Je sais bien que c’est le jeu du
grindcore mais quand un EP de quatre titres, dont une outro, ne fait que sept minutes, ça laisse le temps de l’écouter en boucle au moins dix fois le temps d’en écrire la chronique. Un reproche ? Non, un simple constat peut-être teinté d’un soupçon d’amertume.
Cela fait maintenant un moment que j’en entends causer de
GRIND-O-MATIC, et pour cause, les Parisiens ont débarqué en 2004, ça ne rajeunit pas… Après, je n’ai pas suivi les différents changements de line up (ou alors ce sont juste les mêmes mecs qui modifient leur pseudo, j’avoue n’y rien comprendre) et je n’avais même jamais écouté avant ce «
Influencing Machine » donc. Est-ce que j’ai envie d’en savoir plus en sortie ? Oui, et cela tombe bien puisqu’il y a à ce jour quatre albums et deux EP supplémentaires à explorer, il y a des chances que j’y fasse rapidement un sort.
Il semblerait que les gars aient une actualité assez chargée puisqu’en plus de cette sortie, ils ont récemment collaboré à un projet intitulé «
Dés-Astres », un split concept réunissant
Thomas Augier,
DRONTE et
Royal McBee Corportation où chacun a composé une musique sur la base d’un même thème mélodique. Alors je ne sais pas ce qu’ils ont été foutre là-dedans, l’idée est il est vrai originale, mais je n’ai pas vu d’autre intérêt à ce disque que le titre « Réactionnaire » de
GRIND-O-MATIC, avec en plus des paroles en français plutôt bien troussées. Cela relève cependant davantage de l’anecdote que du haut fait d’armes.
Mais pour revenir à ce qui nous intéresse aujourd’hui, à savoir «
Influencing Machine », que pourrais-je dire qui attirerait le chaland ? Que la pochette est class ? C’est bien entendu hautement subjectif mais le jeu des perspectives est vraiment accrocheur et ce crayonné en noir et blanc mériterait de finir sur un beau t-shirt, suspendu dans ma penderie. Que le disque fonctionne comme une boucle, avec la même mélodie en introduction et en conclusion ? Que le style musical me fait éventuellement penser à
ANTIGAMA ? C’est plutôt pas mal ce qu’ils font ces petits Polonais non ?
Allez, ne nous éternisons pas plus que de raison. Autant « The Cyclop’s Eye » et « Mechanical Beings », grâce à leurs respectives trois minutes et deux minutes trente, permettent de prendre la pleine mesure de la richesse du
grind du trio, autant les trente secondes de « Stalkers » ne sont là que pour rappeler l’immense potentiel de nuisance de la formation. Quant à l’outro de près d’une minute, à part boucler la boucle ouverte avec le premier titre, je ne vois pas… Un pur produit de l’underground, sans doute aussi viable qu’un prématuré en Somalie ou au Niger mais que l’on chérira néanmoins.
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