Sacramentum - Thy Black Destiny
Chronique
Sacramentum Thy Black Destiny
La belle saga Sacramentum se terminera prématurément avec ce troisième album
Thy Black Destiny (c’est aussi un des titres de l’opus précèdent), plongeant le groupe dans les plus profonds abysses de nos mémoires. Entre temps, le groupe suédois recrutera un deuxième guitariste, et pas des moindres puisqu’il s’agit de Niclas Andersson, ex-lead guitariste de Lord Belial (je vous invite vivement à écouter les trois premiers albums du groupe pour vous faire une idée) ! Deux ans après
The Coming Of Chaos, Sacramentum rappelle Andy Larocque pour produire leur denier album qui malheureusement ne clôturera pas le chapitre Sacramentum de la meilleure façon…
Vous vous rappelez des influences thrash timides de
The Coming Of Chaos ? Cette fois-ci elles deviennent les bases même de la musique de Sacramentum, oubliez donc le black/death purement suédois des opus passé. Pour ceux qui s’étaient endormis face aux passages mid-tempo d’en-temps, rassurez-vous le batteur Nicklas Rudolfsson s’est remis aux stéroïdes, place donc à du death/thrash mélodique survitaminé à la Carnal Forge/Terror 2000 ! Effectivement, pas vraiment le temps de s’endormir pendant ces 39 minutes : vagues thrash/death méchamment massives (écoutez moi l’accélération de « Demonaeon » : jouissif !) avec un jeu de batterie joué un rythme ultra soutenu (ou comment perdre 20 kg en concert). Qui dit death/thrash mélodique dit forcément mélodie, l’arrivée d’un deuxième guitariste (pas de la nioniotte en plus !) offre à Sacramentum un surplus de leads et de riffs mélodiques typés black/death qui font du bien aux esgourdes en surchauffe. On retiendra en particulier les jolis soli de « Shun The Light » (qui n’aurait pas fait tache sur un album de Lord Belial), « Overlord » ou encore « Death obsession (Black destiny part II) ».
Sacramentum n’a pas pour autant complètement oublié ses amours black/death, le fan de la première heure reconnaîtra la patte d’Anders Brolycke, notamment sur quelques mélodies aux riffs de breaks ou de passages plus posés. Mis à part cela et le chant black de Nisse, qui d’ailleurs ne colle pas spécialement au style et montre ses faiblesses lors des cris prolongés, il fait avouer qu’il est bien difficile de reconnaître le groupe qui a sorti
Far Away From The Sun : un groupe de thrash/death mélodique suédois de plus en quelque sorte… C’est bien dommage car il y a d’excellents passages supra headbanguant... Malheureusement ils restent bien trop inégaux et font ressentir une musique très linéaire (difficile d’écouter l’album d’une traite), sauvés in extremis par une grosse accélération ou un soli ultra technique de l’un des deux gratteux de choc. Un bon album certes (on préférera un bon The Forsaken tout de même), mais très loin de la qualité du reste de leur discographie…
Peu de temps après la sortie de
Thy Black Destiny le groupe annoncera sa séparation…. Sacrementum quittera la scène après dix ans d’existence dont un album classé comme l’un des meilleurs album black de la planète (ouais rien que çà !). Nul ne sait ce que sont devenus les membres du groupe, seul le batteur Nicklas Rudolfsson demeure dans le monde metallistique avec The Funeral Orchestra (Funeral Doom) et Deathwich (Black/Thrash). Rest In Peace.
| Mitch 13 Août 2006 - 3015 lectures |
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