Face à l'incompréhension totale et la déception du public relatives à leur troisième album
Massive Killing Capacity, les maîtres du death suédois reviennent à la charge deux ans plus tard avec un EP dénommé
Misanthropic qui va faire beaucoup parler de lui ! Dismember reprend la mutation heavy mélodique entamée sur le précèdent opus mais la combine cette fois à la force destructrice des premiers albums. Autant dire que le résultat se veut assez phénoménal ! Mais ce troisième EP n'était qu'un simple préliminaire, histoire d'aguicher l'auditeur pour la sortie de leur monumental
Death Metal, titre d'album qui ne pouvait pas être plus explicite quant aux intentions du groupe !
Comme d'habitude (je me répète désolé) la fine équipe (toujours la même line-up depuis leur premier album) retourne dans son petit foyer chaleureux qu'est le Sunlight Studio pour nous concocter un bon petit repas. Tout d'abord place un son (un des meilleurs à mon humble avis) encore à la fois puissant et clair avec cette fois-ci un joyeux retour de la grosse saturation tronçonneuse
(Dismember®) qui emmerde vos voisins (« Trendkiller » en est le meilleur exemple). A côté de çà vous avez trois types de compos : celle se voulant directe et très mélodique (Iron Maiden a bercé les membres), celle imageant merveilleusement bien la marche d'un mastodonte (compo extrêmement pesante au tempo en dents de scie) et enfin la compo tout droit sortie des deux premiers albums (du death metal old school Dismember grand crû donc). Cette démarche suit encore le groupe et offre ainsi un Dismember ciblant plusieurs types d'auditeurs (au grand damne des fans de la première heure). Bref vous voulez un album de death metal varié et accrocheur ? Pas d'hésitation à se faire, ce
Death Metal est une valeur sûre !
A l'instar de chaque album, des titres death cultissimes dont un me vient tout de suite en tête : « Misanthropic ». Un hit sans nom qui vaut à lui seul l'achat de ce quatrième album ! Des poignées de riffs mélodiques entêtants au possible alliées au meilleur de Dismember (rythmique orgasmique, chant de Matti et riffs tueurs !) ! D'autres titres dans ce nouveau style font leur apparition, tels que le tout aussi énormissime « Of Fire », « Live For The Fear (Of Pain) » aux riffs mélodique encore indélébiles ou bien la très Maidenienne « Silent Are The Watchers » (ces riffs argh !) et son solo de taré ! Totalement à l'opposé de ce style heavy, viennent se coller des titres oppressants pour vrais psychopathes (il n'y qu'à lire les paroles !), je pense en particuliers à « Stillborn Ways » ou « Mistweaver » (ces riffs aliénant !) : tout droit vers le couloir de la mort ! Bien heureusement Dismember n'oublie pas ses vieux fans et balance quelques cyclones comme « Trendkiller » (un tube qui aurait eu sa place sur
Indecent & Obscene), « Bred For War » ou l'archétype du death old school ou encore la violente et headbanguante « When Hatred Killed The Light » !
Au final vous ajoutez à cela l'excellent EP
Misanthropic (merci Regain Records : « Shapeshifter » raaaaah !) et vous obtenez certainement l'un des meilleurs albums du groupe (compos maîtrisées et variées), parfait pour débuter la discographie du groupe comme moi car aisément domptable aux premiers abords ! Dismember confirme une fois de plus sa place du maître du genre en nous sortant de véritables hymnes ! Malheureusement ce quatrième album marquera le départ du guitariste Robert Sennebäck, départ qui va beaucoup toucher le groupe pour le prochain opus
Hate Campaign...
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