Mourning Mist - Mourning Mist
Chronique
Mourning Mist Mourning Mist
Pfiouuuuu, je suis en retard, mais avec un retard pas possible dans mes chroniques en 2015… Je ne m’en plaindrai pas mais il y a beaucoup de sorties, alors entre mes achats personnels et les albums promos j’ai toujours au moins 5 albums qui attendent que j’écrive sur eux. Mais MOURNING MIST aura dû patienter encore plus que les autres pour que je m’en occupe. Pas parce que je n’avais rien à dire, mais parce que j’avais envie de l’aimer avant de l’écouter et que cela n’a pas vraiment été le cas à chaque écoute. Selon le lieu, selon le moment, je le trouvais soit plaisant, soit creux... J'ai dû multiplier les écoutes...
Enfin, là je vais trop vite, il faut que je sois plus précis... Si j’étais curieux de découvrir le groupe italien formé en 2013, c’est parce qu’il accueille Kvasir, bassiste/vocaliste connu pour ABHOR (Ritualia Stramonium est sorti en 2015) et PROFEZIA (Oracolo suicida est sorti en CD en 2014), deux groupes pour lesquels j’ai une certaine affection. Ils ne sont pas indispensables, mais très bons dans un registre occulte et raw accompagné de mélodies au clavier pour l’un, au violon pour l’autre. C’est fait sans prétention, avec intégrité et avec une forte odeur organique.
Il était donc prévisible que cet autre projet créé à quatre têtes propose des ingrédients similaires. Les six titres sentent eux aussi le fait-main et voient la participation d’un violon, mais ils laissent plus de place à l’exploration et ne se limitent pas au black. Les curieux verront d’ailleurs que Metal Archives classe MOURNING MIST en « Avant-garde / Doom Metal », sans être faux, c’est exagéré et même trompeur. Il y a bien du black sur cet album, mais il s’aventure sur des routes parallèles. Il ajoute des petits grains de folie mais n’en fait jamais des tonnes. Au lieu de faire une comparaison avec SIGH ou DODHEIMSGARD, ce sont THE WOLVES OF AVALON ou A FOREST OF STARS qui viennent à l’esprit, mais dans une version timide. C’est ce qui fait que j’ai toujours du mal à me prononcer sur le groupe, ne sachant si je dois le féliciter de faire de l’originalité dans la discrétion, ou lui reprocher d’être trop discret dans son originalité.
Il reste que les 38 minutes ne sont jamais mauvaises, que certaines idées et riffs restent en tête, que les mélanges sont judicieux. Le violon n’est pas omniprésent et sait revenir relancer l’intérêt de certains titres. Il se relaye avec des chœurs, des cris divers, de légers synthés... Mais alors que chez la plupart des groupes qui y font appel cela éclaire les parties sombres, ce n’est pas le cas ici. Le duvet obscur reste toujours au premier plan et vient recouvrir le reste. Du black avant-gardiste peut-être, mais de fond de cave alors...
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