Infernal War - Redesekration
Chronique
Infernal War Redesekration
(The Gospel Of Hatred And Apotheosis Of Genocide)
Au vu des résultats de la dernière photo mystère, je crois pouvoir affirmer sans trop prendre de risques que ce qui était encore il y a un an et demi un groupe totalement méconnu a réussi à percer dans le petit monde de l'underground extrême et s'est fait non seulement une réputation, mais surtout une place de choix entre les monuments du war metal.
Coupons tout de suite court à toute polémique : pour certains, Infernal War, ce n'est pas du war. Alors certes, je dois le concéder, au début Infernal War, c'était du black, du black brutal, qui a évolué vers le war. Certains d'entre vous – les plus cultivés, ouverts et vifs d'esprit, des gens comme moi en somme – auront peut être connu le groupe à la sortie de Terrorfront (et si comme moi, vous l'avez découvert encore un peu avant, vous avez vraiment toute mon admiration). A l'époque Infernal War pratiquait un mélange entre du brutal black à la Triumphator et du war metal dilué au black/death à la Impiety (période Kaos Kommand 696). Si ce n'est pas assez précis ou que vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous conseille vivement d'aller réviser vos classiques du méchant metal extrême satanisto-guerrier qui blaste.
Et attention, l'évolution dont fait preuve ce Redesekration est stupéfiante : d'un mélange de brutal black et de war, Infernal War passe à du war metal légèrement teinté de brutal black. Cela vous paraît obscur ? C'est normal. Parce que je sais que vos capacités de discernement sont limitées par l'abus de substances nocives comme peuvent l'être le grind, le metalcore ou le dernier Watain, je vais essayer d'être plus clair. En gros, imaginez le dernier Impiety avec moins de ralentissements doublé de la fougue d'un Angelcorpse ainsi que de la noirceur et de la bestialité d'un Abominator.
Est-il encore besoin de vous décrire la musique du groupe après cela ? Redesekration c'est 37 minutes de blasts supersoniques et de guitares vrombissantes qui dégagent une haine sans limite. Un mélange délicat d'une musique mélodieuse et de textes prônant la démocratisation des droits de l'homme au sein du monde civilisé en somme.
Au final, Infernal War nous livre un album sans concession, qui fort d'une production claire et puissante sans être ni surfaite ni gentillette, vous détruira les tympans sans ménagement ni autre forme de procès. Une touche de brutalité dans un monde de fillettes. Ultime.
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