Chypre à feu et à sang !
Jipépé : Nous arrêtons notre programme pour un flash spécial. Il semblerait que l'île de Chypre subisse des affrontements entre chypriotes grecs et turcs le long de la frontière Attila. La raison en serait le dernier album d'un groupe grec, Rautaingue shrist (de l'araméen sans doute). Notre correspondant, Ikké A., est sur place. Ikké, vous m'entendez ?
Ikké : Oui Jipépé je vous entends. C'est la guerre autour de moi! On avait déjà eu des précédents avec le dossier « Amon Amarth » forçant la Suède à couper toute relation avec l'Europe, puis avec l'affaire « Eluveitie » et son influence sur le vote suisse contre les minarets et maintenant, un groupe sorti de nulle part provoque des pluies de larmes et de sang sur la frontière Attila séparant grecs et turques ! A la vue de ce désastre, l'herbe n'est pas prête de repousser en ces terres ! Hum… Mes investigations à chaud m'apprirent que ce groupe avait déjà été la cause de la remise en place de rites en l'honneur des dieux mythologiques avec leur méfait
Theogonia. Mais là c'est tout autre chose ! Il faut dire que cette musique frontale comme un coup de boule surprend alors que le précédent renouait avec un goût prononcé pour le métal noir. Ici, c'est clairement Athéna qui est glorifiée !
Les guerriers : SANDWICH GREC ! MORT AU KEBAB !
Ikké : Mon dieu ils arrivent ! La haine se lit sur leurs visages Jipépé, ainsi qu'une certaine bonne humeur, comme un mélange guerrier et festif prêt à vous embarquer dans sa folie ! Et ce claquement des armes formant des mélodies guerrières avec ce Métal Lourd, cette marche tantôt martiale tantôt entraînante et ces voix ! Des ours et des corbeaux se répondent ! Je… Je…
Jipépé : Pensez vous que les affrontement s'arrêteront bientôt ? Ikké ? Vous êtes toujours avec nous ?
Ikké : Oui je…
Les guerriers : NOUS SOMMES LES SPARTIATES !
Ikké : Ils ne sont pas du coin eux. Ah la moche Sparte ! C'est une surprise de les voir ici mais heureusement, ils sont peu nombreux et bien intégrés à cette mélodieuse et vindicative armée ! Jipépé, cette bataille épique me lyrise les roubignolles. Ces troubadours venus appuyer leurs troupes de leurs instruments traditionnels ! Ces nymphes aux voix claires mais réclamant vengeance venues soutenir les combattants de leurs chants ! Grecs, guerroyez en paix, vos femmes vous soutiennent !
Jipépé : Mais Ikké, à vous entendre cette guerre est à inscrire dans les annales !
Ikké : Ton cul toi-même, Jipépé. Il est clair que des moments de bravoure sont à souligner : on se souviendra du Feu, de la Mort et de la Peur et aussi de la Sainte Mort volant au dessus des ennemis ottomans. Mais globalement, ça ne fait pas dans la finesse : c'est un massacre violent mais indifférencié. On n'est pas là pour faire dans le détail ! La bataille semble se calmer et les grecs se sont réunis en cercle autour d'une prêtresse invoquant les ordres venant des morts. Ce chant est à la fois mélancolique et diabolique mais si j'apprécie cette reconnaissance accordée aux ainés, je doute de la pertinence de cette incantation risquant de fatiguer les combattants ! Surtout que c'est une bataille de courte durée, violente mais éphémère ! Un petit bémol donc. Ah le combat reprend comme au début !
Les guerriers : AEALO ! AEALO !
Ikké : Quelle fierté ! On a des couilles en Grèce ! Oh et puis zut de flute de pan, MIKONOS ! OH PD DE GREC, PASSE-MOI UN GOURDIN ! BRUUUUUULE MON COSMOOOOOOS !
Jipépé : Ikké ? Chers téléspectateurs, nous avons perdu tout contact avec notre correspondant. Ce sont les aléas du direct ! Passons maintenant au sujet suivant, un entretien émouvant avec un jeune transsexuel qui a longtemps renié son moi féminin : « Von_Yaourt : la vie d'un homme qui voulait être femme ».
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