Zero Cipher - Diary Of A Sadist
Chronique
Zero Cipher Diary Of A Sadist
Zero Cipher est un jeune groupe qui nous vient d'Angleterre. Après une démo éponyme sortie en 2001 et un premier album "45 Minutes Of Fairy Tale Endings" sortie en 2003 chez Copro Records, le combo nous revient logiquement avec un second album (oui attention suivez bien) par l'intermédiaire d'Anticulture Records dont une fois n'est pas coutume, je me serais bien passé personnellement. Alors c'est sûr, il en faut pour tous les goûts et si vous êtes un djeunz rebelz qui n'en veuz, vous pouvez continuer à lire cette chronique. Mais si vous avez envie de la lire quand même, rien de vous l'interdit non plus. Enfin faites ce que vous voulez, ça ne me regarde pas.
En effet, à l'instar de formations d'outre-atlantique telles que Linkin Park ou Limp Bizkit, Zero Cipher se situerait dans la catégorie "truc du moment" pour adolescents prépuberts en pleine crise de rébellion intra-familiale et en manque de nouvelles sensations. Le groupe n'apporte pas grand chose de plus que ce qui se fait déjà dans le domaine si ce n'est une intégration poussée des hurlements et un petit côté électronique (très petit) qui se caractérise par l'utilisation de filtres vocaux et autres effets tous azimuts. Comme ses collègues précités, le groupe a misé sur la patate et l'efficacité par des compositions courtes et très simples qui bastonnent grave (ça on ne peut pas leur enlever) mais qui suscitent plus l'ennui que la révolte malheureusement : les riffs sont déjà vus et revus, les refrains en chant clair sont d'une banalité affligeante et on retrouve même avec "It's No Secret", le stéréotype de ballade radio-formatée, pour vous dire. Et ça n'est sûrement pas les quelques scratches et phrasés rapés qui sortiront cet album des clichés du style...
Alors on peut se dire qu'on va se rattraper avec le côté bourrin d'autant plus que le groupe a de l'énergie à revendre mais le premier titre annonce clairement l'histoire d'une catastrophe annoncée : le chanteur. Alors si en chant clair, le mec se défend plutôt bien (sans toutefois s'écarter des sentiers battus), il en est tout autre du reste : son hurlement est vraiment mauvais, sans puissance et devient vite saoulant. Mais le pire dans tout ça concerne ses gémissements genre Fred Durst absolument RI-DI-CULES qui, s'il ne vous font pas exploser de rire, auront le don de vous énerver au plus haut point. Mais au moins, la production a l'avantage d'être très incisive et grasse, ce qui rattrape légèrement l'ensemble.
"Diary Of A Sadist" se révèle donc être un album à l'intérêt très limité. Zero Cipher doit être un véritable rouleau compresseur en concert, mais écouter l'album en entier est d'un ennui mortel. A vous de voir donc sachant qu'un titre devrait suffire à vous convaincre (ou non) mais en ce qui me concerne, je vais rapidement passer à autre chose (enfin vous l'aviez compris je pense).
| Dead 12 Décembre 2005 - 1438 lectures |
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