Cailleach Calling - Dreams of Fragmentation
Chronique
Cailleach Calling Dreams of Fragmentation
Bouhouhouhouuuuu, je suis ouin-ouin ! J’ai nourri de gros espoirs pendant des semaines en attendant cet album et finalement il est pas au niveau de mes attentes... Et c’est bel et bien sa faute, pas la mienne ! La preuve par trois :
1. Ce premier album est signé chez le label français quasiment irréprochable : Debemur Morti. Rien qu’en 2021-2022, il nous a lâché des ARCHGOAT, BLUT AUS NORD, AARA, WHITE WARD... Bref, avec cette écurie on se doit d’être le haut du haut du panier.
2. Le line-up de cette formation américaine est extrêmement alléchant. On est surtout titillé par la présence du guitariste / bassiste / claviériste, Tony Thomas, connu habituellement pour son travail au sein de BOTANIST. Il est aussi membre de DAWN OF OUROBOROS, dont est aussi issu le chanteur de CAILLEACH CALLING : Chelsea Murphy. Le trio est complété par un batteur particulièrement expérimenté, qui a joué pour WHITE WARD, SCHATTENFALL, SUICIDE NATION ou encore SAUROCTONOS.
3. L’extrait diffusé avant la sortie de l’album m’avait mis des frissons et je pensais naïvement que tout l’album serait dans le même style. Il s’agissait de « Bound by Neon », un morceau très efficace de post-black sur lequel les mélodies au synthé explosent avant de se transformer en tout petits jets colorés... Une sorte de feu d’artifice de Dragibus. Sans doute trop imbibé de pathos pour beaucoup, mais un délice pour qui saura assumer ce plaisir.
Et donc mes espoirs n’ont pas été satisfaits. D’abord, c’est trop court. Il n’y a finalement que quatre morceaux sur Dreams of Fragmentation, et même si l’album totalise presque 40 minutes, on lâche obligatoirement un petit « Déjà ? » à la fin. Ensuite, le niveau de « Bound by Neon » n’est pas atteint sur les autres compositions. Ou plutôt disons que ce morceau dévoilé en avance a une identité très marquée, qui se retrouve moins mise en avant sur « Phosphenic Array » et « Mercurial Inversion ». Du coup, malgré leurs qualités, ils souffrent la comparaison. Le titre restant, « Cascading Waves » donne aussi cette impression sur ses 5 dernières minutes. Il en fait 15 au total. Ce qui signifie que ? Oui, les 10 premières n’ont rien à voir du tout. CAILLEACH CALLING a décidé de glisser ici un passage interminable d’ambiances. Toute la première partie du titre est composée d’une nappe de sons relaxants sur laquelle une voix féminine est superposée, toute aussi calme et sereine que le reste. Franchement, c'est magique... mais ça va 3 minutes, pas 10 ! Je perds l’attention à chaque écoute à cause de cette longueur excessive. Car comme je l’ai dit, l’album fait 40 minutes, et c’est donc presque un quart qui est bouffé à cause de cette partie. Déçu...
Mais soyons honnête, ce premier album est un bon début, c’est indéniable. Il lui reste encore de bonnes marges d’évolution et j’ai hâte d’entendre ce qu’il proposera la prochaine fois !
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