Outcast - Self-Injected Reality

« Donc vous souhaiteriez rejoindre la Team et devenir chroniqueur sur Thrashocore, c'est bien ça, mmmh ?
- C'est ça M'sieur Chris !
- Bien. Montrez-moi donc comment vous chroniqueriez « Self-Injected Reality », le dernier album de Outcast …
- Euuuh … OK, pas de problème :

Thrashoboy wannabe a écrit : « Self-Injected Reality » est le 2nd album des parisiens d'Outcast. Cet album c'est du death moderne vraiment tip-top. Je le préfère au dernier Gojira, t'as qu'à voir. De la bombe, hein, vraiment. Comme on dit: ça envoie le boulet!

…Pas mal, hein, la petite touche fun, avec « ça envoie le boulet », non ? »





« Hum. C'est un peu court jeune homme. On pouvait dire... Oh! Dieu!... bien des choses en somme. En variant le ton, - par exemple, tenez, en donnant dans le grassement truculent:

Cobra Commander @VS a écrit : Ouawh les aminches, la mandale que c'est ce dernier Outcast! Si le death moderne à la Hacride / Gojira m'en remue habituellement une sans faire bouger l'autre, ce stuff a vraiment fait valdinguer Mamie dans la fosse à purin! Arghh, cette patate mordante à décorner un brontosaure sous amphet' ! Mouaaargl ces mosh syncopés à vous faire porter les boyaux en cravate! Plus goulu qu'un Regurgitated Bits Of Vulva, plus pêchu qu'un Masticated Fœtus Scrotum sans pour autant être trop gerboulant ni plein de saindoux: ce stuff est un gros pavé dans la mare metal française et dans la face de tes voisins. Fuckin' buy or diiiiiiie !!!!!!!

Ou usant de moult parallèles :

Mr Commepareil a écrit : « Self-Injected Reality » est dense et fourmillant (… eh bien, chantez maintenant !), foisonnant d'idées et riche en plans aussi divers que catchy. Les saccades et syncopes d'un Meshuggah rencontrent la froideur d'un Hacride tout en faisant occasionnellement preuve du groove d'un Trepalium. Le groupe sait également en imposer en plaçant de majestueuses mélodies ainsi que des tornades dévastatrices dignes d'un Gojira. Pour autant Outcast ne délaisse pas son aspect plus foncièrement death metal, bien au contraire, mais quand il s'y vautre, il le fait avec la force, l'approche novatrice et entraînante d'un She Said Destroy, voire – quand les saccades sont au comble du tranchant et de la violence – avec la puissance d'un Decapitated. Et vous ai-je dit qu'on retrouvait aussi de grosse louches de Textures à travers certains plans apaisés et amples, en surimpression de rythmiques torturées et implacables? Bref, on trouve ici beaucoup d'un peu de tout, pour un tout que j'aime plus qu'un peu beaucoup.

Ou bien encore, en se laissant aller à des exaltations grandiloquentes :

Laurent Micheland @Metallian a écrit : Avec ce tonitruant « Self-Injected Reality », Outcast nous délivre déjà sa seconde profession de foi metallique. La guilde des fiers guerriers du pays François reprend une fois encore les armes et nous propose une épopée sauvage, belle et conquérante, où les plus actuelles des sonorités death metalliques s'adressent directement à nos âmes pour y insuffler le vent du renouveau. Ces alchimistes tourmentés ont su user des incantations les plus noires pour réussir l'alliance d'une musique torturée, miroir de leurs démons intérieurs, à une puissance et une accroche indéniables dont seuls les esprits les plus nobles peuvent prétendre accoucher. A noter que cet opus a reçu la bénédiction des dieux Jeff Waters (Annihilator), Jochem Jacobs (Textures) et Filip Leo (Corporation 187), dont les cornes d'abondance se sont déversées à grands flots sur ces 10 titres. « Self-Injected Reality » est un voyage aux confins de l'excellence metallique moderne, un appel au rassemblement pour la victoire finale. Hail Outcast !

Tenez vous auriez pu aussi vous la jouer routard du metal, Nicolas Hulot de la chro:

Alexis ‘Pearly' Lafillé @HRM a écrit : Ca y est, Outcast l'a fait. Parti d'un thrash/death moins ambitieux et plus proche des grands frères Dew-Scented et The Haunted, les franciliens se sont enfin émancipés. Et ça sent la sueur, la poussière et le dur labeur d'heures et de jours à se remettre en question et à composer. Et le résultat est là, définitif. Dès le démarrage, on se laisse emporter par un ouragan tourbillonnant de décibels. On suffoque, le sternum écrasé par une charge en règle, syncopée et menée tambours battant. On sombre, puis refait surface, haletant, au détour d'une halte Texturienne ou d'un pur moment de grâce, comme sur « Materie Prima ». Puis l'on replonge corps et âme dans la tourmente. Enfin, épuisé, bouleversé, mais en même temps reconnaissant, la bave aux lèvres et l'œil humide, on se surprend à appuyer à nouveau sur la touche PLAY, parce que bordel, quel pied ! Rarement trois quarts d'heure de death moderne auront été porteurs d'une charge émotionnelle si prenante et addictive.

Vous auriez même pu vous vautrer dans des aigreurs de Carmen Crue du metal:

Von_Xeno @Thrashocore a écrit : Pfff, encore des balivernes « death » moderne sans technique ni talent. Encore de la saccade cache-sexe, du mosh-part (à la sauce Outcast certes) bovin faisant office de remplissage … Encore un groupe qui confond polyphonie et polyrythmie et qui serait bien en mal de nous faire des Sweep 6 cordes/legato/tapping 3 doigts sans tirer la langue! Bon, je veux bien que le travail de composition soit réel, je crois bien avoir décelé des contrepoints ici ou là d'ailleurs … En plus le soliste touche sa bille. M'enfin bordel, vous ne réussirez pas à me faire avouer que j'ai accroché à ce truc alors que l'on pourrait les situer dans la même catégorie que les Textures et autres Meshu-jira. Tiens c'est tellement mauvais que je vais aller me le remettre une petite 53eme fois de plus pour voir …

- Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit si vous aviez un peu de lettres et d'esprit. Mais, hum, bon je m'égare: ça doit être l'heure du goûter, j'ai comme une envie de Nutella. On fait comme d'habitude hein, jeune homme: ne nous rappelez pas, vous serez gentils, c'est nous qui vous rappellerons … »

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