présenter le groupe et l’album. Seulement voilà, le texte est souvent de ce style : « machintrucmuche le meilleur groupe du monde dont le premier EP a été acclamé par la critique et qui a mis le monde à ses pieds en faisant 500 concerts l’année dernière, revient avec son nouvel album, sans conteste l’évènement musical du siècle ». Dire qu’il faut faire le tri est un doux euphémisme…
Je ne sais pas pourquoi je parle de ça dans cette chronique parce que le texte fourni avec le promo de What Doesn’t Kill You…, n’est pas du tout de ce type. C’est même plutôt le contraire : on y apprend quelques trucs et le tout semble à peu près objectif.
Evidemment, il est longuement question de l’accident de la route que le groupe a eu en 2002. Si vous voulez une image de la voiture, déplacez vos yeux de quelques centimètres sur la droite. Oui oui, je parle de la pochette ! Qui dit traumatisme important dit besoin de faire le bilan. Je ne vous le cache pas plus longtemps : le groupe s’est remis en question et apparemment cela a pas mal joué sur la musique. Comme je l’ai dit, je ne connais pas leurs précédentes galettes, je ne peux donc pas comparer. Cependant, j’avais entendu que Candiria faisait du hardcore assaisonné de jazz et de hip-hop, rien que ça ! Oui mais voilà, le groupe a changé de style et je n’ai pas trouvé une once de jazz dans cet album. Les rythmiques ne sont pas tout le temps très « naturelles », mais rien à voir avec du jazz. Ou alors, la musique de Meshuggah intègre elle aussi des éléments jazz et là, je suis perdu !
Bref, comme les membres l’expliquent dans le dossier de presse susmentionné, Candiria veut faire des chansons plus directes, plus simples, bref plus rock dans l’esprit. S’il reste des rythmiques syncopées sur les couplets, celles-ci disparaissent sur les refrains au profit de ligne de gratte beaucoup plus simples et d’un chant clair entraînant, comme sur Remove Yourself. Il y a quand même quelques expérimentations ici ou là. La plus notable est sans conteste, le titre entièrement hip-hop, 9mm Solution. Si celui-ci est écoutable, les notes de pianos entendues maintes et maintes fois et le chant ragga de l’invité (je sais pas qui c’est) le rendent totalement dispensable. Seul le morceau de clôture, The rutherford experiment, correspond à la vision que j’avais de Candiria : un groupe capable de faire des morceaux à tiroirs où chaque tiroir est un style et le tout forme une belle commode (oui cette métaphore est extrêmement nulle). Le reste n’est malheureusement que du hardcore gentillet et propret plutôt plat… Décevant.
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