Après un
full-length sophomore décevant car il manquait de chansons accrocheuses et qu’il n’apportait rien de spécial,
CARNIFEX retrouve en 2010 de l’inspiration et signe avec « Hell Chose Me » ce qui a été considéré à sa sortie comme sa
masterpiece.
En effet, on retrouve des hymnes
catchy rappelant ceux de
« Dead In My Arms », et ça fait plaisir ! Bien sûr, le titre éponyme (qui est le 2ème plus joué en
concert) et son
breakdown ravageur (quand Scott répète les mots « Hell Chose Me » avec plusieurs voix différentes) mais aussi « Entombed Monarch » (guitare
lead très sympa) et « Names Mean Nothing » (aux réminiscences
groovy du
1er opus) sont tous des mouvements mémorables et leurs accents göteborgiens font mouche. Tout pour plaire aux Métalleux, d’autant plus que les aspects Death Metal sont très présents (
growls, rythmes de batterie…) et que les touches Hardcore se sont faites nettement plus timides (des
breakdowns parsèment cependant toujours le disque naturellement).
En outre, les bourreaux commencent tout doucement à sortir de leur schéma habituel et nous proposent ce qui devait être considéré alors à ce moment-là comme des « originalités » au sein d’un genre bien balisé. Je pense notamment au solo de « Sorrowspell » (une première !), aux 81 premières secondes de « Heartless » (dont l’intro en partie à la guitare acoustique aurait pu figurer sur un album de
METALLICA époque « …and Justice for All ») ou bien à l’outro acoustique de « Genocide Initiative ». Je dois aussi mentionner la reprise efficace d’« Angel of Death » de
SLAYER en morceau bonus, dont le positionnement en fin de
track list devrait seoir à Mister Sosthène.
Le retour du
CARNIFEX qu’on aime et qui fait un petit pas vers le méfait « Until I Feel Nothing » (2011), son point de départ de différenciation de la masse des groupes de Deathcore qui grouillaient à l’époque (cf.
interview). D’ailleurs, Scott se met à aborder des thèmes nouveaux, liés à la guerre ou encore au blasphème (voir à ce propos le prêtre « zombi » qui brandit une tête d’agneau sur l’
artwork signé Brent Elliott White), en plus de ceux des traditionnelles complications amoureuses.
Alors on entendait il y a 15 ans « Le Deathcore ce n’est pas du Métal » et on n’en écoutait pas par principe.
Maintenant qu’on a du recul (tel le vaccin contre la Covid), je vous propose de réessayer et de vous passer cette galette entre les oreilles. On n’est parfois pas loin d’un Black Death assez brutal et je pense que ça plaira aux amateurs de mélodies métalliques sombres qui déménagent.
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