Eh bien, la collaboration aura été de courte durée — juste le temps d’un album. Les choses reviennent donc à leur état initial, à leur place naturelle avec
VARDAN. De quoi je parle ? De la présence de Ravenlord (ex-
WOODS OF INFINITY) au sein de la formation italienne. Cela fait maintenant un an que le chanteur au timbre si particulier avait surpris tout le monde en apparaissant sur
Gastsång. Le résultat avait laissé une impression mitigée, car les univers respectifs des deux artistes ne parvenaient pas à parfaitement s’imbriquer. Chacun possède du talent dans son domaine et sait instaurer un malaise dérangeant, mais l’étincelle n’a jamais vraiment pris dans ce projet commun.
VARDAN est un one-man band de black dépressif italien, actif depuis la fin des années 90. C’est toutefois à partir des années 2010 qu’il devient véritablement prolifique, livrant pas moins de 27 albums au cours de cette décennie. Il a nettement ralenti la cadence depuis 2020, ne sortant plus qu’un album par an. Pour 2025, c’est
Night's Darkened Knells qui est annoncé — un opus puisé dans les tiroirs, puisque les compositions auraient été écrites et enregistrées il y a cinq ou six ans. L’album se compose de quatre morceaux, tous intitulés « Night's Darkened Knells » et numérotés de 1 à 4. Les trois premiers dépassent les dix minutes ; le quatrième est étonnamment plus court, culminant à six minutes. L’ensemble atteint ainsi 43 minutes.
Les ingrédients sont toujours les mêmes — et c’est tant mieux pour les fans. Les vocaux larmoyants, souvent noyés dans un écho, confèrent une atmosphère hantée. La batterie, très sèche, renforce cette froideur implacable. Les guitares misent sur des trémolos typiques du genre, tandis que claviers et pianos viennent, par touches, accentuer la douleur ou le pathos. Le tempo est globalement lent, sans atteindre les extrêmes d’un
NORTT, et une mélancolie omniprésente imprègne chaque note. Seuls quelques passages s’emballent brièvement, comme si le corps tentait une ultime fuite hors des Ténèbres — mais il se résigne vite, incapable de trouver une issue.
VARDAN persiste. Il nous accompagne depuis de très longues années, et il est difficile de s’émouvoir face à une musique et un style que l’on connaît désormais par cœur. Mais il ne cherche ni à se réinventer, ni à changer de visage. Et tant mieux : je préfère retrouver mon vieil ami tel qu’il a toujours été, plutôt que de le voir tenter de rajeunir artificiellement — casquette à l’envers et ridicule en prime. Bref,
VARDAN oui,
XASTHUR non !
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